Caraïbes

Valladolid et 5 autres lieux incontournables dans le Yucatán

20 juin 2018
Les ruelles colorées de Valladolid au Mexique

C’est dans le cadre de mon travail que je suis partie quelques jours au Mexique, plus précisément dans le Yucatán, à l’est, bordé par la mer des Caraïbes. La péninsule comprend 3 états : Quintana Roo, Campeche et le Yucatan (quelle originalité :)).

Je ne vous conseillerais évidemment pas de partir 4 jours aussi loin, c’est bien trop court. Ça l’était déjà en 2008 quand j’y avais passé une semaine avec Népoux. Mais je peux quand même vous raconter 6 lieux incontournables à caler dans toute découverte mexicaine : Valladolid, Las Coloradas, Rio Lagartos, Nuevo Xcán, Ek’Balam et Playa Del Carmen.

Pour découvrir ce côté du Mexique, il faut s’envoler vers Cancún, à un peu moins de 11 heures de vol de Paris.

Visite guidée.

 

n°1 : Valladolid

Fondée en 1545 par le conquistador Francisco de Montejo, Valladolid est la 3e ville du Yucatán. Celle que l’on surnomme la « Sultane de l’Orient » est un subtil mélange de culture maya – elle a été construite à l’emplacement du centre de cérémonie maya de Zaci – et d’architecture héritée des colons espagnols avec pas moins de  7 églises disséminées dans la ville.

Au centre de Valladolid se trouvent le très joli parc Francisco Cantón Rosado et la cathédrale San Servació.

 

Aux abord de la place,  de nombreuses maisons colorées, toutes plus belles les unes que les autres, se côtoient.

Le rêve pour une blogueuse mode. Bon ok, pour moi aussi 🙂

 

Au bout de ce paradis coloré, on découvre l’église et le couvent San Bernardino de la Sierra qui datent du XVIe siècle. Juste devant de grandes pelouses, des enfants qui jouent et les lettres – colorées – de Valladolid.

 

Dans cette ville, comme dans tous le pays, on trouve des Mini Super, magasins d’alimentation locaux. Celui-ci, croisé sur le chemin du retour, était particulièrement photogénique.

 

Cette ville a été mon coup de coeur, même si elle est loin de la mer. J’aurais aimé y passer plus de temps pour vraiment m’en imprégner. J’y retournerai sûrement un de ces jours notamment pour aller voir le cenote à proximité.

 

n°2 : Le Lac Rose de Las Coloradas

J’ai un peu hésité à conserver le Lac Rose dans les incontournables. Plus à cause de l’accueil que pour le Lac en lui-même…

Bon je vous raconte quand même.

Pour voir le fameux Lac Rose, il faut se rendre dans le village de Las Coloradas dans le Parc Naturel de Rio Lagartos, dans le Yucatán. L’accès est payant depuis environ un an – les propriétaires ont compris que les touristes étaient une source de revenus complémentaires à développer/exploiter -. Il faut donc s’acquitter d’un certain montant auprès d’hommes postés devant le site qui vous « encadrent » le temps de la visite.

Passé l’étonnement, on s’avance.

Ce lac est bel et bien rose, et ce n’est pas chimique !

Le lac Rose à Las Coloradas dans le Yucatan au Mexique

 

Cette couleur incroyable vient en fait du mélange d’algues rouges, de plancton et de minuscules crevettes qui se développent dans cette eau très salée.

En fait, nous sommes dans une mine de sel.

 

Une très grosse mine d’ailleurs, puisque l’entreprise qui gère les lacs en produit 500 000 tonnes par an. Complètement inattendu.

De nombreuses mesures ont été prises pour protéger ce site et son sel : interdiction de marcher dans le lac, de faire voler un drone (suite à une chute de l’un d’eux qui a ruiné toute une production à cause du lithium de la batterie). C’est normal, le sel se retrouve ensuite dans les assiettes, il faut donc le préserver.

Ce qui est plus difficile à comprendre, ce sont les nouvelles interdictions qui arrivent au bout de quelques minutes : rester grouper, reculer… Finalement les « gardes » mettent fin à la visite au bout d’à peine plus de 10 minutes. Sans explication. C’est assez frustrant surtout quand on a fait 3h de route.

