Hello, Hello, Marhaba,
Je vous ai promis un article avec plein de photo après mon reportage Croisière sur le Nil en famille sur le podcast, le voici ! En mode TOP 15 de ce que nous avons préféré pendant ce voyage inoubliable.
L’Égypte fait vraiment partie de ces pays « à part », incomparable, magique, pharaonique. J’ai eu la chance d’y aller 2 fois quand j’étais ado puis jeune adulte mais sans aller jusqu’à Abou Simbel. Il fallait donc une 3e fois, en famille, avec cet endroit mythique dans le programme.
Nous sommes partis avec Allibert Trekking qui a l’énorme avantage de proposer des aventures organisées, ce qui est plus qu’appréciable quand on part en famille.
Allez je vous emmène !
Au programme
Naviguer sur le Nil à bord d’un dahabieh
Le temple d’Abou Simbel
Le temple de Philae
Le temple de Karnak
Le temple d’Edfou
Le temple de Médinet Abou
Le temple d’Hatchepsout
La Vallée des Rois
La Vallée des Artisans
La carrière de Gebel Silsila
Le temple de Kom Ombo
Se baigner dans le Nil
Déguster un diner traditionnel au pied du bateau
Découvrir les villages égyptiens
Être accompagné par un guide égyptien
Guide pratique
Naviguer sur le Nil à bord d’un dahabieh
Que faire en Egypte en famille
Évidemment le TOP 1 du voyage.
Le Nil est un long fleuve tranquille donc pas de mal de mer à prévoir. Plusieurs types de bateau naviguent sur le fil mais rien ne vaut le dahabieh (ou dahabeya), bateau en bois typique avec un nombre de cabines réduit (nous étions 12) et un équipage aux petits soins !
Le temple d’Abou Simbel
Spoiler alert, Abou Simbel se mérite !
Pour moi, c’est un peu le graal des temples. Pour son histoire, unique, et aussi pour sa localisation, sur les rives du lac Nasser… loin.
À moins d’être en road trip et de loger à proximité, le transfert est long et matinal. Pour nous, le départ fut à 4h du matin pour 3h30 de route, agrémentée de 10 millions de dos d’ânes. Oui c’est plutôt inconfortable… mais on oublie vite 😅
Pourquoi Abou Simbel est incontournable ?
Déjà ce ne sont pas 1 mais 2 temples colossaux taillés dans la roche, il y a plus de 3 000 ans ! Ces temples, dédiés à Ramsès II et à la déesse Hathor (tête de vache), sont des dingueries architecturales avec des statues monumentales et des bas-reliefs exceptionnels.
Ramsès a fait beaucoup de temples funéraires mais son chef d’œuvre, ce sont ces 2-là. C’est en plus le seul à avoir fait un temple pour sa femme, la belle nubienne Néfertari.
Pouquoi les temples d’Abou Simbel ont été déplacés ?
Pour les sauver des eaux du lac Nasser. Un projet d’envergure a été entrepris dans les années 60 pour les déplacer à l’identique vers un site plus haut de 65 m environ. Il a été supervisé par une équipe internationale d’archéologues, dont la Française Christiane Desroches Noblecourt, et d’ingénieurs.
Ce qui est encore plus intéressant, c’est l’utilisation de techniques modernes combinées à des méthodes traditionnelles. Les experts ont utilisé des relevés minutieux, des photographies détaillées et même des maquettes en plâtre pour documenter chaque pierre et chaque détail des temples. Ils ont ensuite démonté les structures en blocs massifs et les ont transportées jusqu’au nouvel emplacement, où elles ont été réassemblées avec une précision étonnante.
Un véritable tour de force technique !
Le temple de Philae
En quoi il est incontournable ?
C’est le plus beau, dixit les ados !
Construit à l’époque ptolémaïque, ce temple est dédié à la déesse de la beauté Isis, l’une des figures les plus vénérées de la mythologie égyptienne. L’architecture du temple est tout simplement magnifique, avec ses colonnes majestueuses, ses reliefs colorés et ses sanctuaires.
Situé sur l’île d’Agilkia, entouré par les eaux scintillantes du Nil, on n’y accède uniquement en bateau et comme toujours, arriver par la mer rend l’expérience encore plus belle.
Pourquoi le temple de Philaé a lui aussi été déplace ?
