Hello, Hello,
Quand mon 18 ans, qui est en terminale, m’a annoncé qu’il voulait faire une école de commerce post bac, ça m’a fait sourire. Ben oui, j’ai fait pareil à son âge. Je lui ai bien sûr proposé de l’accompagner. Non pas avec mes souvenirs, bien trop lointains, mais avec une préparation aux concours.
Bon, là vous vous dites que vous vous êtes trompés de podcast !
Non, non, vous écoutez bien un épisode de Galère ton Voyage… restez avec moi, vous allez comprendre.
Donc j’ai cherché une prépa aux concours.
L’une d’entre elles s’est vite démarquée par ses résultats, Aurlom. Il se trouve en plus que la fille d’une de mes amies l’avait faite en 2019. Je me souviens que cela avait été très intense mais qu’elle a été admise dans plusieurs écoles dont celle qu’elle voulait.
Aurlom est un institut privé de préparation aux concours.
Il a été fondé par Franck Attelan en 2006 et a accompagné avec succès des centaines, que dis-je des milliers de lycéens et d’étudiants. C’est aussi le premier BTS de France…
Et si je faisais un épisode Galère ton Voyage spécial Parcoursup ?
Parce qu’on peut dire que tous les élèves de terminale sont en route pour une nouvelle aventure et que c’est le genre de voyage loin du long fleuve tranquille !
Alors avoir les conseils de Franck, je me suis dit que cela pouvait vous intéresser.
Allez c’est parti pour Galère ton Voyage, spécial Parcoursup 2024 avec Franck.
Franck, fondateur d’Aurlom
Conseils Parcoursup 2024
Je suis Franck Attelan, j’ai 46 ans et j’ai grandi en banlieue parisienne. J’ai fait une terminale scientifique et après une prépa HEC pour intégrer ensuite l’ESSEC, où j’ai fait une spécialisation en stratégie marketing et aussi la chaire LVMH, ce qui m’a conduit à avoir un début de carrière en cosmétique, que j’ai adoré.
J’ai fini par créer Aurlom en 2006, parce que j’avais toujours combiné l’enseignement et les cosmétiques, mes deux passions. Comme quoi on peut, dans la vie, avoir plusieurs passions ! C’est le charme des études en business, et c’est vrai que j’ai finalement choisi le la voix de l’enseignement, parce que j’adore transmettre et que j’ai envie de mener des combats aujourd’hui dans l’éducation.
Comment faire ses choix avant de remplir Parcoursup ?
Conseils Parcoursup 2024
Ce qui m’intéresse aujourd’hui déjà c’est de rassurer les parents, leur dire qu’il y a plein de possibilités et qu’on peut faire beaucoup de choses même si on n’a pas son premier choix.
Quel chemin emprunter ?
Déjà je pense qu’il faut quand même saluer le travail qui est fait par Parcoursup, on est quand même arrivés à une plateforme qui est extrêmement bien constituée, donc bravo à tous à tous ceux qui travaillent dessus, parce qu’on a une information qui est claire, c’est bien expliqué, il y a beaucoup de tutos.
Ce qui n’était pas le cas au début mais ça a été rectifié très rapidement. Je crois qu’on n’a plus vraiment de raisons de se plaindre de la plateforme aujourd’hui.
Après c’est vrai que tu abordes un sujet important : la diversité des parcours possibles lorsque l’on a son bac et qu’on souhaite avoir un bac +2, un bac +3, un bac +5.
Je pense qu’il y a un présupposé de base, c’est l’idée de savoir où on va pour savoir quel chemin emprunter et je crois que très souvent, on essaye de regarder l’offre de formation sur Parcoursup, comme étant une fin en soi, parce que je me dis que c’est bien d’avoir une école de commerce, un BTS, ou de faire une licence, alors que ça ne reste qu’un moyen pour atteindre un objectif qui est lui beaucoup plus noble et ambitieux : avoir un bon job dans un secteur qui nous plaise, dans une fonction qui nous plaît.
Le problème c’est que quand on a 16 ans, 17 ans, 18 ans, on a du mal à se projeter dans un métier parce que c’est très compliqué de savoir ce qu’est le marketing, la communication… Moi-même je suis encore en train de me demander ce qu’est le marketing aujourd’hui, alors que je l’ai étudié des années et que je le pratique au quotidien.
