Si vous pensez que la République dominicaine se résume aux hôtels all inclusive de Punta Cana, et que c’est la seule chose qui vous intéresse, passez votre chemin. Vous n’aimerez pas Samanà et Puerto Plata qui se trouvent au nord.
Non vraiment pas.
Pour les autres, ceux qui aiment aller à la découverte de plages de rêve, admirer des dégradés de bleu dans la mer, se perdre dans une nature sauvage et luxuriante, s’initier aux sports nautiques… ou tout simplement pour les curieux, attention le coup de coeur est proche et vous allez y passer vos prochaines vacances 🙂
Avant de vous raconter, faisons un rapide point géographique.
La République dominicaine se situe sur l’île d’Hispaniola (qu’elle partage avec Haïti l’ouest), dans les Caraïbes. La capitale est Saint-Domingue.
La péninsule de Samaná se trouve dans le nord face à l’océan Atlantique. Santa Barbará de Samaná est sa capitale. A 3 heures de route, Puerto Plata, le Port d’Argent, tient son nom de Christophe Colomb (rien que ça), qui trouvait que ses flots avaient un reflet argenté.
Que vous aimiez les vacances toniques, surf le matin, balade à cheval à midi et kite l’après-mid, ou relax, genre tournée des plages, que vous soyez seul, en couple ou en famille, vous trouverez forcément plusieurs bonnes raisons de prendre un billet d’avion.
En quelques jours, j’en ai trouvé 13 d’y retourner.
1- Sillonner le parc National Los Haitises
Vous connaissez la Baie d’Halong au Vietnam ? Vous l’avez focément vue en photo ou dans un reportage à la télé, comme moi. Donc vous voyez à peu près à quoi cela ressemble.
Et bien le Parc national Los Haitises (Los Haitises signifie zone montagneuse dans la langue des Tainos, les premiers habitants de l’île), c’est la Baie d’Halong des Caraïbes !
Moins loin et avec le soleil en plus 🙂
Bon là pour le soleil, c’est pas flagrant, mais il arrive…
Nous avons pris le bateau de Santa Barbara de Samanà, la jolie capitale de Samanà mais des excursions partent également de Sanchez (tout dépend où vous résidez).
Après une traversée plus ou moins longue en fonction du bateau, une multitude d’ilots se dévoilent. Bienvenue dans le plus grand Parc national de République dominicaine.
Le contraste entre leur couleur verte et les bleu du ciel et de la mer est à tomber.
On commence par l’ilot des oiseaux à l’extrême droite. Comme son nom l’indique les oiseaux, notamment des frégates et des pélicans ce jour-là, se le sont appropriés.
Nous entrons ensuite dans un dédale végétal de 208 km², entre mangrove, végétation luxuriante et grottes (il y en a 135). Les formes des ilots sont parfois surprenantes. Regardez le premier, à gauche, on dirait une dent de requin.
On croise quelques pêcheurs.
Après chaque îlot se cache… un autre îlot. Mais on ne s’en lasse pas.
Au détour d’un – autre – îlot, nous partons explorer une grotte, tels des pirates sur les traces de leurs méchants ancêtres. Petit conseil, évitez les tongs ça glisse.
Dans la première partie, on suit le guide à la trace car il fait très sombre. On observe stalactites et stalagmites à la lueur du téléphone portable. Dans la seconde, il y a plus de lumière, on découvre en plus des dessins précolombiens sur la roche.
Entre les grottes, les plages cachées et le cadre incroyable, on comprend pourquoi Los Haitises est un endroit prisé pour le cinéma, Pirate des Caraïbes aurait été tourné dans le coin, et les jeux télévisés type Koh Lanta.
