Céline – Trek en famille au Maroc

Comment as-tu organisé ce trek en famille au Maroc ?
Trek en famille au Maroc

Quand on part dans le désert sur plusieurs jours et qu’on veut vraiment être en immersion, c’est impossible de partir tout seul ou alors il faut être hyper aguerri au sujet donc je ne le recommande pas du tout. Il faut donc passer par des professionnels et on a choisi Allibert Trekking, parce qu’on a eu une très bonne expérience l’année dernière au Cap-Vert, et aussi parce qu’ils proposent plusieurs treks super sympas sur cette destination.

On est convaincus par la qualité de l’encadrement, du fait que les équipes soient bien traitées, bien rémunérées, c’est aussi important pour nous que tout le monde s’y retrouve.

Quel est le nom du trek en famille que vous avez choisi ?

Le Petit Prince, parce que c’était celui qui proposait, pour les familles, d’aller le plus loin et le plus en immersion possible, avec plus de marche.

Vous êtes partis en groupe, il y avait combien de personnes ?

Nous étions 4 familles, une petite tribu. On est loin du troupeau de touristes qui descend de son bus à 60-70 personnes d’un seul coup. Ça reste un format tout petit, très familial, donc ça fonctionne super bien.

Nous étions 15 participants donc 7 enfants de 9 (Léo, notre fils) à 15 ans, dont 6 garçons et notre fille de bientôt 12 ans, ce qui ne lui a posé aucun problème.

Comment vous vous êtes préparés ?

Physiquement on ne s’est pas vraiment préparés non plus car notre mode de vie fait qu’on n’en a pas besoin. C’est plus une question de gourdes, d’avoir les bons vêtements pour les enfants qui ont grandi…

Qu’est-ce que tu recommandes comme équipement pour les enfants pour un trek dans le désert ?

J’ai trouvé peu de littérature en ligne sur ce sujet donc on va vraiment documenter cette partie-là… est-ce qu’il ne faut que du long ou du court, ce sont des vraies questions qu’on s’est posées… Je pensais qu’il fallait qu’ils soient en jambes longues (pantalon) et bras longs, et en fait non, ce n’est pas indispensable.

Alors, je ne conseillerais pas d’avoir des tout petits shorts et débardeurs parce qu’il faut être un peu protégé du soleil et que le textile protège très bien mais un tee shirt qui arrive au coude, et un short qui arrive juste au-dessus du genou, parce que les enfants ont quand même moins chaud qu’avec du très long et la zone à couvrir en crème solaire n’est pas immense.

Après pour la tête, j’avais lu que le cheich était une bonne option mais je n’y croyais pas trop. En arrivant j’en ai quand même acheté, ça peut être utile. Et en fait le cheich est indispensable ! En plus c’est tellement agréable à porter parce que le tissu est hyper léger, ça protège la tête et le cou du soleil mais aussi du vent ! Et on apprend assez vite à bien le mettre correctement.

Allez on part en trek au Maroc
Trek en famille au Maroc

Vous avez atterri où au Maroc ?

À Ouarzazate directement, ce qui nous évitait un plus long transfert depuis Marrakech. C’est la plus grande ville aux portes du désert. On est arrivés un jour avant donc on a pu s’y balader, et on a beaucoup aimé. Il y a une kasbah qui est très belle à visiter, et ça met bien dans l’ambiance au niveau des odeurs, des impressions, de la chaleur. C’était une bonne première halte.

Parle-nous de Ouarzazate

Il faisait un peu plus de 30 déjà. La ville est assez grande mais on était entre le vrai centre-ville, où on est allés faire quelques emplettes pour acheter des fruits secs, et la kasbah, ce qui est un peu la vielle ville. Ce sont de toutes petites ruelles, sans voitures. Les enfants étaient assez impressionnés car c’est un premier pas dans cette culture : les murs sont en pisé donc un peu ocre, c’est très joli au niveau lumière et couleurs. On est tout de suite plongé dans un autre monde, un peu comme les 1001 nuits, même si ce n’est pas la même région.

Évidemment on a eu pas mal de proposition de guides, les enfants les ont trouvés un peu insistant, mais on leur a expliqué que c’était comme ça et qu’on pouvait dire non sans problème.

Quand avez-vous retrouvé le groupe ?

Le lendemain à 8h pour partir en minibus et faire 3h de route jusqu’à notre premier pique-nique, là où on a retrouvé les chameaux et les chameliers pour partir à l’aventure.

Combien de personnes vous encadraient ?