Je crois que c’est le secteur souvent qui va aider l’étudiant à se projeter.
Exemple d’un parcours atypique
On parle du commerce, mais tu as des métiers à vocation : médecin, réalisateur, avocat… il y a plutôt des voix assez tracées mais même là, je crois qu’il y a une réflexion aussi à conduire, parce que tu vois à Aurlom, on a un BTS CJN, pour faire du notariat. On pourrait croire qu’il y a une seule voie pour être notaire. Je ne dis pas que c’est facile après un BTS de devenir notaire, mais tu peux récupérer une 3e année, tu peux récupérer après l’université.
Par exemple, j’ai un ami qui n’avait pas été pris en droit. Donc il a fait une école de commerce, puis de l’immobilier et il a repris des études quelques années après, avec des équivalences. Il a eu un master 2 en droit des affaires. Et ensuite avec ça, il a pu repartir sur le métier d’avocat.
Il y a bien des passerelles qui permettent d’y arriver !
Pour commencer il ne faut pas se mettre trop la pression.
C’est difficile bien entendu, mais je crois qu’il y a toujours des plans B qui permettent après de revenir au plan A.
Quelles sont les différentes formations et les passerelles entre elles ?
Conseils Parcoursup 2024
Les métiers du du commerce et du management/Bac +2
Le 1er niveau d’étude, c’est bac +2, un niveau qui est je crois assez peu investi par les parents, parce qu’on a l’impression que c’est le b. a.-ba et qu’il y a mieux pour ses enfants ! Surtout qu’avec l’espérance de vie qui augmente, l’âge de la retraite qui augmente, on peut imaginer que le bac +2 c’est vraiment très faible.
Or ce bac +2 peut devenir un vrai tremplin pour continuer.
Si on prend le cas du BTS, qui est le seul diplôme aujourd’hui en France, qui est encore au niveau bac +2, c’est un diplôme reconnu par l’état qui permet de travailler dès l’âge de 18 ou 19 ans en faisant de l’alternance. C’est la seule filière post-bac, où on peut commencer directement par de l’alternance. Or en école de commerce ou d’ingénieur, l’alternance, tu peux la commencer uniquement en 3e année.
Donc là, on va avoir des études qui sont très professionnalisantes avec beaucoup d’alternance ou des stages et après un bac +2, toutes les voies sont possibles.
Tu peux très bien reprendre une licence professionnelle ou générale, avec de bonnes notes au BTS, et une fois que tu es revenu dans le giron des universités, tu peux passer en master 1, master 2 dans une école de commerce, de communication ou autre.
Et il y a beaucoup d’entreprises qui mettent en place des programmes de montée en compétences, de formations en interne notamment les grands groupes, qui permettent à ceux qui ont bac +2 de commencer certes avec un salaire assez faible, mais de suivre des formations en interne et devenir manager s’ils ont du talent.
Ou on se dit que le bac +2 n’est pas suffisant.
On peut imaginer par exemple des élèves qui sont en BTS communication, qui tout d’un coup découvrent la communication publique, donc la communication des ministres, des députés et là, ils vont aller chercher une 3e année dans une école spécialisée dans le droit public, dans les sciences politiques… alors qu’on vient de la communication. Mais on veut en faire de façon politique, publique et là je trouve que ça devient intéressant, parce qu’on partait d’un BTS communication finalement assez flou, et là on se recentre et ça devient des études choisies, assumées et il n’y a rien de mieux que d’avoir choisi sa voix de façon très éclairée.
Bac +3
On peut parler du Bachelor, qui a le vent en poupe, parce que c’est un mix entre le bac +5, qui peut un peu faire peur aux flemmards, et les bac +2 qui ne fait pas plaisir à maman.
Moi, le bachelor en trois ans, je trouve que c’est un peu dommage. Ce n’est pas mon choix préféré.
Parce que cette 3e année, je trouve que c’est mieux quand elle est choisie, après un bac +2. Tous les Bachelors offrent la possibilité à ceux qui ont eu leur BTS, d’aller faire la 3e année de Bachelor. Commencer par le Bachelor tout de suite, c’est un peu se priver de pas mal d’opportunités. Mais bon ça reste une possibilité.
Tu as le BUT bien sûr, l’ancien DUT, le Bachelor universitaire technologique. C’est un peu le pendant du BTS, mais il est très très compliqué à avoir.
