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Lydie – Plonger aux Philippines en famille

1 mars 2024
Les Philippines en famille

Hello, Hello,

Lydie est plus qu’une globe-trotteuse c’est une avencurieuse dans l’âme ! Elle a la bougeotte depuis toujours et profite de chaque temps libre pour partir en voyage avec Éric, son mari et leurs ados, Nathan 16 ans et Clara 14 ans.

Après un tour du monde en 2019, ils changent de rythme et privilégient depuis le temps passé ensemble à la course pour en voir toujours plus. L’été dernier, ils ont passé 5 semaines aux Philippines entre les plus beaux sites de plongée et la découverte de plusieurs sites : après Siargao et Camiguin à l’est du pays, ils ont rejoint l’archipel de Palawan où ils ont découvert El Nido et Coron, puis celui des Visayas avec les îles de Bohol, Siquijor, Negros et Cebu.

Allez, c’est parti pour le carnet de voyage de Lydie aux Philippines !

 

Lydie, une avencurieuse
Les Philippines en famille

Je me définis comme une avencurieuse ! Je viens d’une famille de voyageurs et d’aventuriers, c’est-à-dire que déjà avec mes parents, on partait à l’étranger, en sac à dos. J’ai continué toute seule adolescente et jeune adulte. Ensuite avec avec mon mari, qui est aussi un grand voyageur, et maintenant en famille.

On parcourt le monde, la France, on a fait un tour du monde en famille pendant 8 mois en 2019-2020. C’est notre truc. Les voyages, c’est notre principal centre de préoccupation.

Depuis qu’on a fait le tour du monde, on est devenus très lents dans les voyages et on est vraiment concentrés sur l’envie de vivre des activités en famille. En plus j’ai des ados, donc potentiellement il ne reste plus beaucoup d’étés, où on va vivre ces expériences ensemble, parce qu’ils auront envie de partir avec leurs copains, de faire leur propres expériences et donc voilà, on profite de ces dernières années où on fait des voyages à quatre.

 

Les Philippines, une destination à découvrir en famille

C’est où les Philippines ?

C’est un pays d’Asie du Sud-Est à 18 000 kilomètres de la France. En gros c’est au nord de Sulawesi, une des îles D’Indonésie et c’est au sud de Taïwan. Les Philippines, ce sont des archipels, plus de 7 000 îles dont seulement 2 000 îles qui sont habitées, il y en a 2 400 qui n’ont même pas de nom, donc c’est très vaste.

 

Vous êtes allés quand aux Philippines en famille ?

L’été dernier.

Ce n’est pas la meilleure période pour aller aux Philippines. Comme c’est très loin et qu’il y a beaucoup de choses à voir, il faut  avoir de longues vacances. Mais on a eu beaucoup de chance et il a fait vraiment très très beau surtout que quelques jours avant notre arrivée, il y a eu un typhon. Nous avons choisi volontairement toute la partie sud des Philippines, parce qu’on savait que c’était là où il y avait le moins de risque d’avoir du mauvais temps. Et c’est ce qui s’est passé.

L’avantage du typhon, parce qu’il y en a un, c’est qu’il a absorbé les nuages et donc dans les 15 jours qui ont suivi notre arrivée, on a eu un temps extraordinaire, parce qu’il n’y avait pas de nuages, un grand ciel bleu. Coup de bol.

 

Pourquoi vous avez choisi les Philippines pour vos vacances en famille ?

Nous sommes une famille de plongeurs et j’avais lu que Palawan, donc un des archipels des Philippines, a été classée comme la plus belle île du monde en 2020 par un magazine de voyage international. C’était devant Paros ou Milos en Grèce. Et donc nous, on est très sensibles aux paysages, à la beauté, à la nature de ce que nous offre notre chère planète bleue, donc ça a contribué à notre choix.

 

Vous êtes restés combien de temps ?

5 semaines mais en 2 équipes. Je suis partie d’abord avec les enfants toute seule pendant 2 semaines parce que j’ai plus de vacances que mon mari et ensuite il nous a rejoints pour 3 semaines pour nos vacances familiales.

Il faut vraiment savoir que les temps de trajet sont vraiment longs. C’est à chaque fois au moins une demi-journée. Ça n’a pas l’air loin comme ça, mais les routes, c’est 50 km/h et puis c’est des transferts, soit en bateau, soit en avion. Il faut vraiment être raisonnable dans le choix du nombre des îles, même si on a toujours envie de tout faire et de profiter.

