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Citytrip à Barcelone : la Casa Batlló et la Fondation Miró

12 mai 2018
La Casa Batlló de Gaudi à Barcelone

Le soleil s’est enfin décidé à sortir ! C’est le moment idéal pour aller visiter la magnifique Casa Batlló, se balader Passeig de Grácia, bruncher au soleil et découvrir la Fondation Miró. Et, si nous ne sommes pas trop fatigués, nous irons manger des tapas dans un bon restaurant. Quel suspens 🙂

 

Ma La Casa Batlló de Gaudí

J’adoooooooooore cette maison. Népoux aussi.
Et le fait que ce soit la seule chose dont je me souvienne de ma première visite de Barcelone il y a 13 ans n’y est pour rien.

Visiter la Casa Batlló dans de bonnes conditions ne s’improvise pas. Il faut impérativement prendre les billets à l’avance pour avoir le créneau qui vous convient et en ligne pour payer moins cher. Nous avons pris le premier du matin, 9h, sans fastpass (plus cher).

Nous sommes entrés dès notre arrivée, sans faire la queue. J’ai compris en sortant que le fastpass est utile plus tard car les gens avec des billets faisaient quand même la queue.

Le bâtiment originel n’a pas été construit par Gaudí mais par un de ses professeurs d’architecture, Emilio Sala Cortes, en 1877. En 1903 Josep Batlló i Casanovas, un homme d’affaires, l’acquière et confie les travaux à Gaudí. L’artiste procéda à une totale rénovation du bâtiment en 2 ans avec notamment le changement de la façade. Ce n’est plus une maison, c’est une oeuvre d’art, totalement inédite à cette époque. Gaudí était un précurseur.

La Casa Batlló de Gaudi à Barcelone

 

Armés de nos audio-guides, nous avons écouté – religieusement – et déambulé dans la maison. Ce n’est pas hyper convivial comme visite car nous ne communiquons pas les uns avec les autres, chacun fait sa vie et prend le temps de découvrir – ou non – tous les détails. Mais comme il y a beaucoup de monde, cela permet d’être dans une sorte de bulle.

 

On monte, on découvre une pièce puis une autre, puis on arrive sur une terrasse à l’arrière de la maison. Les mosaïques sont magnifiques et… recyclées, Gaudí récupérait des chutes dans les usines.

 

Grâce aux audio-guides, on peut voir comment était l’intérieur de la Casa Batlló avant.

 

On continue de monter autour du magnifique puits de lumière. Au fur et à mesure – et en fonction du soleil – les mosaïques prennent des teintes différentes.

 

Puis nous arrivons sur le toit-terrasse.

 

Et en bons pigeons touristes que nous sommes, nous avons évidemment pris la photo-souvenir sur un des mini-balcons 🙂

 

Puis nous sommes redescendus. Petit Nain faisait la course avec lui-même, Grand Nain écoutait et regardait, Népoux et moi étions hyper concentrés… Comme je le disais, chacun le vit à sa manière et c’est très bien ainsi. Il faut compter une bonne heure pour cette visite.

 

Bon à savoir

C’est une visite qui coûte cher car c’est notamment grâce aux entrées que les propriétaires, la famille Bernat, l’entretiennent.

Pour 2 adultes et 2 enfants, le premier prix est de 24,50 x 2 + 21,50 x 2 = 92 euros.

Plusieurs options sont disponibles (fastpass – visites de nuit…). J’aurais adoré prendre « Be the First » pour être quasi seule dans la maison à 8h30 (enfin avec Népoux et les Nains quand même) mais le prix m’a vite dissuadée (37 € par personne, 148 € à 4).

 

Balade Passeig de Gràcia

La Pomme de la Discorde

La Casa Batlló est un chef d’oeuvre parmi d’autres Passeig de Gràcia. Cette avenue, considérée comme une des plus belles du monde, est un véritable musée à ciel ouvert à ne manquer sous aucun prétexte. Elle fait même partie du Patrimoine de l’humanité, c’est pour dire.

Pas besoin d’aller bien loin pour continuer l’émerveillement puisque les 4 maisons à la gauche de la Casa Battló ont également été rénovées par des architectes de renom, à la même époque. Cet ensemble de 5 maisons de style moderniste représente « La Pomme de Discorde » car elles étaient en compétition pour les prix d’urbanisme !

 

De gauche à droite sur la photo de droite (@Casa Batlló) : la rose Casa Lleó Morera (de Lluís Domènech i Montaner), la Casa Mulleras (de Enric Sagnier), la Casa Josefina Bonet (de Marcel-li Coquillat) et la Casa Amatller (de  Josep Puig i Cadafalch).

 

Les pavés de Barcelone

La rose de Barcelone, celle que l’on trouve sur les pavés (photo de gauche), est devenue au fil du temps l’un des symboles de la ville. Elle serait une évolution de la dalle en forme de fleur à 4 pétales qui se trouve dans l’entrée de la Casa Amatller.

Sur Passeig de Gracia, on peut admirer 2 des Casa de Gaudí, Batlló et Mila et les pavés qu’il a dessinés (photo de droite) ! Parce que oui, Gaudí dessine aussi des pavés 🙂

Dernière particularité des pavés de Barcelone, celui avec une fleur rouge (photo du milieu) : il indique qu’une oeuvre moderniste est dans le coin. Alors levez le nez et regardez autour de vous !

