Hello, Hello,
Il était temps que je vous raconte ! Après le guide pratique et mes conseils, bienvenue à Tokyo où nous sommes restés 5 et 2 jours.
On a atterri au cœur de cette mégapole avant de partir explorer d’autres régions du Japon, et on y est revenus pour boucler le voyage en beauté.
Pendant ces 7 jours, on a vécu le Japon dans toute sa diversité : entre temples paisibles, ruelles bouillonnantes, art immersif et gyozas brûlants. On a mangé froid sous la clim, on s’est perdus dans le métro, on a marché sous 38 °C… et on en redemandait encore.
Et puis il y a eu Nikkō, la pause bienvenue. Après l’effervescence de Tokyo, cette parenthèse spirituelle, nichée dans les cèdres, nous a permis de perdre quelques degrés.
Voici, jour après jour, ce qu’on a vu, mangé, découvert, aimé (ou pas), à Tokyo avec nos ados.
Et si c’était à refaire ? On referait tout pareil.
En mieux peut-être (on vous laisse éviter nos erreurs 😉).
Carte de Tokyo et itinéraire
- Jour 1 : Asakusa et sushi du soir
- Jour 2 : temples, sanctuaires et Shibuya
- Jour 3 : Odaiba, Teamlab et feu d’artifice
- Jour 4 : escapade nature à Nikkō
- Jour 5 : culture pop et Kodokan
- Jour 6 : Shinjuku
- Jour 7 : souvenirs
- Jour 8 : vider la Suica
- Bilan après 7 jours à Tokyo avec des ados
Jour 1 : premiers pas à Asakusa et sushis du soir
Pourquoi Asakusa est idéal pour commencer
Asakusa, c’est notre quartier chouchou !
Situé dans le nord-est de Tokyo, Asakusa est le quartier idéal pour débuter en douceur : il est traversé par la rivière Sumida, possède un parc juste à côté et surtout un des plus beaux temples, le Senso-ji. On y trouve aussi de nombreuses boutiques artisanales. Bref on a adoré !
Première expérience sushi chez Sushiro
Il est déjà 19 h quand on sort du métro proche de notre appartement. Il fait encore chaud et humide donc on est contents de ne pas être arrivés à 14 h pour faire les 10-15 minutes de marche avec nos valises.
L’appart est petit et pas très avenant mais la literie a l’air propre et correcte donc on va faire avec. De toute façon on n’a pas vraiment le choix !
Pas envie de chercher le supermarché du coin, on a fait simple : Sushiro, notre premier sushi tournant. Tout se commande sur une tablette, par groupe de 4 commandes en même temps. Le temps que chacun comprenne à peu près ce qu’il y a à manger, le premier a fini ses assiettes et le dernier n’a pas encore commandé ! Sushiro n’est pas le meilleur sushi tournant japonais, mais c’est un très bon rapport qualité prix. Bon là on s’est lâchés donc on en a eu pour 54€ à 4, ce qui est beaucoup pour cette gamme au Japon.
Vous le savez, si vous êtes là depuis plusieurs années, je suis végétarienne. Mais, comme en Polynésie, je me suis autorisée quelques écarts poissonneux pour vivre la culture nippone. Pas au point d’intégrer porc, bœuf et poulet à mes repas, ni de manger du poisson à chaque repas mais un voyage au Japon sans sushis n’aurait pas eu la même saveur.
Jour 2 : temples, sanctuaires et premier choc thermique
On s’est réveillés en sueur et en pleine forme à 1 h 30 du matin !!!
Paie ton jetlag et de ne pas avoir laissé la clim.
Rendormis par intermittence, on lâche l’affaire avant 7 h. Autant se lever et s’immerger dans notre premier temple, le Senso-ji !
Senso-ji et culture bouddhiste
Fondé au VIIe siècle, le Sensō-ji est le plus ancien temple bouddhique de Tokyo. Il est dédié à Kannon, la déesse de la compassion, et reste l’un des lieux les plus visités du Japon, aussi bien par les croyants que par les curieux.
La visite commence par la célèbre porte Kaminarimon, avec sa gigantesque lanterne rouge. On remonte ensuite la rue commerçante Nakamise, déserte à cette heure-ci (et c’était top comme ça), mais très bien aussi pour grignoter ou ramener un souvenir le reste du temps. À l’arrivée, le bâtiment principal du temple impressionne par sa taille, son toit courbé et l’ambiance qui y règne : encens, prières, cloche qu’on fait sonner, purification à l’eau…
C’était vraiment parfait pour commencer notre immersion dans la culture japonaise.