 

5 semaines aux Philippines en famille

Quel itinéraire ?

Les 2 premières semaines, on s’est concentrés sur 2 îles qui sont Siergao et Camiguin, qui sont à l’est des Philippines. Ensuite, on a rejoint mon mari, dans l’archipel de Palawan, à El Nido. On a fait une croisière entre El Nido et Coron pendant 3 jours. Ensuite nous nous sommes posés à Coron, puis nous sommes ensuite revenus dans l’archipel des Visayas, où nous avons eu différents stops donc les îles de Bohol, Sikkijor, Negros et plus particulièrement la ville de Darwin, l’île de Cebu et particulièrement un stop à Moalboal.

Les Philippines, c’est vrai que c’est touristique, mais ça dépend à quelle période. En tout cas l’été, il n’y avait pas beaucoup de touristes. Les Philippins étaient surpris qu’on vienne dans leur pays. On leur a expliqué que c’était très célèbre pour la plongée en France et que quand on est plongeur, les Philippines ça fait partie des destinations phare. Mais même quand on n’est pas plongeur, il faut évidemment aimer la mer et les activités balnéaires, parce que les paysages sont somptueux et les expériences sont vraiment très fortes.

 

Quelles sont vos premières impressions en arrivant aux Philippines ?

Ça nous a énormément rappelé la Polynésie !

On a atterri à Manille et on s’est rendus sur Sirgao. Là, tu sens la chaleur qui te tombe dessus. C’est une population très décontractée, tout le monde est en tongs, on a vraiment un petit goût de Polynésie. Côté relief, on est plutôt atoll.

 

L’archipel de Palawan
Les Philippines en famille

Siargao

C’est la capitale du surf, mais on n’est pas obligé d’être surfeur pour profiter de sa beauté.

C’est vraiment une atmosphère détendue, pas de stress et des petites boutiques, des petits restos, tout est facile, tout est possible et la gentillesse des Philippins, c’est vraiment extraordinaire, surtout quand vous avez des enfants. Ils sont très curieux, très spontanés, ils viennent vous voir pour échanger.

 

Faire du Island Hopping

C’est le sport national. C’est une excursion en bateau où tu vas de point de chute en point de chute. Tu prends des bateaux philippins, qui s’appellent les barca, et tu fais une excursion à la journée.

Et il y en a beaucoup à faire justement sur Sirgao, et comme le coût de la vie nous est assez bénéfique, on a pu privatiser à chaque fois des excursions à la journée en construisant l’itinéraire qu’on voulait. On est allés à un des endroits les plus connus, Sugba lagoon, un lagon avec des montagnes catharstiques, l’eau émeraude, le ciel bleu. Tu peux louer des kayaks, des paddle et tu peux faire le tour du lagon en kayak même si tu as été déposé en bateau.

Il y a 3 îles aussi qui sont très connues qui s’appellent Daku, Naked et Guyam et donc pareil ta barca te dépose, tu fais du snorkeling, tu manges sur l’île. C’est une une ambiance vraiment très décontractée.

La partie terrestre est vraiment bien aussi. Tu as une mer de palmiers, je n’avais jamais vu ça. Tu as des milliers de palmiers avec des points de vue extraordinaires. Il y a des grottes à visiter, des plages secrètes. Il y a plein d’endroits qui sont mis en scène avec des palmiers où tu peux faire des sauts de Tarzan ! Les ados ça ils adorent. Il y a des plongeoirs qui sont installés, tu sautes dans les rivières.

On est resté 4 nuits et on aurait pu rester 1 ou 2 nuits de plus. Ça n’aurait pas été trop, parce qu’il y a vraiment beaucoup de choses à faire. Et puis tu as envie de prendre ton temps.

Ce que je conseillerais aussi, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de plages aux Philippines, des plages comme on peut l’imaginer avec du sable blanc… Il y en a quelques-unes mais ce n’est pas systématique.

 

Camiguin

Pareil, c’est une île pas très touristique. Son surnom, c’est l’île du feu. C’est un peu le Hawaï des Philippines pour ses volcans.

C’est l’île avec le plus de volcans au kilomètre carré : 7 volcans et environ 20 cratères sont recensés sur l’île. Il y a énormément de choses à faire, donc il faut prendre le temps, en plus de l’ambiance vraiment paisible, et les paysages sont vraiment variés avec d’un côté la mer émeraude, de l’autre la roche noire volcanique et au milieu tu as les palmiers verts, le ciel bleu. C’est vraiment un contraste très saisissant.