Il faut se dire que, à un moment donné, le public a un peu désinvesti certaines filières. Mais c’est faute de place. Quand on veut ouvrir des BTS, c’est au détriment de classes préparatoires. Parce que le BTS est dans les lycées. Et donc si tu veux ouvrir des classes de BTS au détriment de classes de terminale, de seconde, de première, c’est au détriment de prépa HEC. C’est le privé qui prend le relais.
Et qu’est-ce qui reste dans le public aujourd’hui ? Les facs bien sûr, les BUT, mais qui ont très peu de places. Donc quand tu veux faire un BUT en technique de commercialisation ou un DUT en gestion des entreprises et administrations, tu as un taux de sélectivité de l’ordre de 3, 4, 5 %, c’est très faible.
Donc si tu n’as pas un bon dossier tu oublies. On peut toujours le mettre dans ses choix mais ce n’est pas être réaliste.
Moi je me dis qu’un BTS fait le job largement, et en plus le BTS t’offre aussi des vœux auxquels on ne pense pas, en plus des fameux 10 voeux et des 20 sous-voeux, les 10 voeux dans les filières professionnelles. Ça fait 10 voeux supplémentaires pour de l’alternance !
C’est quoi la différence ?
Ce sont surtout les BTS qui trustent toutes ces formations en alternance et c’est souvent le privé. Et l’État aujourd’hui offre tous les moyens aux entreprises et aux écoles privées, que je représente, pour faire un travail de qualité identique, voire meilleure que certaines écoles publiques. Et quand nos élèves sont en alternance, on rebascule quelque part dans le public, parce que c’est l’État qui, par le truchement des entreprises, verse le les salaires à ces étudiants et paye leur scolarité.
Pour l’alternance, il faut avoir beaucoup de maturité, il faut réussir à jongler entre les études et le job. Il n’y a plus 3 mois de vacances scolaires, tu n’as que 5 semaines de congés payés. Mais c’est tellement génial sur un CV.
On a ouvert 9 filières l’année dernière et on en ouvre encore 10 cette année.
Et la nouveauté, c’est qu’au bout de deux mois, si ton BTS en profession immobilière te tane, tu n’aimes pas, tu n’aimes pas l’environnement, les agences, ton patron ou tes copains classe, c’est pas ton ambiance… tu pourras rebasculer dans un BTS notariat, comptabilité, vente… et ça c’est cool parce que quand tu es en fac, ce n’est pas possible.
Bac +4 / BBA
C’est un format un peu hybride, qui est assez génial selon moi, parce que c’est 4 ans, et que 4, 5 ans, il n’y a pas vraiment de grandes différences sur le CV. Et pout la 5e année, il y a plein de possibilités.
Tu peux faire
- un master à l’ESSEC ou à HEC ou à l’ESCP selon que tu veux faire de la finance, de l’agroalimentaire,
- une 5e année à l’IFM, l’Institut français de la mode, pour après bosser pourquoi pas chez Kiring ou chez LVMH
- une 5e année à l’école de parfumerie de Grasse, puis travailler dans des grandes maisons de parfumerie… Ils vont être commerciaux, mais ils vont avoir le background parfums, ce qui leur donne une légitimité lorsqu’ils vont aller voir l’Oréal ou Proter pour créer des déodorants ou des parfums.
C’est vrai que cette 5e année, ça peut être le moment où on va aller choisir la petite brique en plus qui fait que ensuite, tu es hyper désirable et tu n’as plus rien à envier à un HEC.
Je suis désolé, mais l’ESSEC ou l’EDHEC en BBA en 4 ans, puis une 5e année à Grasse ou à l’IFM, excuse-moi, mais tu vaux plus qu’un HEC pour bosser chez Kering et LVMH, enfin c’est évident.
D’où l’importance de savoir où tu veux aller. Et de ne pas te dire qu’un BTS ne te mènera nulle part, au contraire ça peut être le moyen de préciser ton projet et de trouver les bonnes filières.
Le BTS, pour moi, c’est vraiment le casse du siècle !
T’es payé en tant que salarié, tu commences à avoir tes tes tickets resto, ton navigo, ces avantages qui sont aujourd’hui normaux dans l’entreprise, il n’y a rien de spécial à offrir ça, mais c’est quand même sympa. Pour un jeune, il a son repas qui est payé tous les jours où il travaille. Tu vas avoir l’aide au permis, 500 euros.