Parce qu’il aurait pu être submergé par les eaux du Nil lors de la construction du barrage d’Assouan. Un projet de sauvetage a donc été mené notamment par Christiane Desroches-Noblecourt, une égyptologue française renommée, pour l’Unesco et d’autres organisations. Le temple a été démonté bloc par bloc et reconstruit sur l’île d’Agilkia. Cette prouesse d’ingénierie a préservé l’intégrité du temple et son emplacement historique.
Le temple de Karnak
Dédié au dieu Amon-Rê, le temple de Karnak est le plus grand temple jamais construit (170 ha). C’est un site sacré car les anciens Égyptiens croyaient que le dieu Khnoum, créateur du monde, était sorti de cet endroit.
C’était un grand honneur pour tous les rois d’ajouter des travaux dans ce temple. Tous les pharaons sur 30 dynasties ont dit avoir fait des travaux à Karnak pour le dieu Amon. Ca aurait même débuté avant la première dynastie, donc 6 000 ans avant J.C.
C’est le temple qui contient la plus grande salle hypostyle avec 134 colonnes entre 15 et 22 mètres avec des couleurs qui sont encore « vivantes », de vrais travaux pharaoniques. C’est également le seul qui possède encore un lac sacré dans un temple et 14 obélisques entre 20 et 30 mètres de haut.
Parmi elles, 2 ont été édifiées par Hatchepsout, la première femme pharaon.
Le truc en plus
Il aura fallu 72 ans pour dégager complètement la majestueuse allée de sphinx à tête de bélier entre Karnak et le temple de Louxor. Si vous avez l’occasion, faites cette balade de 3 km dans la douceur du soir, lorsque le site est éclairé par des jeux de lumières artistiques.
Le conseil du guide
Ça parait évident mais rappelons-le quand même : faites la visite tôt le matin ou tard le soir pour éviter la foule et les grosses chaleurs.
Le temple d’Edfou
En quoi il est incontournable ?
Situé sur la rive ouest du Nil, ce temple dédié à Horus, le dieu égyptien du ciel et de la guerre, est un bel exemple de l’architecture ptolémaïque de la dynastie grecque et l’un des mieux conservé d’Égypte. Nous l’avons découvert le premier jour à midi sous un soleil de plomb. Et pourtant…
Sa façade imposante réveille, sa statue colossale d’Horus impressionne.
C’est simple, on dirait qu’ils ont été créés hier ! Ce sont d’ailleurs les mieux conservés d’Égypte, comme le sanctuaire, où se trouve la grande niche avec la barque céleste solaire (Naos). Puis, on entre à la recherche de l’ombre salvatrice. Là, ses colonnes massives et ses bas-reliefs empreints d’histoire réveillent définitivement tellement on a envie d’en savoir plus sur le 2e plus grand temple d’Égypte.
Fatiguée, moi ? Jamais !
Pourquoi Edfou est-il aussi bien conservé ?
Pendant des siècles, le temple d’Edfou a été enseveli sous les sables du désert, préservant ainsi son architecture et ses trésors des ravages du temps. Ce n’est qu’au XIXe siècle, lors de fouilles archéologiques, que le temple a été redécouvert par un archéologue français, Mariette, et dégagé de sa couche de sable.
Imaginez l’excitation et l’émerveillement des archéologues qui travaillaient dans cet endroit depuis 8 ans, devant un tel trésor resté intacte pendant des millénaires. Ils ont dû détruire plus de 500 maisons construites dessus pour le faire apparaître.
Le conseil du guide
Si vous y allez trop tôt, vous serez avec les touristes qui arrivent par bateau. Préférez entre midi et 14h, le temple est vide. Alors oui le chemin jusqu’au temple est en plein soleil et il fait très chaud, mais il y a beaucoup d’ombre après. N’oubliez pas le chapeau et les lunettes de soleil.
Le temple de Médinet Abou
Situé sur la rive est du Nil à Louxor, et également connu sous le nom de temple de Ramsès III, le temple de Médinet Abou a été construit au XIIe siècle avant J.-C. pendant la XIXe dynastie égyptienne.
Dédié au dieu Amon-Rê, au dieu Ptah et à Montou, il était utilisé pour les cérémonies religieuses et les rituels de l’époque. Il est célèbre pour ses colonnes imposantes, ses bas-reliefs finement sculptés et ses vastes cours intérieures, ses scènes murales détaillées, qui dépeignent des batailles, des offrandes religieuses et des processions royales.
Non loin de là se trouvent les 2 statues colossales de Memnon, représentant Amenophis III, le père d’Akenathon. Elles se trouvaient devant l’entrée prinicpale de son temple funéraire, le plus grand jamais construit, qui a été complètement détruit suite au trembement de terre de l’ère 27 avant notre ère.