Les photos sont interdites à partir du moment où il y a un toit donc on photographie uniquement l’extérieur. Pour le reste, on observe les quelques Japonais présents. 2 inclinaisons, 2 tapes dans les mains, une prière plus ou moins longue et une dernière inclinaison.
Quelle différence entre un temple et un sanctuaire au Japon ?
C’est LA question !
🛕 Un temple (寺, tera ou oji) = bouddhique
- On y prie Bouddha ou des divinités bouddhistes (comme Kannon, déesse de la compassion).
- On y trouve souvent : une cloche, des statues de Bouddha, de l’encens, un cimetière.
- Exemples : Sensō-ji à Tokyo, Kinkaku-ji à Kyoto.
⛩️ Un sanctuaire (神社, jinja) = shintoïste
- On y honore des kamis, les esprits de la nature ou les ancêtres.
- On y trouve : un torii (portail rouge), une cloche à tirer, de l’eau pour se purifier, pas de cimetière.
- Exemples : Fushimi Inari à Kyoto, Meiji-jingū à Tokyo.
Direction Shinjuku
On se dirige vers le Meiji-jingū près du Yoyogi parc à Shinjuku. Pour y parvenir, il faut déjà comprendre où prendre le métro… pas facile. On n’est pas encore très dégourdis. En chemin on tombe sur Don Quijote, un grand magasin avec… tout, des kit kat au macha aux sacs de luxe.
On a pris 2 choses qui seront indispensables pour notre séjour : 4 ventilateurs portables rechargeables et 1 parapluie anti UV pour moi. Rose 😁. Je n’aurais VRAIMENT pas vécu le même voyage sans.
Après un temps jugé interminable et 4 engueulades sur le fait que tout ça n’était pas suffisamment préparé (et ce n’est que le début), on trouve notre station et hop on arrive à Shibuya. Le temple est à côté de la sortie mais il faut remplir les estomacs des jeunes affamés (ça fait presque 3 heures qu’on est levés). Direction Starbucks dans le quartier d’Harajuku à 10 min de là, dans la rue Onomote Sando (la rue des boutiques). Pas très japonais me direz-vous, mais là on est dans l’urgence plus que dans la découverte.
Une fois rassasiés, on revient en arrière face à l’immense torii blanc qui marque l’entrée de ce lieu sacré.
Meiji-jingū, sanctuaire shinto au cœur de la ville
Situé au cœur de Tokyo, Meiji-jingū est l’un des temples les plus importants et les plus visités de la ville. Construit en l’honneur de l’empereur Meiji et de l’impératrice Shoken, le temple est une oasis de tranquillité et de spiritualité au coeur d’un vaste parc.
Il n’y a pas énormément de monde à l’entrée.
L’allée qui monte légèrement vers le sanctuaire est bordée d’arbres, ce qui permet d’être une bonne partie du chemin à l’ombre. On croise successivement une exposition de fûts de sakés face à des tonneaux de vins de bourgogne et d’autres toriis monumentaux. Puis le sanctuaire apparaît. C’est magnifique.
Il y a beaucoup plus de monde et on commence à être fatigués par le jetlag et la chaleur, donc on ne prend pas tout à fait la mesure de l’endroit. On se dirige sans grande conviction vers le parc Yoyogi, juste à côté. Même si c’est l’un des poumons verts de Tokyo, on n’a plus envie de marcher donc on décide d’aller déjeuner.
Pour découvrir le quartier, vous pouvez faire un free tour dans Shinjuku !
Déjeuner au pôle Nord
Les Japonais aiment la clim, comme les Américains, donc certains endroits sont des congélateurs. Quand ce sont des magasins, tu peux sortir, mais au resto, soyons clairs, c’est chiant. C’est bien sûr ce qui nous est arrivé ! On s’est régalé de spaghettis aux crevettes pour les uns, au basilic pour moi, mais on était tellement gelés qu’on a fait tourner nos 2 coupe-vent pour ne pas choper la crève.
Tokyo, le paradis des boutiques
Le 18 ans voulait faire les boutiques dans le quartier donc on a suivi… mais entre le jetlag et la clim des boutiques on a rapidement lâché l’affaire (on s’endormait en l’attendant 😆 ) et on l’a laissé pour aller au carrefour de Shibuya.
Est-ce que j’ai eu peur de laisser mon fils de 18 ans seul dans Tokyo alors qu’on ne maitrisait pas du tout la ville ?
Pas du tout !
J’ai confiance en lui et surtout je sais qu’il capte plus vite que nous comment les choses fonctionnent.
Et c’est plutôt cool de se balader seul dans Tokyo à 18 ans, non ?
Quelles sont les boutiques à ne pas manquer à Tokyo ?