C’est une grande caravane car on part en autonomie totale dans le désert. On ne recroise quasiment pas de villages. Ça ressemble aux treks en montagne et ça nous plait beaucoup. Il y avait 10 dromadaires et 5 chameliers, un guide et un cuisinier.

Après on a peu marché tous ensemble. Nous, le groupe, le guide, un chamelier et 2 dromadaires de selle, et le reste de la caravane avançait un peu plus vite pour être là avant nous et commencer à préparer.

Quelles ont été vos étapes ?

Le trek est quasi une boucle, ce qui est assez étrange quand on a l’habitude de faire un trek car il y a toujours un objectif : on va faire un sommet, quand on fait le GR20, c’est le sud de la Corse… donc ça m’a un peu perturbé au départ.

Finalement ce n’est pas bien grave parce que c’est tout le chemin qui est lui-même une aventure.

Tu n’as pas le tour de quelque chose à faire, chaque étape est assez magique. Malgré tout, tu as quand même ce concept de t’éloigner de plus en plus de la civilisation et de te rapprocher de plus en plus de la frontière avec l’Algérie. Donc tu sens que tu vas de plus en plus loin, et tu le ressens au bivouac de milieu de séjour car il n’y a plus du tout de pollution nocturne, on ne voit plus les lumières des villages.

Que faites-vous la première journée de votre trek au Maroc ?
Trek en famille au Maroc

Première marche

Après la matinée en minibus, on retrouve notre cuisinier et une partie des dromadaires. On est dans une palmeraie, un endroit avec des palmiers dattiers, dont les dattes sont récoltées au mois d’octobre donc là il n’y en avait pas. Dans le désert il y a 2 choses cruciales, l’ombre et l’eau, et on trouve un peu de la première dans la palmeraie.

C’est là qu’on découvre le concept du pique-nique dans le désert et c’est énorme : on est super bien installés sur des nattes, et les matelas sur lesquels on dort ensuite, ça fait une espèce de table sur laquelle sont disposés les plats et là on mange comme des rois.

Après on commence à marcher, un peu plus de 10 km j’imagine, pour arriver à notre premier campement. Une des spécificités de ce trek est que tous les bivouacs sont dans des dunes. Et c’est super les dunes, c’est ce que les enfants ont préféré et nous aussi d’ailleurs. Alors oui ce n’est que du sable mais ça fait un paysage assez particulier, ça met du relief, les couleurs ne sont pas les mêmes partout, parfois il y a des palmiers… C’est toujours beau et la jouabilité de la dune est assez dingue aussi.

Les sauts, les jeux, tout est juste génial dans les dunes et c’est top de dormir tous les soirs dans des dunes.

Donc là, on n’est pas très loin de villages, on voit encore les minarets et on entend les appels à la prière.

Premier bivouac, vous faites un peu connaissance ?

On a déjà fait connaissance pendant le trajet et en plus il nous est arrivé une petite aventure : l’alternateur de notre minibus s’est cassé donc on s’est arrêtés dans un petit village. C’était bien car ça nous a permis d’aller tous boire un thé à la menthe et de commencer à faire connaissance. Puis tous les repas sont pris ensemble donc c’est facile et c’est vrai qu’on a fait encore de belles rencontres.

Qu’est-ce que vous avez mangé lors de ce premier bivouac ?

C’était dingue tous les jours, et bien meilleur que ce qu’on a mangé à Ouarzazate. Des tajines, des couscous, c’était très créatif, avec des lentilles et des légumes avec des épices… c’est très fin, les plats sont beaux, tout le monde a adoré. Evidemment les enfants ont adoré la soirée pâtes-frites, parce que ça va vachement bien ensemble.

À chaque fois on avait des crudités, et c’est génial parce que eux ils transportent des sceaux de fruits et légumes bruts, et ils les préparent juste avant les repas donc tout est frais, ce qui est très agréable quand on a marché sous 35 degrés, un plat chaud et en dessert des fruits, pommes ou oranges et beaucoup de thé à la menthe pour tous, même les enfants.

Comment cela s’est passé pour l’eau ?

On s’est posé beaucoup de questions sur les préparatifs sur comment on allait gérer l’eau. On ne savait pas si on allait filtrer l’eau, s’il fallait des pastilles, et finalement c’est le guide qui a acheté toute l’eau minérale de manière à ce qu’on ne soient pas malades, et parce que gustativement les enfants la préféraient à des pastilles de micropure.

Comment s’appellent ces dunes ?