Tu as aussi une partie balnéaire avec White Island. Le sable bland, les volcans au fond, c’est des paysages que je veux garder en tête pour les jours de mauvais temps.

Il y a aussi Mantigue Island. C’est une autre île où tu peux faire du snorkeling. Tu as un temps défini sur l’île, pas plus d’une demi journée. Il y a beaucoup de sources d’eau chaude, une source d’eau gazeuse, des cascades… tu peux faire des randos, il y a un cimetière englouti où tu peux aller faire du snorkeling. Donc tu vois les activités sont vraiment variées.

 

Quel type d’hébergement avez-vous choisi ?

On a varié les hébergements. Nous, dans notre manière de voyager, ce n’est pas notre principale source de dépense. On préfère privilégier les plongées et les activités. Donc on prenait des logements pas trop chers, entre 70 et 100 euros à trois ou quatre. Dans certains cas, on avait deux chambres. On est allés en auberge de jeunesse avec une chambre familiale. Ça nous a rappelé notre jeunesse.

On est allés à l’hôtel ou dans des chambres avec des cuisines communes et un lave-linge ce qui est indispensable dansa un long voyage.

 

El Nido

On n’y est pas restés très longtemps, c’était notre point de retrouvailles et ensuite on partait très rapidement faire cette croisière entre El Nido et Coron. Néanmoins El Nido, c’est magnifique, c’est un peu la baie d’Halong au Vietnam. Tu vois avec des plages incroyables, des montagnes catharstiques. Et j’ai vu un des plus beaux couchers de soleil, mais avec des mauves qui allaient jusqu’à l’orange. C’est vraiment un des plus beaux couchers de soleil que j’ai vu toute ma vie.

On a fait de la zipeline avec les enfants et tu passes d’une île en île en traversant la mer. C’était une super expérience.

 

Pourquoi tu as choisi de faire cette croisière entre El Nido et Coron ?

C’était un peu l’aventure. Tu pars donc sur une grosse barca puisque qu’il y a à peu près 300 km à faire entre El Nido et Coron. Tu as un côté un peu Robinson Crusoé : tu manges ce que tu pêches, le cuisinier à bord cuisinait « minute ».

Imagine des lagons cobalt, des pitons de calcaire noir, des îlots, des plages désertes… Tu fais plusieurs stops dans la journée, du snorkeling, tu te poses sur la plage, tu renavigues. L’expérience est extraordinaire.

Le soir tu dors à terre. La première nuit, c’était dans le village de notre capitaine, un village sans eau courante, sans électricité, mais avec un générateur. C’est sommaire, mais tu es au milieu des enfants du village. On avait apporté des bonbons, donc on les a partagés avec eux. Il y a quand même une école, une épicerie et surtout un terrain de basket, ils y jouent beaucoup.

Et les logements pareil, on était loin de nos standards européens. C’était une moustiquaire, un matelas, un bac d’eau pour se laver et des toilettes, c’était grand confort. Ça fait partie de l’expérience et quand tu te réveilles le matin, tu soulèves ta moustiquaire et tu as vue sur la mer avec le lever du soleil.

La deuxième nuit, ce n’était pas chez l’habitant, mais c’est des cabanes en bambou et en paille avec matelas et moustiquaires. C’était sympa aussi parce qu’il y a eu l’autre sport national après le basket, le karaoké ! Les Philippins en font partout et tout le temps. Il y a des stands sur la plage où tu peux louer ton matériel de karaoké. Ils se font concurrence les uns avec les autres.

 

Coron

C »est une ville pas très grande, mais très habitée. On a eu l’impression de faire un remake de Starmania. Tu sais, quand on arrive en ville, le contraste entre le côté paisible de la croisière et l’agitation de la ville a été vraiment saisissant. Les expériences qu’on a vécues à Coron et l’Island Hopping qu’on a fait étaient extraordinaires, mais la ville est construite de bric et de broc et le paysage était un peu dénaturé, ça nous a refroidis.

Ce n’est pas celle qu’on a préférée en étant en étant honnête. Néanmoins on a vécu 2 expériences extraordinaires : plonger dans une épave et un autre Island Hopping en privatisant un bateau pour la journée pour 60 euros à 4.

Il était constitué de 7 stops et il y en a 2 ou 3 qui nous ont vraiment marqués. Le premier, c’est Twin Lake où on peut faire du kayak. Il n’y avait aucun touristes, c’était magique. Il y a des lacs intérieurs qui sont constitués d’eau à la fois douce et salée. Donc tu passes la montagne, tu montes une centaine de marches, tu redescends et tu arrives sur ce lac intérieur avec la roche cobalt, la mer turquoise et la beauté du paysage. Ça me fait penser un peu à la Caldera en Grèce.

