Caraïbes

Après 2 conférences aux Antilles, ambiance jetlag !

20 mai 2017
L'entrée du spot coworking

Je travaille dans une compagnie aérienne donc je voyage. De temps en temps… beaucoup ces derniers mois. Et en ce moment, ma destination de prédilection ce sont les Antilles. 8h de vol en moyenne, 6h de décalage horaire. Ambiance jetlag aujourd’hui et même si j’ai l’habitude, ça pique.

 

Mon job de responsable marketing et communication

Pour que vous compreniez, il faut que je vous explique un peu ce que je fais quand je n’écris pas sur le blog.

Je suis responsable marketing et communication, donc, avec mon équipe, je définis l’image (le logo, les pubs tout ça), la stratégie de communication (la télé ou le métro, pour toucher quel consommateur…), les moyens opérationnels mais aussi le produit, donc des trucs comme les plateaux repas, la couleur des tétières dans les avions… Un job assez complet et plutôt passionnant…

Mon terrain de jeu est principalement en métropole mais j’interviens aussi aux Etats-Unis, aux Antilles et à La Réunion. Je m’envole pour aller rencontrer des prestataires pour des actions marketing locales, pour accompagner des influenceurs ou des journalistes ou, comme cette fois, pour mettre en place des conférences.

Les voyages sont une partie du job spécifique à mon secteur d’activité.

Tous les responsables marketing et com ne voyagent pas.

Mais alors quel intérêt me direz-vous??

Aucun assurément 🙂

Et pourtant quand j’ai commencé mes études de commerce international il y a quelques année (mon dieu, ça fait 24 ans), je n’avais aucune ambition touristique.

Pourtant il y avait quelques signes avant-coureurs :

  • mon papa est parti un jour faire le G.O au Club Med… j’ai donc passé quelques bien belles vacances d’été (2 mois hein, pas 2 semaines) au paradis,
  • un jour je me suis dit que j’aimerais bien faire G.O aussi, mais juste en job d’étudiant… j’ai donc passé de bien belles vacances dans d’autres paradis (avec des nuits très courtes),
  • j’ai intégré mon école de commerce après un entretien pendant lequel je devais développer une citation de… Gilbert Trigano (co-fondateur et MONSIEUR Club Med)…

Mais cela ne m’avait pas traversé l’esprit que le Club pouvait être mon job de rêve.

Et pourtant.

J’y suis restée 8 ans.

J’ai beaucoup voyagé.

J’ai bien aimé ça.

Alors j’ai continué.

Ailleurs

 

Rencontres avec les Antilles

Vous l’avez compris, je ne m’ennuie pas.

Cette fois, j’ai organisé 2 conférences pour que mon Président puisse annoncer les dernières nouveautés de la compagnie à Fort-de-France puis à Pointe-à-Pitre. Plus que des conférences, ce sont de véritables rencontres qui ont été imaginées avec la presse locale mais aussi avec de nombreux acteurs locaux : politiques, économiques, startupers, étudiants…

Après plusieurs semaines de préparation, le marathon a commencé mercredi.

 

Jour 1

Notre avion devait décoller à midi. Nous sommes partis à 15h… pas avec notre compagnie hein, j’ai donc bien pesté (pas trop fort non plus, mais 3h zut c’est long).

J’ai donc du recaler les rendez-vous que j’avais organisés en marge des rencontres… C’est pas cool, surtout quand il s’agit de politiques.

Nous allons avoir du retard car notre vol – sur une autre compagnie, pas la nôtre hein – a 3h de retard.

 

Dans l’avion, je ne suis pas du genre à profiter des films, je suis en mode travail : sur mon déplacement ou sur les mails que je n’ai pas eu le temps de traiter avant de partir. Ca m’avance et surtout je ne suis pas interrompue.

Ce serait plus confortable en business (ben oui je travaille dans l’avion et à destination, je ne pars pas en vacances moi), comme mon Président (pas juste), mais là nous étions en Premium (avec la directrice des ventes qui nous accompagnait), ce qui était déjà pas mal.

Donc 8h de vol, c’est crevant.

Pour ne pas être complètement décalquée à l’arrivée, il faut dormir un peu. 1h c’est bien.

Et surtout ne pas aller se coucher trop tôt, sinon c’est réveil à 4h du matin assuré.

Et à 4h du matin, non seulement il n’y a pas grand chose à faire mais en plus la journée est TRÈS longue ensuite.

 

Aucun risque de se coucher tôt quand on enchaine les rendez-vous jusqu’à 22h, check de la salle et finalisation des éléments pour la presse compris.

22h, ça fait 4h du matin. Autant vous dire que je n’ai jamais de mal à m’endormir.

 

Jour 2

Les premiers jours le sommeil n’est pas de grande qualité. Le corps n’intègre pas le décalage automatiquement donc le réveil à 4h du mat, c’est incontournable. Heureusement j’arrive à me rendormir.

Mon luxe en déplacement, surtout aux Antilles, c’est de pouvoir nager avant de commencer ma journée.

Petit kiff perso surtout qu’en général elles sont plutôt sympa et que je ne suis seule à en profiter.

Je pourrais aussi aller dans la mer, mais pour les longueurs je préfère la piscine.