 

n°3 : Le Parc Naturel de Rio Lagartos

A proximité du Lac Rose se trouve  le petit village pêcheurs de Rio Lagartos. C’est de là qu’on peut prendre un bateau pour une balade dans le Parc Naturel du même nom, à la recherche des flamants… roses (oui il y a un thème dans cette matinée :)).

 

Vu le nombre de bateaux qui attendent les clients, nous avons eu la chance de n’être de 3 ou 4 bateaux de 8 places à naviguer en même temps dans le parc. Du coup, tout est très calme, zen et on peut s’approcher des pélicans et autres oiseaux sans qu’ils s’envolent trop vite. Il parait qu’il y a aussi des crocodiles mais ils n’ont pas montré le bout de leur nez.

 

Quelques petits groupes de flamants profitent du calme ambiant mais c’est tout au bout que se trouve le plus intéressant. On les voit de loin car ils sont nombreux. Mais on réalise que ce sont des bébés flamants en s’approchant un peu plus. Ils sont encore blancs, car ils n’ont pas encore mangé assez de crevettes pour être roses, et sont regroupés dans des « nurseries » sous la supervision de quelques adultes !

Le Parc Naturel de Rio Lagartos au Mexique

C’est vraiment un joli spectacle.

 

n°4 : Nuevo Xcán

La grotte souterraine

Nuevo Xcán est située dans la municipalité de Lázaro Cárdenas dans l’état du Quintana Roo.

Après un long chemin chaotique qui met les estomacs à rude épreuve et quelques minutes de marche dans la forêt, on arrive à proximité d’une grotte souterraine. Pour y pénétrer, le casque et le gilet de sauvetage sont obligatoires. Avant de partir dans l’infra-monde (le monde du dessous, des morts – mais pas l’enfer, c’est là où les Mayas vont quand ils meurent -), un rituel chamanique est organisé. J’avoue y avoir été peu sensible car je ne comprends pas ce que cela signifie.

Dans la grotte, la lumière se raréfie puis disparaît complètement. On avance grâce à nos lampes frontales, courbé en 2 dans un premier tunnel. C’est le seul moment où nous ne tient pas debout.

N’étant pas particulièrement fan de spéléologie, ça me va bien.

Premier passage dans l’eau, jusqu’à la poitrine. Puis on ressort. Le guide montre les stalactites, les chauve-souris, raconte l’histoire du lieu… puis propose de méditer quelques minutes. Tout le monde éteint sa lampe. Je ferme les yeux puis les rouvre, pour voir si je finis par m’habituer à l’obscurité. Et bien non, il n’y a pas une seule once de lumière, donc impossible pour les yeux de distinguer quoi que ce soit. C’est assez troublant.

Puis l’exploration reprend jusqu’à une autre partie avec suffisamment d’eau pour… nager. C’est très agréable car il n’y a aucun bruit, à part le nôtre. Quelques petits poissons passent. On apprend qu’ils sont aveugles et qu’ils se nourrissent de ce que les chauve-souris ramènent de l’extérieur et font tomber, d’une manière ou d’une autre :). Le guide propose alors une deuxième méditation, dans l’eau. Je sais que je vais avoir froid donc je préfère me mettre sur un rocher. Les lampes s’éteignent. Pas besoin de fermer les yeux, la nuit est profonde. La sensation de quiétude est assez indescriptible.

Il est déjà temps de retourner au soleil. Je n’ai pas d’images à vous montrer car sans go pro ou caisson/pochette étanche, impossible de prendre téléphone ou appareil. En tout cas, si vous avez l’occasion d’y aller, n’hésitez pas.

 

Le cenote

L’exploration de l’infra-monde se poursuit dans un cenote de l’autre côté de la route, à quelques minutes de là.

Mais kesako un cenote ou dzonot en maya ?
Ce sont des puits naturels souterrains. On en compte plus de 10 000 rien que dans la péninsule.

On peut dire que le cenote est une particularité du Yucatan. Aujourd’hui lieux de loisirs et très recherchés par les touristes, ils constituaient autrefois la principale source d’eau douce pour les Mayas qui les considéraient comme sacrés. Bon du coup ils y faisaient des sacrifices, ça c’était moins bien.

Pour descendre dans ce cenote, deux possibilités : les escaliers ou le rappel. Je n’étais pas hyper rassurée (cf photo 2) – c’est haut quand même – mais une fois les pieds sur la paroi, c’était cool.