Ce sont quand même des choses qui donnent beaucoup d’indépendance, d’autonomie et c’est plutôt agréable.
Bac +5
Et alors maintenant tu as le bac +5, une école d’ingénieurs, une école de commerce où tu peux y arriver par le biais du bac +2, +3, qui deviennent des étapes pour aller chercher après le master 1 et 2. Avec des concours à chaque fois.
Les écoles bac +5, ça reste une bonne idée, parce que
- tu vas passer 5 ans avec une promotion,
- tu vas créer ton réseau,
- tu vas avoir 5 années bien rythmées.
- tu as une année à l’étranger,
- tu as une vie associative extrêmement riche,
Tu vas avoir des enseignements qui vont te permettre d’avoir une polyvalence un peu subie, cad que tu n’as pas le choix. Tu ne peux pas dire, moi je veux être que dans la gestion, et le jour où tu veux prendre un poste de manager et on voit que tu es une bille en RH, en logistique, en stratégie, tu peux avoir le le courage de te remettre au travail, mais toi et moi, on sait qu’on commence à avoir un âge où les neurones ils sont plus comme il y a 25 ans. Ça ne nous empêche pas d’être bons, mais ce n’est pas la même facilité de reprendre des études.
Et c’est vrai que le bac +5 peut offrir une polyvalence de tous les instants, parce que c’est ce qu’on attend du manager. Qu’il soit capable à son niveau de direction marketing de parler la même grammaire que ses collègues qui sont au comité de direction et qu’on ne lui fasse pas à l’envers.
C’est ce qui est bien dans les parcours longs bac +5, c’est qu’on acquiert une très belle polyvalence.
Parlons du dossier, est-ce qu’il y a des astuces à connaître ?
Conseils Parcoursup 2024
Que peut-on maitriser ?
Ce que tu subis c’est ton dossier scolaire. Tu as des notes, tu as des appréciations. Alors là-dessus, on peut quand même donner un conseil important : j’invite toujours les étudiants que je rencontre dans le cadre de mon stage, à aller essayer de de convaincre leurs professeurs. Ça peut être parfois difficile mais qu’est-ce qu’on a à perdre ? C’est très français de croire que si on lui demande, il va croire que je le manipule ! Il faut y aller.
Bonjour monsieur, je voulais juste vous dire que j’ai fait le choix de faire une école de commerce l’année prochaine, de faire une université de droit ou de médecine. Je sais que j’arrive un peu tard, vous allez avoir l’impression que je vous demande une faveur, mais voilà, je sais que dans votre matière, j’ai pas toujours été au rendez-vous mais je vais la bosser à fond. J’espère vraiment que j’aurai le temps de rattraper mon retard. Juste sachez que je suis à fond, parce que j’ai trouvé mon projet, j’ai trouvé ma voie.
Juste dire ça, ça laisse une trace dans l’esprit d’un professeur. Tous les profs qui se respectent, et ils sont nombreux, ils sont gentils. Ils n’ont pas envie de casser. Ils se donnent un genre souvent dans les grands lycées parisiens. Mais il y a un moment où, à la fin de la fin, quand il faut mettre une appréciation à son élève, il se souvient de celui qui a eu le courage de lui dire « aide-moi à avoir mon choix » et en vrai, il va mettre une appréciation qui va plutôt être encourageante, qui ne va pas être cinglante même s’il y a une note qui n’est pas au rendez-vous. Et ça d’expérience, les profs jouent le jeu.
Les profs peuvent modifier leurs appréciations à la marge sans aucun problème.
Ce qu’on peut plus ou moins maîtriser
Bon, ça reste un algorithme, donc le plus important, c’est les choix. Ça prend du temps de faire la bonne sélection, parce que c’est ce qui compte le plus.
Il faut une sélection de privé, de public, quelque chose qu’on va pouvoir à un moment donné actionner. Le privé, on sent bien qu’il offre beaucoup de possibilités. Parce que quand bien même, par malheur, on aurait rien à la fin de Parcoursup, ce qui n’arrive pas, j’aurais toujours des écoles privées qui continuent à recruter en juin et en juillet.
Nous chez Aurlom, on a 2 phases de recrutement : celle classique de Parcoursup et en juillet après les résultats. Et le privé continue à recruter hors Parcoursup, donc tu as aussi un circuit parallèle. Il faut le connaître, parce que c’est rassurant.