El Nacional

De l’autre côté de la rue, au fond d’une impasse, se trouve El Nacional, un lieu unique à Barcelone qui propose 4 restaurants et 4 bars dans le même – très joli – espace. On peut y goûter des recettes traditionnelles de la péninsule ibérique, préparées avec des produits de haute qualité.

Nous y sommes allés trop tôt pour déjeuner, mais visiblement ça vaut le détour 🙂

 

Un peu plus loin se trouve la Casa Mila. Nous n’y sommes pas allés car les Nains avaient faim ! Bouhhhh

 

Brunch and Cake by the Sea

Pour le déjeuner, nous nous sommes rapprochés de la mer… en métro :). Brunch and Cake by the Sea est un restaurant/coffeeshop healthy, tendance, bohème proche de la station Barceloneta. On ne peut que faire confiance à un restaurant dont le crédo est « In Grandmother we trust » (nous croyons en nos grands-mères !). Tout est bio, fait maison et les produits sont achetés au plus près.

 

Mais
Il faut payer un supplément pour être en terrasse
J’ai trouvé ça vraiment nul.

La question ne s’est pas posée car elle était pleine à notre arrivée et que je n’avais pas vu cette condition mais voilà, ça ne va pas avec la « philosophie » du lieu.

Je vous le recommande quand même (mais pas en terrasse).

Brunch and Cake by the Sea
Passeig de Joan de Borbó, 5, 08003 Barcelona

 

La Fondation Miró

Nous aurions pu aller à la plage mais il fallait aller chercher les maillots… Pas envie. Et nous voulions découvrir la Fondation Miró que nous n’avions pas pu visiter lors de notre balade à Montjuic (c’est fermé les dimanches et lundis !). Nous prenons donc le métro puis le funiculaire (on connait le chemin maintenant).

 

Cette fois pas de guide (ni même audio), c’est visite libre. Nous savons juste que Joan Miró est un artiste du XXe siècle, qu’il a lui-même créé cette Fondation et que l’architecte qui a dessiné le superbe bâtiment, Josep Lluís Sert, était son ami.

Cette collection est la plus grande existante. Elle regroupe des tableaux, des dessins, des sculptures, des céramiques et même des immenses tapisseries…

Je n’ai jamais compris le besoin de mettre des tapis au mur.
Que ce soit du Miró ne m’a pas plus convaincue 🙂

 

Avec Grand Nain, nous nous sommes beaucoup interrogés sur la relation entre les oeuvres et leur nom. C’était sans doute très cohérent pour Miró mais pas du tout pour nous !

Ma compréhension de l’art étant ultra basique (j’aime-j’aime pas), je m’étonne toujours qu’on puisse s’extasier sur une toile blanche avec juste un trait. Je crois que cela restera toujours un mystère pour moi.

 

Quelques sculptures sont exposées dehors.

 

La Fondation accueille également des artistes pour des expositions temporaires. Nous en avons vues 2 :

  • une sur Itō Shinsui, un des grands maîtres du mouvement shin-hanga qui marqua le renouveau des estampes japonaises entre 1910 et 1960.
  • Beehave, une exposition qui regroupe plusieurs artistes qui s’inquiètent de la réduction du nombre des abeilles au fil du temps.

 

Mine de rien nous sommes restés presque deux heures dans la Fondation.
Coût des entrées : 12 € par adulte, gratuit pour les moins de 18 ans.

 

Pour rentrer, les Nains ne voulaient pas refaire la balade dans les jardins de Montjuic (#fainéants) et je ne voulais pas prendre le métro. Nous avons donc pris un bus, en nous trompant de sens. Heureusement c’était une station avant le terminus donc nous sommes repartis dans le bon sens (après le coup de fil de 15 minutes du chauffeur 🙁 )

En arrivant, nous sommes passés par le Parc Miró comme d’habitude. La boucle est bouclée !

 

Apéro au coucher du soleil et dîner tapas

Pas le temps de nous poser, nous retrouvons notre ami barcelonais pour un apéro sur le nouveau rooftop de l’hôtel Catalunya, avec vue imprenable sur la place d’Espagne et le château de Montjuic et le coucher de soleil.

 

Puis direction la Bodega Monumental, un très bon restaurant de tapas, à quelques minutes de la Place d’Espagne. Les Nains n’ont pas vraiment profité de la conversation.

 

Avant de me coucher, je veux prendre mes entrées pour le Parc Guëll le lendemain matin… Je voulais y aller vers 11h, mais il n’y en a plus avant le milieu d’après-midi. Népoux dormant déjà, je ne prends rien, on verra bien demain matin.

 

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2 Commentaires

  • Répondre isa-monblogdemaman 22 mai 2018 à 15 h 11 min

    Plus je lis tes articles, plus je me dis que je dois revenir… en amoureux ! Pour visiter tranquillement la maison Batllo et prendre un apéro sur le rooftop à coucher de soleil !
    Un mot sur la fondation Miro, bizarrement, ça reste un de nos moments préférés de notre voyage à Barcelone alors qu’on est resté sceptiques devant pas mal de ses oeuvres. Je crois que les jardins environnants contribuent à en faire un lieu unique.

    • Répondre Stéphanie 22 mai 2018 à 23 h 38 min

      oui nous aussi les oeuvres nous ont pas mal étonnées, mais on en a fait un jeu et on a bien ri.
      J’ai adoré les jardins qu’on avait fait 2 jours avant, surtout qu’il y avait peu de monde et je suis d’accord avec toi, ils sont vraiment chouettes.
      Je suis aussi d’accord sur le fait d’y retourner à 2, pour prendre encore plus de temps dans certains endroits et en découvrir d’autres.

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