Et je fais ce que je veux avec mes longueurs.

Hotel La Batelière, avec vue sur la mer des Caraïbes

 

Même si cela me fait lever tôt, 6h30 ce jour-là, ça me booste pour la journée.

Après tout s’enchaine :

  • finalisation des interventions avec la modératrice,
  • arrivée des invités,
  • rappel des points clés,
  • lancement de la conférence,
  • gestion du timing (compliqué quand on a un Président qui parle beaucoup),
  • interviews,
  • cocktail déjeunatoire…

Tout va très vite une fois qu’on y est, et c’est bien ainsi.

Tout le monde veut parler avec le Président, mais désolée il a un déjeuner à un autre endroit.

Hop je l’exfiltre.

Olivia Pope sort de ce corps (vous connaissez la série Scandal ?).

HA HA HA.

 

Il est parti, je mange un peu et c’est déjà l’heure de partir pour l’aéroport.

Un vol régional pour la Guadeloupe, à bord d’un ATR.

 

Moins d’une heure plus tard, on recommence, récupération des valises, Carter pour l’hôtel (le nouvel Uber local), check-in (trop long), valises dans la chambre.

La chambre de La Creole Beach

30 minutes de plage, top chrono. Même pas en mode baignade, le soleil se couche, j’ai froid. Oui j’ai froid aux Antilles.

La fatigue peut-être.

La salle de la rencontre n’est pas dans l’hôtel cette fois, alors zou, je repars.

Un dernier dîner de travail et la journée se termine bien tard.

 

Jour 3

Après mon petit kiff du matin, direction la salle alias Le Spot, un lieu de coworking très sympa, hyper tendance et unique en Guadeloupe.

Le Spot en mode rencontre XL Airways

Alors bien sûr un lieu de coworking, ce n’est donc pas adapté pour une conférence.

Tout a été ré-agencé et on a fait venir un jeune Chef martiniquais (Only Food Consulting) pour le cocktail. C’est vraiment top et surtout complètement dans notre ADN (expression de marketeurs… juste pour dire que ça nous ressemble quoi).

En Martinique on était plus institutionnel. C’est ça l’adaptation.

 

Tout s’enchaine pareil mais avec plus de tout :

  • de monde,
  • d’interviews,
  • d’ambiance…

La rencontre bat son plein

 

Et le Chef nous a régalé avec ses saveurs locales, en partie végé (ben oui, c’est moi qui choisis :)).

  • salade de patates douces (violette et orange),
  • tacos carottes de Guadeloupe, oignon, mangue et piment végétarien.
  • et des cookies au manioc et au chocolat

Une tuerie, tout simplement.

 

La presse commence à partir, je suis assaillie par les startupers, qui finissent par s’en aller aussi.

Ça y est c’est fini.

 

On se change, direction l’aéroport, encore.

Nous partirons avec 30 minutes de retard, ça va, ce sera rattrapé en vol.

Je suis exténuée, je pourrais m’endormir tout de suite, mais j’allume l’ordinateur… erreur fatale qui me gardera éveillée un bon moment.

Je n’ai même pas eu le courage de regarder un film en entier (en même temps, 127 heures, c’est hard core donc j’ai sauté pas mal de moments).

 

L’arrivée à Paris et la gestion du jetlag

Air Caraïbes

Bienvenue à Paris Orly,

Il est 6h40 et la température extérieure est de 6°C.

Voilà voilà voilà.

Je pense que je vais me cacher dans l’avion pour retrouver les 30°C que j’avais et dont je n’ai pas profité.

 

Le temps de passer les formalités et de récupérer les valises, il est 8h quand je monte dans le Cab (même pas en rêve je prends les transports).

Bilan

  • 3 jours de marathon
  • 2 fois 8h de vol
  • 2 nuits courtes et pas réparatrices
  • 6h de décalage horaire
  • 2h de sommeil « éco » dans l’avion

Je ne tiendrai pas la journée sans dormir.

 

D’habitude j’arrive plus tard et je dors un peu plus, donc j’arrive à gérer la journée mais là, ça pique trop.

Donc en arrivant, après la douche et un bon petit déjeuner (je n’en prends quasiment jamais dans l’avion, encore moins à 5h du mat’), direction le marché, comme tous les samedis… mais un peu plus lentement.

 

Petite heure à la fête du sport de l’école.

Petit Nain à la fête du sport de l'école

Je me suis gelée, la faute du vent.

Nous sommes rentrés à 12h.

Je me suis allongée… et j’ai dormi plus de 3h…

 

Les Nains étaient chez des copains donc j’ai pu prendre mon temps pour émerger. 30 minutes, au moins.

Après il faut vaincre l’envie de se recoucher donc je m’active.

J’ai fait des cookies. Pas au manioc, je n’en ai pas. Mais ils sont bons aussi.

Les cookies préférés de mes Nains, les miens

 

J’ai rangé la valise puis écrit ce billet.

Pour le dîner, c’est pizza de Mario (bien moins bonne que la mienne hein, mais pas besoin de passer du temps en cuisine c’est l’avantage), j’aurais juste à faire ma salade (j’ai quelques avocats de retard).

Ce soir, c’est sûr, je n’aurai aucun souci à m’endormir.

 

Vous aimerez peut-être

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.