Une anecdote inattendue
Il semblerait que les ouvriers qui travaillaient dans ce temple sont à l’origine de le première grève du monde à l’époque de Ramsès III.
Et c’est le temple préféré de notre guide.
Le temple d’Hatchepsout
La première femme pharaon
Fille de Thoutmosis 1er (et la seule de son épouse), Hatchepsout est restée 20 ans au pouvoir mais son accession au trône n’a pas été simple 😯
Après la mort de son père, son demi-frère Thoutmosis 2 monte au pouvoir après s’être marié avec elle. Un mariage arrangé pour légitimer le trône. À la mort de son mari, c’est le fils d’une concubine, âgé de 7 ans, qui y accède, mais sous sa tutelle. Deux ans plus tard, elle décide qu’il est temps pour elle de régner seule. Pour cela, le grand prêtre lui propose de raconter à tous sa naissance divine, en tant que fille du dieu Amon. Comme tous les Égyptiens sont très attachés à la religion, ils acceptent cette lignée, d’autant plus qu’il avait également envoyé des dessins du mariage du dieu Amon avec la mère d’Hatchepsout sur des papyrus aux 4 coins du pays. Pour finir, il lui choisit le nom de Maâtkarê, l’énergie de la lumière divine !
De plus, le vizir lui a conseillé d’arrêter les guerres et de faire du commerce avec ses voisins pour garantir la prospérité économique du pays. Ce qui a été possible grâce aux cultures florissantes générées par la crue du Nil chaque année. Elle a aussi fait beaucoup de travaux à Karnac, dont 2 obélisques. Seule une des deux, d’un seul bloc de granit de 29 m de hauteur, est toujours debout.
En quoi son temple funéraire est incontournable ?
Ce temple situé sur la rive ouest du Nil près de Louxor est unique avec ses 3 étages creusés dans la montagne. Il a en plus une vue imprenable sur la Vallée des Rois !
C’est le symbole du règne exceptionnel de cette reine-pharaon.
Qui a découvert ce temple ?
Le temple a été partiellement enfoui sous les sédiments et le sable du désert, pendant de nombreuses années, ce qui le rendait difficile à localiser. Il a fallu l’effort déterminé de l’archéologue français Jean-François Champollion et de l’égyptologue italien Ippolito Rosellini pour l’identifier et mettre au jour le temple en 1828.
Ses 2 étages supérieurs ont été restaurés récemment par des archéologues polonais.
La Vallée des Rois
Située sur la rive ouest du Nil près de Louxor, la Vallée des Rois est un site archéologique extraordinaire qui a captivé l’imagination des explorateurs et des amateurs d’histoire depuis des siècles. Cet endroit abrite les tombes des pharaons.
Toutes les tombes ne se visitent pas en même temps, pour les préserver. Lors de notre séjour, nous avons pu descendre dans celles de Ramsès IV, Ramsès IX et Ramsès III. Elles sont toutes différentes et mérite toutes d’être explorées. Impossible de voir tous les détails des scènes de la vie après la mort réprésentées en nombre pour gagner la vie éternelle alors on marche le nez levé dans les couloirs, on y découvre des chambres funéraires, un sarcophage ou encore une salle hypostyle.
Savez-vous d’où vient la légende de la tombe de Toutânkhamon ?
Juste avant la découverte de cette tombe, Lord Carnarvon, le mécène de l’expédition de Howard Carter, avait été mordu par un moustique dans la vallée des Rois. La piqûre s’est infectée et Carnarvon est tombé gravement malade. Les journaux de l’époque ont commencé à spéculer sur une éventuelle malédiction de la momie, alimentant ainsi les superstitions et l’excitation autour de la découverte.
Finalement, Lord Carnarvon est décédé quelques mois après l’ouverture de la tombe, ce qui a donné naissance à la légende de la « malédiction de Toutânkhamon« . Cette légende a suscité de nombreux récits sensationnels et mystérieux, contribuant à l’aura de mystère qui entoure la vallée des Rois et les trésors qu’elle renferme.
On aurait bien aimé la visiter mais elle n’était pas ouverte… Une prochaine fois.
La vallée des Artisans
Située sur la rive ouest du Nil, près de Louxor, cette vallée, également appelée Deir el-Médineh, fut le foyer des artisans et ouvriers qui ont construit et décoré les tombes des pharaons. C’est une véritable fenêtre sur leur vie quotidienne il y a plus de 3 000 ans. On peut y voir les restes des maisons, des ateliers, le très joli temple dédié à la déesse des artisans et 53 tombes (dont 3 se visitent).