 

Ce n’est certes pas le plus joli cenote du Yucatán. Je m’attendais à une eau translucide, elle était plutôt trouble, peut-être me baigner, il n’y avait pas assez d’eau… En revanche, j’ai adoré y descendre en rappel et de partager ce moment avec des membres de la communauté Maya.

 

n°5 : Les hamacs de Ek’Balam

Le tissage de hamac est une activité répandue chez les Mayas. Sa fabrication est encore artisanale et traditionnelle au Mexique et plus particulièrement dans la Péninsule duYucatán où il sert encore de lit pour de nombreuses familles.

Les métiers à tisser sont disposés devant les maisons. En général c’est la mère qui s’en occupe mais les enfants apprennent très vite la technique et aident. Ils sont résistants et très colorés. J’en aurais bien achetés pour remplacer tous les lits chez moi… Je suis sûre que les Nains auraient adoré !

 

Tout était calme autour de cette maison, dans ce village. Quelques enfants jouaient dehors. Un monsieur est passé à vélo.

Je l’ai trouvé très élégant.

 

n°6 : Playa del Carmen

Playa del Carmen est un village maya, bien connu des touristes pour ses longues plages de sable fin qui bordent la mer des Caraïbes. Elle est située dans l’état du Quintana Roo dans la péninsule du Yucatán.

 

L’hôtel Viva Wyndham Maya

Situé sur Playacar, à Playa del Carmen, cet hôtel comprend 600 chambres, 5 restaurants et de nombreuses activités terrestres et nautiques. Impossible de s’ennuyer !

Un de mes rituels en déplacement, quand j’ai un peu de temps et que la destination le permet, c’est de me lever tôt pour marcher sur la plage déserte, nager seule dans la piscine (ça c’est quand même le kiff intégral) puis dévorer le petit déjeuner.

Résumé en images.

 

Cet hôtel est grand mais bien agencé,  les bâtiments sont jolis, les allées ombragées, la déco est bien pensée. Plusieurs piscines permettent de satisfaire toutes les envies : une grande pour tous, une calme uniquement pour les adultes et une pataugeoire avec un taud pour protéger les bébés (c’est simple et en même temps génial, je n’avais jamais vu cela ailleurs d’où ma précision)…

 

L’hôtel Viva Wyndham Azteca

Le Viva Azteca est à 10 minutes à pied du Maya. La décoration est plus recherchée, c’est plus petit.

 

Deuxième rituel plage, nage, petit-déjeuner.

 

Fundores Park et la 5e avenue

A première vue, Playacar est un mix d’hôtels et de très belles maisons. En regardant mieux, on découvre bien plus que ça : des statues d’un goût, particulier, quelques vielles pierres entre 2 maisons et un peu plus loin, les ruines du petit temple maya de Xaman-Ha très peu visitées. C’est dommage de ne pas y faire un tour d’autant qu’on y accède très facilement et gratuitement.

 

A quelques mètres de là se trouve Fundatores Park, la place touristique de Playa del Carmen. La première chose qu’on voit, c’est l’immense statue de bronze, Portal Maya 2012, réalisée par l’artiste mexicain Arturo Taravez.  Juste à côté, de nouvelles lettres colorées ! Il y a beaucoup de monde.

 

Je continue ma balade vers la Quinta Avenida (5ème avenue), LA rue touristique de Playa Del Carmen avec ses bars branchés, ses boites de nuit, ses boutiques de souvenirs mais aussi de marques locales et internationales. La rue principale n’a rien de fou mais certaines impasses sont bien jolies. J’ai même trouvé une immense fresque digne des meilleurs artistes de street-art.

 

Voilà, c’était court mais intense et ça m’a donné envie de retourner au Mexique avec Népoux et les Nains. Ce pays est un trésor culturel avec en plus des plages de rêve (bon là il y avait les sargasses mais ça ne devrait pas durer).

 

Comme je vous le disais au départ, j’ai fait ce voyage dans le cadre de mon travail : j’accompagnais un blogtrip organisé en partenariat entre ma compagnie, les hôtels Viva Wyndham, l’office de tourisme du Mexique, l’agence Travel Insight et l’agence touristique Totonal spécialisée dans les expériences authentiques et éco-responsables.

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