T’as pas que du privé « boîte à fric ». Tu as du privé, comme Aurlom, où tu ne payes pas ta scolarité, tout est en alternance. Tu as du privé comme PSTB, qui est une bonne école aujourd’hui, qui fait à la fois tech et business, qui recrute hors Parcoursup. C’est une école payante, mais tu fais un bon prêt, c’est gérable. Tu as aussi Albert School…
C’est difficile d’y rentrer. Mais tu prends un rendez-vous, tu défends ta cause, tu y vas, tu essaies de négocier le truc quoi. Tu ne négocies pas avec la Sorbonne ou avec Assas.
Donc les choix c’est très important !
La lettre de formation motivée & les centres d’intérêt
Ce ne sont que des éléments qu’on appelle de réassurance.
Ce sont des éléments qui vont pousser un peu la candidature. Il y a des écoles qui lisent les lettres de formation motivée, d’autres qui ne lisent pas… Les écoles de commerce et d’ingénieurs les lisent parce qu’on paye, il y a les frais de candidature. D’ailleurs tu peux payer les frais de candidature directement sur Parcoursup.
Le projet de formation motivée a plus un intérêt pour bien faire réfléchir l’étudiant et ses parents sur le projet professionnel pour faire les bons choix.
Les choix seront mieux faits et si les choix sont bien faits, il y a quand même des chances d’avoir ce qu’on souhaite.
Donc aujourd’hui, tu n’as pas tant de de façons d’influencer les choses, sinon en allant voir les professeurs et en bossant bien sa terminale. C’est encore ce qu’il y a de mieux à faire.
La plupart des étudiants vont utiliser chatgpt pour faire leur lettre, mais pour qu’il soit impactant, il faut encore écrire un bon prompt. Donc ça t’oblige à avoir cette réflexion. J’avais eu le plaisir de faire une conférence dans un salon étudiant avec le monsieur qui a créé Parcoursup et il nous disait justement que tous ces éléments sont là pour nourrir la réflexion. Tout le monde le voit comme un truc chiant mais, même en le faisant avec chatgpt, tu vas réfléchir à son projet.
Réfléchir à son projet
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Si on prend le cas du secteur du sport, qu’on réduit souvent aux équipementiers sportifs, Nike, Reebok… ou que l’on réduit parfois à la pratique elle-même. En fait, on se rend compte que c’est un univers qui fait que, quand on aime le sport, on peut aimer le parc des princes, Roland-Garros, le vélodrome, qui sont des lieux qui offrent de nombreuses possibilités de business. Ils ont des équipes qui font des enquêtes et des études marketing, parce qu’ils ont des événements toute l’année donc tu as un service marketing… c’est passionnant quand tu es manager de ça et quand tu arrives à un poste de direction là-bas.
Si tu tires le fil, il y a mille métiers.
Donc je pense que, quand on n’a pas la vocation d’être avocat, cinéaste, médecin, tu as le secteur qui peut quand même t’offrir beaucoup de possibilités. Et on a pris le sport, mais c’est pareil pour le luxe, la cosmétique…
Il ne faut pas juste se dire, je vais faire une école de commerce parce que c’est bien de faire une école de commerce.
Après le BTS, malheureusement, c’est extrêmement sélectif dans le public aujourd’hui. Je crois que c’est les taux les plus faibles, c’est plus dur que d’entrer en prépa, ce qui n’est pas logique. Donc n’oubliez pas les options professionnelles.
Aujourd’hui par exemple pour être ingénieur, je peux faire
- une fac de maths,
- une fac de physique,
- une école d’ingénieur post-bac,
- un BTS en informatique ou en cybersécurité et j’excelle là-dedans, puis après je reprends une licence pour, pourquoi pas, dans aller à Epita ou Epitech
Il y a tellement de possibilités.
Tu vois, si on résume de façon pragmatique, il faut déjà exploiter tous les voeux. Oui. Tous les voeux. Parce qu’il est hors de question de laisser 2/3 trois voeux vacants. Hors de question.
Alors il y en a qui me disent que pour le droit, ça va vite. Non ça va pas vite. Le droit, il y a les universités. On va cocher, si on est Parisien, Assas, Nanterre, Sorbonne, pourquoi pas Malakoff, Saint-Denis.