Les recommandations de mon 18 ans, fashion addict
- Comme des Garçons : moins cher qu’en France, sélection variée ;
- Bape : pareil que CDG pour les prix, pas personnellement fan de la marque mais de nombreux tee shirts spécial Japon ;
- Palace : pas de shop en France, ça évite de payer la livraison et prix raisonnable en période de soldes ;
- Dover Street Market Ginza : rien à voir avec celui de Paris, 7 étages avec plus de 40 marques, ÉNORME sélection, les prix aussi car majorité de marques de luxe, mais peut être très intéressant en période de soldes ;
- Kicks Lab : grosse sélection de baskets avec des prix raisonnables, premier achat à Tokyo avec une paire neuve en-dessous du prix de base, je recommande.
Celles qu’il ne recommande pas
- Stussy, Supreme : pas fan ici, les exclus sont sold out, les prix sont les mêmes, autant acheter en France ;
- Needles : grosse attente sur cette marque japonaise, mais le shop est très petit, avec une toute petite sélection, autant aller dans les magasins de seconde main avec très souvent une meilleure sélection ;
- Magasin resell (bring, je n’ai plus les noms mais ce sont les shops avec les murs de sneakers) très grosse sélection de baskets et parfois de vêtements mais prix exorbitants, aucun intérêt.
Quels sont les magasins de seconde main à voir à Tokyo
- Trefacstyle : énorme sélection, prix raisonnable également sur le luxe, pour moi le meilleur magasin de seconde main, mais souvent loin du centre de Tokyo ;
- Book Off : pareil que Trefacstyle mais on peut en trouver dans le centre ;
- 2nd street : perso pas très fan, je n’ai rien trouvé mais beaucoup de personnes en parle en bien, grosse sélection, prix très variés surtout sur le luxe qui peut être très cher ;
- Kindal : je me suis régalé, il y a de tout avec des bons prix même sur le luxe, le shop de Tokyo reste compliqué à trouver mais heureusement que j’y suis allé, je recommande ++.
À éviter Rinkan : une des plus grandes sélectionS sur le luxe, surtout Chrome Hearts, mais les prix sont lunaires. Si vous avez un très gros budget vous allez trouver votre bonheur, sinon vous perdez votre temps comme j’ai perdu le mien.
Le carrefour de Shibuya
Pourquoi le carrefour de Shibuya est à voir ?
Situé à la sortie Hachiko de la gare de Shibuya à Tokyo, c’est tout simplement le plus grand carrefour du monde avec des piétons qui traversent sur les côtés ou en diagonale. On pourrait se dire que c’est compliqué de traverser… pas du tout. Comme tout au Japon, c’est fluide. Il faut le traverser au moins une fois (on a dû le faire 2 ou 3 fois), mais je vous recommande de commencer par prendre de la hauteur pour vraiment vous rendre compte du truc.
J’avais repéré 3 bons plans pour le surplomber gratuitement (ou presque)
- Shibuya Hikarie Sky Lobby : il faut aller au 11e étage et se diriger vers les baies vitrées. C’est gratuit mais on ne ressent pas l’effervescence du lieu, il ne faut pas s’en contenter.
- Starbucks Shibuya Tsutaya: il est au 1er étage d’une des tours de la place, mais il faut prendre une consommation pour accéder à la baie vitrée en face du carrefour. Pas de problème, c’était l’heure du goûter.
- Le Pont de la Gare de Shibuya : nous n’y sommes pas allés mais c’est aussi un spot connu.
Les courses au Japon
On n’était pas hyper frais en rentrant. Problème : il faut encore aller faire des courses pour le diner et les jours à venir. On pensait encore, à ce moment-là, qu’on allait faire comme d’habitude à savoir un mix entre restaurants et repas dans les appartements…
Je vous l’ai expliqué dans mon guide pratique sur le Japon, les supermarchés ne sont pas nombreux dans Tokyo, tout le monde fait ses courses dans les 7/11 ou assimilé. On a pris le bus pour aller chez Life et on a galéré à trouver ce qui nous conviendrait pour une salade de riz ou encore des pates. On a compris le soir-même que ce serait la dernière fois. On a bien mieux mangé dans les restaurants et c’était plutôt bon marché au final !
Jour 3 : Odaiba, art immersif et feux d’artifice
Croisière Asakusa-Odaiba sur la Sumida river
Après un bon petit déjeuner dans notre boulangerie préférée, direction le port, de l’autre côté de la rivière.