C’était fascinant de voir le travail qu’ils ont fourni dans leurs propres tombes après avoir réalisé celles des pharaons. J’ai adoré découvrir les peintures, très colorées, représentant des scènes de la vie familiale, de l’agriculture et des rituels funéraires.
Après avoir découvert le faste des tombeaux des pharaons, c’est une autre ambiance : il faut se baisser pour accéder aux petites salles qui ne se vivent bien qu’à 4-5 personnes. Après il faut aimer la promiscuité 🙂
Tous les guides ne se valent pas…
Nous étions seuls sur le site.
Alors que nous commencions notre exploration (6 personnes par tombe), un groupe d’une vingtaine de touristes français arrivent. Ils s’engoufrent dans 2 des tombes peu de temps après nous, sans aucune gêne alors qu’ils auraient pu attendre qu’on ressorte pour ne pas être trop nombreux dans ces petits espaces. Mais apparemment ils étaient pressés car ils ne sont pas allés dans les 3 tombes et encore moins sur le reste du site.
Notre guide, qui n’est pas du genre à critiquer ses collègues, était choqué !
La carrière de Gebel Silsila
Cette ancienne carrière de grès a fourni tous les matériaux qui ont servi à la construction des temples égyptiens jusqu’à la fin de l’époque de Ptolémée. En plus de son héritage antique, les paysages en haut des falaises offre une vue panoramique sur le Nil. Nous y sommes allés en fin de journée, juste avant la fermeture du petit temple à son entrée, sans aucun autre touriste.
Juste avant l’entrée se trouve le temple d’Horemheb, le dernier pharaon de la XVIIIe dynastie, où nous avons découvert une chambre et un petit sanctuaire.
Et ce n’est pas tout…
Juste après notre visite, nous sommes passés devant le très joli Temple de Sobek et de Haroëris (ou Horus le Vieil). Du Nil, on peut voir ses niches sculptées dans la paroi rocheuse, là où étaient placées des statues de dieux.
Le temple de Kom Ombo
En quoi il est incontournable ?
Construit au IIe siècle av. J.-C., il est dédié non pas à une mais à deux divinités, ce qui est unique en Égypte : Sobek, le dieu crocodile, et Horus, le médecin et dieu faucon.
Le temple présente une architecture symétrique avec des reliefs détaillés racontant, comme partout, des histoires de la mythologie égyptienne mais aussi une scène représentant le calendrier de l’Égypte ancienne. Les scènes sont bien conservées car ce temple aussi était ensablé, elles n’ont pas pu être martelées. On y trouve également un Nilomètre, en forme de Ank, la clé de la vie, un instrument pour mesurer le niveau des eaux du Nil. Le mieux conservé d’Égypte.
Des inscriptions trouvées sur les murs du temple révèlent qu’il servait également de lieu de soins et de pratiques médicales. Le temple abritait une salle spéciale connue sous le nom de « salle des instruments chirurgicaux ». C’est là que les prêtres-médecins égyptiens effectuaient des interventions médicales et même des chirurgies. Les hiéroglyphes et les reliefs dépeignent des scènes de guérison, de consultations médicales et de préparations de remèdes.
C’est quoi ce petit musée juste à côté ?
C’est le musée du crocodile, créé en 2012 suite à la découverte du cimetière des crocodile non loin de la ville de Kom Ombo. Il abrite des momies de crocodiles, des statues et des offrandes votives (je vous mets la def, je ne connaissais pas ce mot : objet déposé dans un lieu sacré à l’intention d’une divinité en vue d’en obtenir une protection, des avantages dans l’existence).
Se baigner dans le Nil
Je m’y étais déjà baignée à 14 ans… mais ce n’était pas franchement conseillé à l’époque. Ce n’est plus un souci aujourd’hui car le Nil est propre depuis que les Égyptiens ont compris qu’il fallait le préserver.
Et aussi parce qu’une amende attend ceux qui ne respectent pas les règles.
Déguster un diner traditionnel au pied du bateau
Pour profiter un peu du tourisme, les habitants ont mis en place des tentes avec l’électricité qui permettent aux petits bateaux qui naviguent sur le Nil, de proposer des diners à l’extérieur. Tout est préparé sur le bateau puis descendu sous la tente. On mange par terre sur des tapis, où a été dressée une belle table basse. Un très bon moment.