Après je ne vais pas non plus aller m’exiler je ne sais où dans le 77, donc je m’arrête à cinq et après je fais quoi ? Et c’est là qu’il faut commencer un petit peu à se demander, mais je fais du droit pourquoi moi au fait ? Pour faire juge, avocat… Bien sûr, ça peut paraître un peu tôt. Le droit, ça reste qu’un moyen encore une fois, à part pour être prof de droit et donc là, il faut faire la fac et et ne rien lâcher.
Mais sinon, pourquoi pas du droit dans le sport ?
Commence par des études dans le sport, dans la communication… je veux protéger les boîtes de communication, conseiller des grands groupes comme L’Oréal dans leur façon de mettre leurs petits astérisques, pour savoir s’il faut mettre les ingrédients ou pas ? Est-ce que c’est le droit de la publicité, du droit pénal… si c’est du pénal bon, il faut la fac, il n’y a pas trop le choix. Mais sinon on fait un BTS com et demain bats-toi pour entrer dans une licence où il y a du droit. Tu reprends même des équivalences, il y a plein de façons, il y a tellement de BTS aujourd’hui qui te permettent de de squeezer la première année de de fac.
Par exemple, tu as le diplôme de comptabilité générale, le DCG qui est un diplôme qui s’obtient en trois ans pour être expert-comptable après. Et bien le BTS Compta gestion te permet de squeezer la 1ère année du DCG, qui est super dure à avoir. Le DCG, c’est un peu l’équivalent du BUT en compta. Donc qu’est-ce que tu fais quand tu n’es pas admis en DCG ? Tu fais ton BTS CG et tu vas ensuite récupérer le DCG en squeezant la première année du DCG.
Il faut travailler bien sûr mais si tu es un bon élève, ça va, et tu as gagné une année. En France on est vraiment garnis, entre le public et le privé il y a de quoi faire !
Comment on se prépare à passer des concours pour intégrer les écoles de commerce ?
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Bon déjà, il y en a Aurlom.
On a commencé avec 6 élèves et aujourd’hui, on a plus de 1 200 étudiants qui sont en Sesame-Access, donc c’est dire le chemin parcouru. On est très fiers parce qu’on a fait un très joli travail. On a la chance d’avoir des professeurs qui sont vraiment de très bons connaisseurs des épreuves. Alors ça s’est fait avec le temps, je te cache pas qu’au départ on n’était pas forcément les meilleurs.
Nos professeurs ont appris de façon très pragmatique comment faire une super copie de synthèse. Parce que ça fait 12 ans qu’ils enseignent à Aurlom, quand ce n’est pas 15 ans. Et ils ont pu voir que ceux qui avaient 20, c’est parce qu’ils faisaient telle synthèse, ceux qui avaient 0, c’est parce qu’ils faisaient telle synthèse… donc on a appris comme ça, vraiment par expérience, par itération.
On a appris à enseigner les meilleures méthodes en synthèse, en logique et mathématiques, pour les entretiens de motivation également. On a une très grande expérience sur le sujet et nos stages, ce sont des moments où on va acquérir de la méthode, des astuces, beaucoup de notions aussi qui sont très importantes : est-ce que je mets un petit 1 et un petit 2 dans ma synthèse pour mon plan, est-ce que, en logique mathématique, il vaut mieux se concentrer sur telle ou telle partie du programme…
Mais indépendamment de ça, quand tu viens en prépa Aurlom, tu commences à découvrir des élèves, des copains qui viennent de partout. D’abord, c’est l’occasion d’avoir de nouveaux copains, c’est toujours très sympa. L’occasion aussi de voir, qu’on n’est pas seul face à l’adversité et que, quelque part, on est une équipe, on va se battre contre d’autres équipes qui sont dans d’autres prépas ou qui ne sont pas dans des prépas. Et il y a souvent des amitiés qui se créent durant ces stages, ils restent en contact.
Et notre plus belle récompense, c’est. quand les parents nous disent : franchement grâce à votre stage, ma fille, mon fils, il est revenu motivé, ça a même eu un effet bénéfique sur la terminale…
Parce qu’il y a un objectif, une envie de réussir. De faire plaisir à un professeur, de faire plaisir à ses copains avec qui on travaille et à se faire plaisir à soi-même bien sûr.