Il faut prévoir une bonne demi-journée pour sillonner le Parc. De nombreuses excursions sont proposées. Si vous pouvez, je vous conseille celle de Flora Tours, dirigée par Nicolas, un Français passionné. Il connaît le Parc comme sa poche et vous proposera en plus apéro et déjeuner 🙂
2- Saluer les baleines à bosses
J’en ai tellement entendu parler de ces baleines. Je voulais tellement les voir. Le créneau était parfait, elles ne sont là que de janvier à mars. Et en plus, nous avons affronté les éléments pour aller jusqu’au site d’observation.
Ben rien, enfin presque.
Il y avait un bout de queue mais tellement furtif que c’est pareil que rien.
#Tristesse 🙁
La photo ci-dessous vient de Flora Tours (oui encore).
Il doit y avoir un dicton qui dit que tu ne verras pas les baleines la première fois pour te faire revenir.
Bon ben je reviendrai alors.
3- Chiller sur les plages de rêve
J’aurais pu mettre les plages en premier. Mais on ne vient pas à Samanà et Puerto Plata que pour leurs plages.
Donc en 3e place, c’est bien.
Alors bon, comment vous dire, elles sont juste dingues.
Souvent désertes, sauvages, immensément longues, elles bordent une mer turquoise, teintée de multiples bleus. Et pour compléter le combo déjà parfait, il y a les cocotiers ! Et pas 2-3 à 50 mètres les uns des autres. La République dominicaine abrite une des plus grandes concentration de cocotiers du monde !
Cette région – ce pays – est une mine d’or pour… Instagram 🙂
Florilège
On commence par Samanà
Playa Coson (et son fameux restaurant El Luis)
Re-Playa Coson mais un peu plus loin (plage de l’hôtel Sublime Samana)
Las Terrenas (village de pêcheurs)
Playa El Moron (pause lors de l’excursion en quad)
Allez on va à Puerto Plata
Cabarete
Mais où est Mitch ???
Playa du Natura Cabana
Playa Encuentro (surf)
Sosua (snorkeling, plongée…)
4- Comparer les levers et les couchers de soleil
Le soleil se lève vers 6h50 en mars.
A ce moment-là, les grenouilles se taisent et les oiseaux commencent à chanter… en même temps que le coq (on a eu la GRANDE chance d’avoir toujours un coq dans le coin).
Levers de soleil à Las Terrenas
Pour le coucher de soleil, repassez vers 18h.
La plage du Sublime Samana (Samanà)
Bilan : 1 drône mouillé 😉 qui a passé la nuit dans le riz (je croise les doigts pour qu’il s’en sorte Fanny l’exploratrice).
La plage du Natura Cabana (Puerto Plata)
On aurait pu/dû aller au bout de la plage, cela devait être encore mieux.
5- Photographier tous les bateaux de pêcheurs de Samanà
Les bateaux sont bleu, rose, violet… Ils se marient parfaitement avec la mer turquoise et les cocotiers. La vie y est tranquille, on est bien.
Cayo Levantado
Las Terrenas
6- Se perdre dans Puerto Plata
Après les plages désertes de Samanà, nous faisons nos premiers pas à Puerto Plata sur la plage de Cabarete. Truc assez inattendu, nous ne sommes pas seuls. On avait presque perdu l’habitude. Entre les baigneurs, les windsurfers et les kiters, ça fait du monde, enfin, quand je dis monde, la plage est suffisamment grande pour que les gens ne soient pas les uns sur les autres. Mais il y a des bars et des transats, un peu comme à Cannes, en moins guindé et avec beaucoup plus de place 🙂
On aperçoit un peu de monde sur la photo de droite… loin…
Le marché de Puerto Plata
Balade tranquille au milieu des fruits et légumes pleins de couleurs. Je suis passée beaucoup plus vite devant les étals de viande.
En République dominicaine, tout le monde prend des motos-taxi pour 3 minutes ou plus. Il y a ceux avec les gilets orange, qui attendent au milieu du marché, et les autres qui n’ont rien de particulier pour les distinguer, enfin pour les touristes.