Je n’ai pas retenu tous les noms. Les paysages qu’on a traversés c’était soit des dunes de sable, soit un genre de plaine comme le lit d’une rivière, avec des galets dessus. C’est très joli comme paysages parce que c’est tout plat avec comme de la terre battue séchée dans lesquelles sont plantés plein de galets multicolores.

Que faites-vous 2^e jour ?
Trek en famille au Maroc

On est partis très tôt parce qu’il allait faire chaud. D’ailleurs on a décalé tous nos départs d’une heure : on se levait un peu avant 6h, ce qui n’a été un problème ni pour les adultes, ni pour les enfants, pour avoir le temps de se préparer, de prendre le petit déjeuner et de commencer à marcher pour 7h.

Est-ce que vous avez participé aux montages et démontages des camps ?

En général les camps étaient montés quand on arrivait : une grande tente pour manger mais on mangeait plutôt dehors, une tente pour le cuisiner et des tentes pour le groupe dans lesquelles on dormait deux par deux.

Après on a plus ou moins réussi à motiver tout le monde à dormir à la belle étoile.
On a fait ça au bivouac du milieu.

Le 2^e soir on était dans des dunes assez basses avec de l’ombre, grâce à des arbres tout fins. Tout le monde n’a pas dormi dehors mais pour la 3^e nuit, tous les enfants se sont mis en haut d’une dune pour dormir tous ensemble en rang d’oignions. Ils ont joué à la balle à 6 dans les dunes et après dodo.

Retour sur la 2^e jour, qu’avez-vous fait ?

On a beaucoup marché, essentiellement le matin, déjeuner, petite sieste et reprise de la marche vers 16h-16h30 quand le soleil est moins fort.

À partir de cette étape, les enfants ont compris qu’ils pouvaient faire une partie du chemin sur le dos des dromadaires. C’était bien sympa même si je pense qu’ils étaient tout à fait capables de faire les étapes en entier, vu leur forme physique à tous, il n’y avait pas de souci.

Mais c’est assez génial parce qu’ils montaient 2 par 2 sur les dromadaires qui se suivaient et ils ont adoré. Le rythme de la marche est un peu chaloupé et ça leur permettait pas mal de papoter. Et puis d’être en hauteur aussi, je suis montée 5-10 minutes pour voir ce que ça faisait, la perspective est différente, c’est assez chouette et je comprends pourquoi ça a été un des points forts de leur voyage.

Est-ce que ce n’était que pour les enfants ?

Théoriquement ce n’est que pour les enfants, par rapport au poids, ils peuvent être 2 dessus. En vrai tout le monde peut y aller et les adultes qui étaient curieux de tester ont pu le faire le dernier jour ou l’avant-dernier jour.

On passe au 3^e jour
Trek en famille au Maroc

La surprise

On avait que c’était le jour le plus chaud, et on s’est vraiment préparé pour partir le plus tôt possible.

Il y avait une surprise ce jour-là : d’une part on était dans le lit du Draa et il y avait donc un peu plus de végétation, des cristaux de sel. On a pu observer quelques peintures rupestres mais elles ont été dégradées au fil du temps.

Mais la belle surprise de cette journée, qui n’est pas mentionnée dans le programme, a été d’arriver à une piscine naturelle !

Ceux qui le souhaitaient ont donc pu se baigner. Pour moi c’était surréaliste car il faisait déjà plus de 35 à 10h du matin et là tu arrives devant cette eau avec plein de roseaux… quelques personnes ne se sont pas baignées car c’est une eau où tu t’imagines qu’un crocodile peut sortir à tout moment, mais ce n’est que de l’imagination. L’eau est un peu verte mais pas croupie, elle est quand même agréable pour se baigner et c’était un moment hors du temps, complètement surréaliste de trouver de l’eau au milieu du désert. Ce n’était pas un oasis, il n’y avait pas de grands palmiers, la végétation était assez basse, comme si c’était l’eau de la rivière qui ressortait.

Les enfants ont adoré, c’était dingue.

Mais vous aviez prévu le maillot de bain ?

Le guide nous avait dit quand même de prévoir nos maillots mais ce n’était pas très clair et comme ce n’était pas dans le programme… c’était top d’autant plus que le reste de l’étape était extrêmement chaude et avec du vent de face et donc c’était assez intense.

D’où l’importance du cheich !

Qu’on a tous mouillé et même si ça sèche en 2s, ça faisait du bien.

Le vent de face, vous avez vécu ça comment ?

On est arrivés dans les dunes donc on avait du sable en plus.