Il y a des spots qui sont hyper touristiques. Comme le lac de Kayangan, une fois que tu t’es éloigné des Chinois avec leurs gilets de sauvetage orange.

Chaque fois qu’on a fait un Island Hopping, on essayait de demander au capitaine d’être les premiers sur site et de ne pas le faire dans le même sens que tout le monde. C’est l’avantage de privatiser le bateau. Après ce sont des lieux sont somptueux, très touristiques, donc on sait qu’on n’est pas seuls au monde.

 

L’archipel des Visayas
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L’île de Bohol

Elle est composée de deux parties, une partie qui s’appelle Panglao, une presqu’île qui est reliée par un pont, et Bohol, l’île principale.

On est venus là pour 3 objectifs.

La plongée

Parce qu’il y a une réserve naturelle qui permet de voir des tortues, des requins de récifs et des coraux.

Bohol est aussi connue pour ses tarciers, les plus petits primates au monde qui ont une queue plus grande que le corps, avec des yeux exorbités qui sortent de la tête et qui peuvent mourir de peur. Ça dort beaucoup le tarsier. Il faut vraiment être très calme dans son approche, pas parler, pas crier, pas lui mettre un flash dans la figure etc.

Le guide nous a emmenés, et on en a vu 4 qui étaient réveillés et actifs, qu’on a vu crier, bouger. C’est vraiment tout mimi.

Les Chocolate Hills

Ce sont des petites collines de hauteur identique. Elles sont habituellement marron en saison sèche, et plutôt pistache dans la saison humide. C’était très beau avec des palmiers, des rizières, le boeuf au milieu…

Le parc national de Sikatuna

Il y a des singes en liberté, des oiseaux, des cascades dans lesquelles tu peux sauter, les ados ont adoré, tu peux faire des randos. C’est vraiment un bel endroit.

 

L’île de Siquijor

C’est une île pas très connue, mais qui mérite d’être visitée. Pas de plongée c’était les vacances avec du balnéaire. Il y a des réserves naturelles, où tu peux faire du snorkeling sur des très belles plages, de nombreuses cascades avec des des toboggans naturels, des sauts de Tarzan avec des cordes, des jacuzzis creusés dans la roche, un fish spa, une plage extraordinaire à Paliton Beach où j’ai vu un coucher de soleil extraordinaire.

C’est vraiment une ambiance détendue. On se déplace en transports locaux ou en véhicule typique, la Jeepney, une Jeep américaine, ou des tricycles que tu hèles dans la rue. Tu négocies avec le chauffeur en lui disant quels spots tu veux pour la journée.

 

L’île de Negros

On est restés 3 jours, 2 jours de plongée et 1 jour de farniente. On s’est régalés. Il y a aussi l’île d’Apo qui est en face de Dauin et qui est réputée pour son sanctuaire de tortues. Malheureusement, on n’en a vu que 2, on n’a pas eu de bol. Ça ne marche pas à tous les coups.

On a vu des coraux extraordinaires avec des formes, des couleurs très différentes, des murènes.

 

L’île de Cebu

On s’est arrêtés à Moalboal. C’est réputé pour ce qu’on appelle le « sardine run« . Tous les parents en ont vu dans Nemo. Elle s’exprime en faisant des figures avec des sardines. C’est exactement ça : les sardines restent regroupées par banc pour éviter les prédateurs et elles s’écartent quand tu t’approches du banc puis elles se remettent toutes ensemble. C’est un phénomène qui n’est présent qu’à cet endroit-là !

Il y a aussi tous les fonds avec de la micro, des tout petits poissons, des poissons fantômes, des poissons grenouilles. C’est vraiment microscopique, donc c’est une plongée qui nous a marqués.

 

Quels ont été vos coups de coeur ?
Les Philippines en famille

Les ados ont préféré, et nous aussi, 

  • les plongées dans les épaves, parce que c’était une ambiance extraordinaire et on ne l’avait jamais fait
  • la zipeline à El Nido
  • les plongeoirs dans les cascades avec les lianes de Tarzan ou dans les rivières à Siargao.