Parce que c’est une année où on a des choses à montrer et donc Aurlom, ce n’est pas juste « on enseigne, merci au revoir ». Il y a tout le suivi qu’on fait avant et après, tu as un intranet, les ouvrages qu’on leur donne, puisqu’on a la chance d’avoir les professeurs qui écrivent des ouvrages best-seller du marché : la bible du concours Sésame, la bible du concours Access, les fiches à concours pour les ingénieurs, c’est autant de d’ouvrages qui sont écrits par nos professeurs et qui sont numéro un sur le marché. Ce n’est pas pour rien !
Comme ils sont numéro un, on imagine que tout le monde les achète. Qu’est-ce qu’on va apporter de plus à nos élèves pour qu’ils soient meilleurs et qu’ils aient toujours cette espèce de step en plus par rapport aux autres ? Ça nous oblige à nous réinventer, parce que j’ai vu des prépas qui photocopient mes bouquins et qui enseignent ça.
Ça fonctionne, parce que c’est un investissement. C’est quand même des stages qui coûtent cher, un peu malgré nous. Le marché a un peu abusé je trouve. Ce sont des stages qui coûtent 1 300 euros la semaine et tu as des concurrents qui sont à des prix exorbitants, ils annoncent des 2 000 euros. Ça nous a obligés à apporter plus de services, des livres, on fait des journées de préparation aux oraux gratuits supplémentaires…
On fait les choses de façon honnête et intelligente. Mais bon, de toi à moi, c’est un investissement qui est tellement rentabilisé. Entre une école classée 1ère, 2e 3e, une école classée 7e, si ces 1 300 euros te permettent d’avoir les meilleures écoles derrière, tu le retrouves en salaire…
Plus le coût des écoles payantes. On parle de scolarité à minima 10 000 euros par an, sans compter que, quand ils vont à Nice ou à Bordeaux, tu rajoutes le logement, les retours le weekend…
Pour les parents, c’est beaucoup d’argent. Mais ça reste un investissement. Aujourd’hui tu as beaucoup de bourses quand tu as des difficultés, des prêts bancaires qui sont vraiment très faciles à avoir, que tu rembourses uniquement quand tu commences à travailler. Et puis après, tu as l’alternance, c’est-à-dire que tu peux ne pas payer ta scolarité.
J’ai des élèves qui font leur BTS chez moi, qui derrière font une licence pro en alternance, un master 1 dans une école de commerce en alternance, ils ne payent jamais un euro de scolarité. Ils ont tout compris. Mais si on peut se le permettre tant mieux.
Donc il y a il y a plein de possibilités. Je crois qu’il n’y a pas de règles écrites, rien n’est gravé dans le marbre. Je pense que c’est vraiment ça qu’il faut retenir, tout est possible et il y en a pour absolument tous les goûts et toutes les bourses et si vraiment l’argent est un sujet, on peut faire de très belles études en alternance dès la sortie du lycée.
C’est quoi le mot de la fin ?
Conseils Parcoursup 2024
Il y aura toujours une réponse positive sur Parcoursup. Arrêtez de croire qu’il y aura zéro réponse.
Il y aura toujours une réponse, et ils se sont engagés aussi à récupérer les cas difficiles. Il y a même des lignes téléphonique pour ceux qui n’auraient rien. S’ils mettent des lignes pour répondre à des questions, c’est qu’on les compte en dizaines, en petites centaines, on ne parle pas de de milliers de cas. Il y a une volonté de ne pas les laisser tomber.
Et le mot de la fin, c’est qu’il faut mesurer la chance qu’on a d’être en France ! N’oublions pas, parce qu’on a l’impression que parfois tout est morose, mais franchement non. En termes d’éducation, je trouve ça fabuleux ce qui se passe en France dans le supérieur. Tu as quand même aujourd’hui des possibilités qui sont exceptionnelles. Tu as des bourses incroyables, des aides, tu peux vraiment t’en sortir.
Il faut juste se pencher sur le sujet et vraiment l’étudier.
Pas juste choisir dix voeux sans réfléchir.
Tout savoir sur Aurlom
- Site internet : aurlom.com
- YouTube : Aurlom TV
Pour finir
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Le Podcast est sur Instagram @familleetvoyages_blog
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À bientôt, pour un nouvel épisode.
D’ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !
Stéphanie
Crédit music : Luk & Jo
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