C’est marrant parce que ça m’a fait penser à la montagne en hiver quand la neige se soulève et que tu dois être équipé et préparé dans ta tête à affronter les éléments. Donc pour être dehors, tu dois avoir le cheich, les lunettes, la bouche couverte, et tu sais que ça va être dur, le soleil tape très fort. Il ne faut pas trop trainer, il faut être efficace… j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de similarité avec la haute montagne, quand les éléments se déchainent un peu. On a bien aimé aussi parce que c’est un truc à vivre. Et d’avoir su sable partout, c’est pas comme à la plage.

Et les enfants, ils ont vécu ça comment ?

Ils se sont adaptés. On leur a dit de bien mettre le cheich pour se couvrir la figure, on garde bien les lunettes et ça l’a fait.

La journée était un peu particulière car quand on est arrivés, le guide nous avait prévenu que c’était l’endroit où il n’y avait pas d’ombre. Donc on arrive à 13h, pas d’ombre, du vent, il avait planté la tente avec la table à l’intérieur parce qu’il n’était pas possible de manger dehors, et là on rentre comme dans un sauna, une chaleur de dingue.

Après manger, ils ont mis les matelas par terre pour faire tente de repos mais il faisait tellement chaud qu’on a fait des parties de loup garou avec les enfants (le loup garou est un jeu de rôle pour lequel il faut être au moins 8).

Ça a été un peu une épreuve cette tente pour plein de raisons différentes : trop chaud, trop de promiscuité, moi j’avais trop envie d’être dehors, mais ça restera un temps fort du trek parce que c’est unique et malgré tout c’était court. Bon moi je suis sortie et du coup j’avais du sable collé partout, sur le visage dans les oreilles…

Comment faisiez-vous pour vous laver ?

Le premier soir on avait l’équivalent d’un bol, c’était grand luxe. Et plus on avançait loin dans le désert, moins il y en avait. Sur ce bivouac là il n’y en avait plus. On avait nos lingettes et puis les enfants ça ne leur faisait rien du tout de ne pas se laver. En plus c’est sur un temps court et on s’était trempé le matin !

Vous êtes repartis marcher ou vous êtes restés là ?

Non on n’a pas bougé. D’ailleurs les lumières en fin de journée étaient particulièrement belles, on était sur une grande dune sur laquelle on voyait très très loin, jusqu’à la frontière avec l’Algérie, c’était grandiose. Et il y avait un ciel étoilé comme jamais, cet endroit-là était magique. On voyait très bien Venus au coucher du soleil, limite le ciel était trop étincelant. Je pense que je n’ai jamais vu un ciel aussi beau.

Les enfants ont énormément joué dans les dunes, ils les ont montées et descendues un nombre incalculable de fois, ils ont inventé une pétanque en lançant des cailloux, celui qui l’envoyait le plus loin, ils ont rivalisé de créativité pour trouver plein de jeux.

Tous les soirs ils voulaient faire un feu, parce qu’il ne faisait pas assez chaud ! Ils ramassaient du bois, et ce soir là ils n’avaient pas vu que les chameliers en avaient ramassé beaucoup plus donc on a fait un grand feu, toute l’équipe s’est mise à chanter et c’était assez unique. On utilisait les bidons pour faire les percussions, dans toutes les langues, c’était vraiment un beau moment de partage. Je pense que l’éloignement, être perdu au milieu de la nature, ça renforce encore plus ce sentiment-là, c’était assez exceptionnel.

Pas facile d’aller se coucher après une telle soirée ?

Non et en plus il faisait bon. On pensait d’ailleurs qu’on aurait froid le soir mais c’est largement supportable. Il fait un peu frais vers 4-5h du matin, ou on peut mettre des manches longues voire une petite polaire,

Vous aviez pris vos sacs de couchage ?

Oui. Matelas et tentes étaient fournis, j’avais pris un matelas en plus pour des raisons d’allergie mais c’était encore mieux de dormir sous les étoiles.

Le 4^e jour il se passe quoi ?
Trek en famille au Maroc

On continue de progresser dans ces mélanges de paysages entre les dunes et les plateaux donc assez similaire, mais on prend une espèce de rythme, le guide nous fixe un cap, telle forme de dune là-bas, du coup on marche dans cette espèce de rythme, on n’a même plus envie de s’arrêter, une routine se met en place.

Et alors que les enfants, ici, si tu leur dis marcher pour marcher, ça va les gonfler, et ben là pas du tout. C’est assez un truc normal, ils ne nous disent même pas mais pourquoi et où on va, on se met en route, on marche, on est ensemble et c’est cool. Quand tu leur dis que dans 2 jours le trek est fini et ils font Oh non.