Et les parents

  • les plongées
  • les tarsiers, on s’est sentis vraiment privilégiés parce que c’est une espèce en voie de disparition, donc protégée.
  • les cascades seuls au monde

 

Une activité, un truc que tu aurais pu éviter ?
Les Philippines en famille

Si c’était à refaire, Bohol je le ferais différemment, parce que c’était très touristique. J’éviterais Panglao, c’est vraiment dénaturé, j’essaierai d’aller à Honda qui est dans le nord-est de Bohol, qui est vraiment un petit village de pêcheurs, c’est plus préservé.

 

Guide pratique pour un voyage aux Philippines en famille

Combien d’heures d’avion quel décalage

Décalage horaire : 7 heures.

Nombre d’heures d’avion en vol direct : 14 heures. Vu le prix des billets d’avion actuellement, nous, on a fait une escale et puis on voulait éviter une nuit d’escale à Manille. Notre vol international était un Paris-Hong Kong-Manille, puis on a enchaîné avec Siergao. On a plutôt mis 24 ou 25 heures pour arriver porte à porte. Il y a eu un peu de stress, un peu d’engueulades. C’était un peu tendu mais on a réussi.

 

Quelles formalités pour aller aux Philippines ?

Un passeport en cours de validité 6 mois après la date de retour, très classique. Il n’y a pas de visa, si tu restes moins de trente jours. Nous, on en a fait un parce qu’on est resté plus de trente jours, mais sinon pas de visa.

 

Des vaccins, des trucs à prévoir côté santé ?

Avec le tour du monde, on avait déjà beaucoup de vaccins, mais ce qui est recommandé, c’est la fièvre jaune, l’hépatite a et la typhoïde.

 

La sécurité, c’est un sujet ou pas ?

Les Philippins sont d’une gentillesse, ils sont accueillants, aidants, tout est possible.

 

Comment on se déplace ?

En bateau, en ferry, donc c’est très facile. Tu arrives au port, il y en a plein toute la journée, tu trouves les horaires sur internet. Ou des vols. Et sinon sur les îles, on a voyagé comme les locaux, en tricycle ou ce qu’ils appellent des motorola. Ce sont des motos avec un side car à côté où tu montes à 3. Je fais 1,80 m, on est grand dans la famille donc je te laisse imaginer. Sinon tu avais les Jeepneys, tu payes cinquante centimes pour qu’ils t’emmènent d’un village à l’autre ou trois villages plus loin.

 

Quel a été votre hébergement préféré ?

Un hôtel à Siergao qui s’appelle Kalipay Resort, c’était vraiment joli dans un jardin, une petite structure. Il y avait 8 chambres avec une piscine, un peu à l’écart du centre.

Et le Tana Mysterious Garden, là où il y avait la cuisine commune et le lave-linge à disposition. On avait tout les avantages d’un hôtel, avec des jolies chambres bien décorées, c’était hyper propre et une très grande piscine avec un très beau jardin très bien agencé. Et pour un prix dérisoire surtout !

 

Qu’est-ce qu’on mange aux Philippines ?

Je n’avais pas lu que des bonnes choses sur la cuisine aux Philippines.

C’était pas si cata, il y a des ceviches, des curry, des adobos, c’est comme un ragoût, les fruits évidemment. Tu fais les marchés, tu achètes pour trois fois rien des mangues, des ananas, des bananes, des avocats. Le bonheur.

 

Est-ce qu’il y a un restaurant ou une gargote où tu as particulièrement bien mangé ?

  • Moalboal : Achille où il y a beaucoup de locaux qui mangent une cuisine typique philippine.
  • El Nido : le Nanay’s, avec des currys extraordinaires, pas trop épicé avec beaucoup de saveurs.
  • Siquijor : le Nakabalo, qui est un peu sur les hauteurs, une cuisine très très savoureuse.

Concernant les épices, ils s’adaptent. Quand tu ne demandes pas épicé, ils ne te font pas épicé. Et puis nous, les ados, au bout d’un moment, ils en ont eu marre des currys. Ils sont passés au hamburger, aux pâtes et aux pizzas.

 

Le truc à ne pas oublié avant de partir ?

Ton t-shirt anti-u v, ton masque et ton tuba.

 

Quel budget pour 5 semaines à 4 ?

13 000 euros dont plus d’un tiers pour les billets d’avion. Pour la plongée, c’est autour de 45 euros. Ce sont souvent des plongées à la journée. Il y a des distances à faire pour se rendre sur les sites donc le repas peut être compris aussi.

 

Pour retrouver Lydie

 

Pour finir

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À bientôt, pour un nouvel épisode.

D’ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !

 

Stéphanie

Crédit music : Luk & Jo

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