La place de l’indépendance
Au coeur de la vieille ville se trouve une jolie place entourée de maisons de style victorien. C’est la place de l’indépendance. Ce jour-là, quelques rescapés du carnaval, qui se déroule tous les dimanches pendant plusieurs semaines, se baladaient autour du kiosque central.
Une multitude de couleurs, rien que pour nos yeux.
C’est ici aussi que se trouvent le musée de l’Ambre et celui de Gregorio Luperon (le général qui a libéré le pays des Espagnols).
Le téléphérique de Puerto Plata
Le téléphérique est une des attractions phares de Puerto Plata. Et pour cause, c’est le seul dans les Caraïbes. Bon, en vrai il y en a 2, un qui monte pendant que l’autre descend !
En 10 minutes, vous êtes à presque 800 m d’altitude, au sommet du mont Isabel de Torres.
Vous pouvez aussi le faire à pied (2h30 de montée, bof) ou en voiture (30 minutes) mais c’est beaucoup moins sympa. Admirer la vue depuis la télécabine est une attraction en soit, même s’il faut parfois jouer des coudes pour prendre des photos.
Pourriez-vous svp vous pousser que je puisse prendre une photo car vous êtes devant la fenêtre ouverte et comme vous ne prenez pas de photo, tout ça…
Premier coup de foudre, la cabine elle-même, rouge, verte et jaune. Trop jolie. Elle ne peut pas accueillir plus de 18 personnes et c’est tant mieux.
Puis le contraste entre la végétation – VERTE – et le pylône – ROUGE-.
Et enfin, LA vue.
Le téléphérique est en fait une faille spacio-temporelle car en sortant on se retrouve à Rio !
Si si, regardez, le Christ Rédempteur nous tend les bras.
Bon ok, ce n’est pas le même.
Celui-ci fait 16 mètres (contre 38 pour « l’autre » – c’est plus grand mais cela ne vaut pas la statue de la liberté qui fait, socle compris, 93 m – c’étaient les 10s culturelles) et a été construit à la demande du président Joaquín Balaguer.
Au sommet de la montagne se trouve le Parc National Isabel de Torres entre jardin botanique et forêt tropicale, avec pas moins 600 espèces de plantes différentes et de nombreux oiseaux comme les colibris. Il parait même qu’il y a des espèces endémiques de l’île… je ne les ai pas vues.
7- Parcourir la campagne de Samanà en quad
Ne repartez pas de Samanà sans découvrir sa campagne. Pas à pied ou en voiture. Non, prenez plutôt un quad !
Nous avons enfourché 3 destriers bleus, chacune avec une copilote, et en avant l’aventure !
La prise en main est simple, on commence par un peu de route, puis des chemins en terre. C’est un peu plus technique dans la boue ou quand on traverse un cours d’eau. Au début on est plus concentré sur l’engin que sur le paysage mais rapidement on arrive à profiter de tout et à faire coucou aux enfants que nous croisons dans les villages.
A la fin, on avance les yeux fermés.
Non je déconne 🙂
Nous avons fait une première pause dans la montagne chez une famille dominicaine. La maman nous a montré leurs maisons (cuisine et chambre sont séparés) et sa façon de cuisiner sur une table de cuisson naturelle.
Les bases d’une nouvelle maison, à droite.
Le guide nous a ensuite préparé une spécialité locale à base de banane, de miel, de cacao, de mamajuana (une sorte de rhum arrangé) et d’épices. J’ai goûté. Le goût de l’alcool était trop fort pour moi donc je m’en suis tenue aux banane et noix de coco natures.
La vue était incroyable, une fois de plus.
Nous avons ensuite repris la route pour un 2e arrêt sur la plage de Moron. Incroyable, déserte, avec des lits de plage et un restaurant (pour les propriétaires du beach club à proximité).
C’est pas tout ça mais il se fait soif. Je boirais bien une eau de coco. Sauf que les cocos, elles sont dans les cocotiers. Voilà, voilà.