C’est ça que j’ai trouvé magique dans le désert, ils n’ont plus besoin d’un but.

On prend plaisir à cette avancée dans le désert. Avec une tristesse de se dire qu’on se rapproche de la fin et à dire ben non en fait moi j’ai envie de rester dans le désert. Il y a sûrement le côté groupe qui aide, c’est sans doute un peu de tout mais j’ai trouvé qu’il se passait quelque chose.

On passe au jour suivant
Trek en famille au Maroc

L’avant-dernier jour ou le dernier, on a visité un village abandonné il y a quelques dizaines d’années parce que le désert gagne du terrain. C’est assez difficile de parler de réchauffement climatique ici car ça explose de vert dès le printemps mais ça rend les choses plus concrètes. C’est le moyen aussi de voir un peu l’architecture, comment ces maisons étaient faites. On a dormi cette nuit-là dans un campement en dur dans un petit village. On a renoué avec les douches, magnifiques.

Et le lendemain, on a remarché vers Ouarzazate, dans une palmeraie beaucoup plus irriguée avec des parcelles cultivées, et une explosion d’îlots verts au milieu du désert. Ce trek c’est aussi une prise de conscience de l’importance de l’eau ! on a beau le savoir, ce n’est que quand on le voit qu’on s’en rend compte. A part 2, 3 animaux on en a croisé aucun. La vie dans le désert, c’est compliqué.

Comment vous vous sentez après cette semaine de marche avec ce groupe ?
Trek en famille au Maroc

Il y a eu une super belle entente dans le groupe. C’est marrant de se dire que la semaine d’avant tu as peut-être déjà manger à côté d’eux sans le savoir et que là tu ne conçois pas de ne pas passer tous tes repas avec eux parce que tout le monde a envie de se retrouver. Donc on a passé notre dernière journée avec la famille qui était encore avec nous, les autres ayant leurs vols plus tôt.

Et comme l’année dernière au Cap-Vert, les 7 enfants, cette fois, ont pu faire une partie de foot avec des jeunes Marocains !

S’il y avait une chose à retenir pour toi et pour les enfants, ce serait quoi ?
Trek en famille au Maroc

Ce qu’on a tous préféré, c’est la magie des dunes.

C’est un peu dur à décrire mais on a ressenti un profond sentiment de liberté et d’apaisement. Et pour les enfants pareil et aussi parce qu’ils y ont beaucoup joué. Rien que de grimper au somment d’une dune et de marcher sur ces crètes trop belles, ça nous a énormément plu.

Combien de kilomègtres avez-vous parcourus ?
Trek en famille au Maroc

Ma montre me dit qu’on a fait une vingtaine de km par jour mais c’est plat tout le temps.

Léo avait presque 10 ans, est-ce que c’est un voyage qu’on peut faire plus jeune ?
Trek en famille au Maroc

Allibert l’indique à partir de 6 ans, je pense que c’est faisable si l’enfant a l’habitude de marcher, et peut-être pas sur des périodes aussi chaudes car ils ont moins d’autonomie.

Nous, on les encourage à boire régulièrement parce qu’il faut vraiment beaucoup beaucoup boire, et au bout d’un moment ils ont compris d’exu-mêmes et ils le font. Je ne sais pas si c’est le cas à 6 ans donc c’est plus sur cet aspect-là. Après j’imagine qu’il passera plus de temps sur le dromadaire, mais là aussi il faut faire attention à ce qu’il boive donc je pense que ça se fait avec des enfants un peu aguerris à la marche.

Combien ça coûte ce séjour en famille au Maroc ?
Trek en famille au Maroc

C’est à partir de 1 145 euros par personne.

C’était super ce voyage ?
Trek en famille au Maroc

Oui c’était super.

Le dernier jour, on était à l’hôtel et, alors qu’on voyait d’autres familles qui se préparaient à partir sur le même itinéraire, on dit à Eva notre fille, qui avait un peu de réticence au départ à aller dans le désert à cause de la chaleur et du manque de végétation :

« Tu serais prête à y retourner » ?
Et elle répond : Oui, j’y retourne direct.

Pour retrouver Céline

• le site : lespetitsbaroudeurs.com
• instagram : @lespetitsbaroudeurs
• le Petit Prince, le trek en famille au Maroc proposé par Allibert Trekking 

Pour finir

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On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

D’ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !

Stéphanie

Crédit music : Luk & Jo