On a pu goûter de nombreuses spécialités égyptiennes tout au long de la croisière, comme ce soir-là : méchouis, kofta, molokheya (soupe verte), kochari (riz, pates, vermicelle, pois chiches, lentilles, oignons et sauce), il manquait juste les falalels à base de fêve écrasée !
Découvrir les villages égyptiens
Entre 2 temples, nous avons apprécié nous promener dans les campagnes pour découvrir la culture de la canne à sucre, dont la récolte touchait à sa fin, des bananes, les anciens canaux d’irrigation. On peut également voir de rares maisons anciennes faites avec des briques de terre crue, l’organisation du village… et beaucoup d’enfants avec lesquels les miens ont joué au foot. Ce sport a toujours été la meilleure façon de faire des rencontres.
Être accompagné par un guide égyptologue
Quelque soit la formule, un voyage en Égypte sera toujours merveilleux.
Ce qui le rend exceptionnel, au-delà de l’organisation, c’est la personnalité et les connaissances du guide. Et on peut dire qu’avec Sayed, on était sur du haut niveau ! Nous avons bu ses paroles, été scotché par l’étendue de sa passion et, en tant que maman, j’ai apprécié les interactions qu’il a pu avoir avec mes ados, surtout le 13 ans.
Guide pratique
Que faire en Egypte en famille
Comment partir à l’aventure en famille sans se soucier de rien ?
En choisissant un des très beaux voyages d’Allibert Trekking !
Une organisation aux petits oignons avec un programme équilibré entre visites incontournables et moins connues, villes et villages, bateau et maison d’hôtes, marche et baignade… Ce voyage n’est pas dédié aux familles, contrairement à notre voyage en Jordanie l’année dernière, mais totalement adapté aux ados.
Nous avons choisi l’itinéraire Charmes du Nil en dahabieh avec l’option Abou Simbel. Vous pouvez aussi ajouter une option de quelques jours au Caire, pour encore plus de kif !
Donc aventure et voyage organisé sont tout à fait compatibles et c’est beaucoup plus confortable 😉
Comment se rend-on en Égypte ?
En avion, pas le choix. Comptez environ 5 heures.
À l’arrivée, il faut payer le visa pour chaque membre de la famille : 25 euros par personne.
C’est là qu’il faut changer un peu d’argent si vous le souhaitez. La personne qui nous a accueillie nous a conseillé de changer environ 50 euros par personne. C’est ce que nous avons fait. Avec cette somme, nous avons payé quelques gateaux, chips, café, 2 restaurants, les pourboires…
Quel est le décalage horaire ?
+ 1 heure par rapport à la France.
Quelle est la monnaie en Égypte ?
1 000 livres égyptiennes = 30 euros.
Quelle est la meilleure période pour voyager en Égypte ?
De janvier à mars pour avoir des tempétures vraiment agréables. Fin avril il fait souvent 35 degrés. L’automne peut être chouette aussi.
Quel hébergement à Louxor ?
Après la croisière sur notre magnifique dahabeya, nous avons passé 3 jours dans une maison d’hôtes de 18 chambres sur la rive ouest de Louxor. Nous avions un très grand appartemment (privilège d’être 4), la piscine était bienvenue au réveil et après les balades et nous avons passé de très bons moments à chiller tous ensemble.
Comment doit-on s’habiller en Égypte ?
Notre guide a été très clair :
- dans les temples : on peut s’habiller comme on veut
- dans les petits villages : la seule chose à éviter, c’est le short pour ne pas choquer. Mais pas de souci pour les débardeurs !
Qu’est-ce qu’on apporte pour les enfants égyptiens ?
Pas d’argent, uniquement des stylos.
Alors l’Égypte bien ou ?
Pharaonique, évidemment.
Ce pays est d’une majesté incomparable. Son histoire, ses temples, ses paysages, tout est grandiose et mérite qu’on s’y attarde au moins une fois dans sa vie. C’est un voyage exigeant car il faut se lever tôt, supporter la chaleur (si on y va à Pâques, ne pensez même pas à l’été) mais la récompense est toujours à la hauteur. On est subjugué en permanence, quelque soit l’âge.
Vous connaissez l’Égypte ? Ou vous l’avez mis sur votre travel list ?
Si vous avez d’autres spots à partager, n’hésitez pas à le faire en commentaire.
Prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !
Stéphanie
Collaboration non rémunérée avec Allibert Trekking – séjour en échange du podcast et de l’article.
Aucun commentaire