Heureusement un jeune homme bien intentionné nous a fait une démonstration de grimpette dans le cocotier. Trop facile.
Après une bonne eau de coco désaltérante, l’envie est grande d’aller piquer une tête dans cette eau turquoise. Ce sera pour une prochaine fois, il est temps de rentrer.
On accélère franchement sur les routes et on repasse par le cours d’eau du début (et là plouf la chaussure dans l’eau :)).
Je recommande vraiment cette excursion proposée par Nicolas de Flora Tours (oui encore encore). Particulièrement avec des enfants. Ils adoreront faire les copilotes.
8- Se balader à cheval sur la plage
Sur la plage, on peut se reposer, bronzer, lire un livre… ou faire une balade à cheval grâce à Sea Horse Ranch.
Nous avons alterné entre forêt et plages sauvages sans croiser personne pendant un long moment. C’était très calme, nous ne parlions pas beaucoup (en même temps c’est compliqué quand on est les unes derrière les autres). Cette parenthèse très « nature » n’était pas enchantée mais pas loin.
9- Réviser ses positions de yoga au son des vagues
Il y a une activité qui va très bien avec le lever ou le coucher du soleil, c’est le yoga. Et ça tombe bien il y avait une prof de yoga à Natura Cabana, un boutique Hôtel & Spa assez incroyable (voir plus bas).
18h, le soleil est bas, on prend un tapis… et c’est parti pour une heure de chien tête en bas, cobra, salutation au soleil… bercées par la douce voix de la prof et le bruit des vagues. C’est un moment hors du temps.
Et ça atténue bien les courbatures après le cheval !
Namasté.
10- Vérifier que la température de l’eau est toujours idéale
Sur l’eau ou sous l’eau ? Les 2 mon capitaine !
Sosua
A Sosua – Puerto Plata- , on peut pratiquer de nombreuses activités nautiques comme le snorkeling, la plongée bouteille ou encore du ski nautique. Tout est disponible à proximité de la plage.
Surf à Encuentro
J’avais très envie de prendre une planche pour rejoindre la leçon en cours mais nous n’avions pas le temps (ou la mer était trop agitée, allez savoir :))
Kite surf à Cabarete
Les spots de kite-surf de Cabarete sont très connus des amateurs. Ils se retrouvent à Kitebeach et Bozo Beach dans le prolongement de l’immense plage de Cabarete.
Les débutants préfèreront s’initier à Las Terrenas (Samanà), les vents sont moins forts.
Pas de kite sur les photos, désolée, ils étaient trop loin en mer.
Canyoning au coeur des 27 cascades de Damajagua
Je n’ai pas glissé sur les toboggans naturels ou nagé dans les grottes mais je ne pouvais pas ne pas vous en parler. Ce serait dommage de passer à Puerto Plata sans y faire un saut.
En tout cas, ce sera au programme de ma prochaine escapade dans le Nord de la République dominicaine.
11- Découvrir de nouvelles saveurs
La végétarienne que je suis a adoré goûter à la gastronomie dominicaine. Et même la bandera dominicana, le plat traditionnel national. Je ne mangeais évidemment pas la viande et le poisson mais tous les accompagnements : riz, haricots, bananes plantains frites (ou tostones) et salade de crudités. Top !
J’ai particulièrement aimé déjeuner les pieds dans le sable Chez Luis sur la Playa Cosón.
Côté sucré, tout dépend la saison évidemment. Nous avons dégusté bananes, noix de coco, maracuja/fruit de la passion (chinola en dominicain) et ananas. En revanche, ni mangues ni avocats (tristesse – ce n’était pas la saison).
Et le petit déjeuner dans tout ça ?
Comme c’est mon repas préféré (avec le brunch) et que j’aime particulièrement les petits déjeuners d’hôtels, j’avais hâte de me lever chaque matin.
Spoiler alerte, je n’ai pas été trop dépaysé : j’ai apprécié le granola, les fruits. J’ai moins aimé les gaufres et les pancakes, trop secs à mon goût.
12- Tester plusieurs types d’hébergements
Vous êtes plutôt
- Villa de rêve
- très bel hôtel, membre des Small Luxury Hotels of the World
- boutique Hôtel & Spa
Et pourquoi pas les 3 ?
Une Villa à Las Terrenas
Si vous aimez les intérieurs soignés, avoir votre propre piscine et une vue imprenable sur la végétation tropicale, avec la plage à quelques minutes, les Villas de Las Terrenas sont faites pour vous.
Elles sont toutes différentes, décorées avec soin et peuvent accueillir de 4 à 20 personnes (perso j’aime partir juste en famille, pas en mode colo :)).
Nous en avons visité plusieurs, toutes plus sublimes les unes que les autres.
Particulièrement celle-ci, avec une chambre complètement ouverte sur la vue et avec sa piscine privée (il y en a 2 avec cette villa).
Pas mal la vue non ?
Un hôtel 5 étoiles à Samanà
Le Sublime Samana se situe à Bahia Coson – Las Terrenas. C’est un resort très élégant composé uniquement de Suites et accès direct sur la plage. Il fait partie des Small Luxury Hotels of the World, gage de qualité !
Un boutique-hôtel & Spa très écolo
Natura Cabana est un boutique Hôtel & Spa à Cabarete, très orienté nature (comme son nom l’indique :)).
Dans les chambres, pas de fenêtres mais des moustiquaires et des stores pour le soir. On vit donc avec le soleil et les bruits/cris des animaux. Pour la douche, il faut penser à appuyer sur un interrupteur 20 minutes avant de la prendre, sinon… ben c’est froid. Une fois qu’on l’a trouvé ça va, mais certaines cherchent encore 🙂
Il y a même une aire de jeux pour les enfants.
13- Danser avec les Dominicains : Merengue, Bachata…
Las Terrenas se vit aussi by night. Si vous aimez danser, vous n’aurez que l’embarras du choix parmi les nombreux bars-discothèques. Merengue, Bachata… les Dominicains dansent très bien et on prend autant de plaisir à danser qu’à les regarder danser. En tout cas, l’ambiance est là.
Alors vous les prenez quand vos billets ?
Conseils pratiques
Plusieurs compagnies aériennes desservent la République dominicaine, mais seule XL Airways propose Samanà et Puerto Plata.
Quand partir ?
Avec son climat tropical, il fait chaud toute l’année en République dominicaine. La saison sèche est en hiver, la saison des pluies commence fin avril et finit en octobre le long des côtes est et sud. Pour la côte nord, c’est un peu différent puisqu’il pleut tout au long de l’année (moins de juin à septembre), ce qui explique sans doute la végétation luxuriante. Il n’a pas plu une goutte début mars… moi je dis ça.
Ne pas oublier
- un adaptateur pour les prises
- crème solaire, chapeau, pantalon fluide (en cas de lendemain de coup de soleil :))
- le spray anti-moustiques
- les cachets anti mal de mer pour l’observation des baleines
J’ai réalisé cet article dans le cadre d’un déplacement professionnel pour la compagnie pour laquelle je travaille. C’est pourquoi je ne vous parle pas des vols (même s’ils se sont très bien passés ;)). Merci à l’Office de tourisme de République dominicaine pour sa contribution.
4 Commentaires
Merci pour ce bel article Stéphanie et de me remémorer ce superbe voyage ensemble !
merci Fanny 🙂 Je file sur http://www.lesexploratrices.com pour mon prochain voyage à Barcelone !
Coucou,
J’adore ! Les photos sont vraiment magnifiques. On dirait que les îlots flottent
sur l’eau. Cela me donne vraiment envie de partir en vacances sous le soleil et de bronzer sur ces belles plages.
Je te souhaite de découvrir cette région, c’est vraiment magnifique 🙂