Spoiler alert, ça n’a pas grand intérêt à part d’être sur l’eau plutôt que dans le métro ! Et pourtant j’adore naviguer. Je l’ai fait plusieurs fois à New York et je ne m’en lasse pas mais là, je n’ai pas été charmé. Si ça vous tente quand même, il faut vraiment réserver à l’avance car les gens qui attendaient sans billet n’ont pas pu embarquer.
Voir la statue de la liberté à Odaiba et déjeuner à Hawaï
Moins grande mais c’est bien la même
Située au sud-est de Tokyo, Odaiba est une île artificielle où les Tokyoïtes se rendent le weekend. C’est une sorte de station balnéaire urbaine, avec de nombreux centres commerciaux, des musées et une petite plage artificielle, pas dingue (ça donne envie non ?).
La vraie attraction du coin, pour nous, c’est la statue de la liberté locale en face du Rainbow bridge. Construite en 1998 en hommage aux relations franco-japonaises, elle n’était pas faite pour durer. Le public l’a adorée donc elle est restée. Ne vous attendez pas à une réplique grandeur nature, elle mesure 11,5 m de haut, soit 1/7e de l’originale.
Le petit parc autour est joli mais il faisait tellement chaud qu’on a surtout cherché l’ombre pour faire une pause. C’est là que les ados ont découvert le fanta grappe, un truc bien chimique, qu’ils ont adoré (mais peu bu, l’eau c’est la base).
Déjeuner à Hawaï
À quelques pas de là se trouve le Kua Aina Sandwich shop, un restaurant hawaïen. On a fait la queue un looooong moment, mais on a eu des places face à la baie et franchement c’était plutôt bon. Un conseil, allez-y tôt.
Teamlab Planets, incontournable pour les ados (et les autres)
L’objectif de notre journée, découvrir le Teamlab planet. Incontournable dans un séjour à Tokyo
Le concept : s’immerger, percevoir et ne faire plus qu’un avec l’art !
On suit un parcours qui permet d’aller de scénographie en scénographie, dans le noir, dans la pénombre ou au milieu d’un strombinoscope de couleurs. On marche dans l’eau, on joue avec des balles géantes, on s’assoit pour observer… c’est difficile à expliquer tant c’est multiple. On finit au milieu des fleurs et ça c’est fou.
C’est tellement bien qu’il y a beaucoup – trop – de monde sur chaque créneau. N’oubliez pas de réserver 2 mois à l’avance !!
Coût :
- Adultes (18 ans et plus) 3 800 JPY (23 €)
- Enfants (4 à 12 ans) 1 500 JPY (9 €)
- Moins de 3 ans : gratuit
Yanaka ou le vieux Tokyo
Le quartier de Yanaka est l’un des rares à avoir été épargné par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Avec ses ruelles paisibles, ses maisons traditionnelles en bois et ses petits temples discrets, c’est une plongée dans le Tokyo d’antan.
Au cœur du quartier se trouve la rue commerçante Yanaka Ginza. Bordée de petites échoppes familiales, elle mêle tradition, gourmandise et artisanat local. Nous y sommes allés notamment pour déguster un mont blanc, un dessert à la châtaigne dont les Japonais raffole (aussi) chez Le Mont Blanc. Les places étant comptées, tous ceux qui rentrent doivent consommer. Or 2 d’entre nous n’aime pas particulièrement ça, donc j’ai abandonné l’idée devant le prix (plus de 20 € pièce). Avec le recul, on aurait dû rentrer à 2 ou en manger 2 !
Quelques pas plus loin, j’ai passé pas mal de temps dans la boutique le magasin Kanechiki-en qui vend toutes sortes de thé, ainsi que des tasses ou théières pour les amateurs. J’y ai acheté mon premier Gyokuro et une jolie tasse (et ce n’est que le début).
Une soirée inattendue
Nous avons ensuite repris le métro. Le 18 ans est allé faire les boutiques, et nous nous sommes dirigés vers Asakusa. Népoux est allé rue Kappabashi, la rue de la cuisine où se trouvent pas moins de 160 enseignes. J’avais très envie d’y aller aussi mais j’étais rincée et je suis rentrée avec le 14 ans. Je le regretterai à la fin du voyage…
En passant le pont au-dessus de la rivière Sumida, nous avons vu beaucoup plus de monde que d’habitude et surtout des barrières pour diriger la circulation et des policiers. Il était 17h45…
Festival de feux d’artifice : ce qu’on n’avait pas prévu
Un peu d’histoire
Le trouve son origine au XVIIIe siècle, sous l’époque d’Edo. Il a été organisé pour la première fois en 1733 sur ordre du shogun Tokugawa Yoshimune, dans un contexte de famine et d’épidémie. Ce feu d’artifice était alors à la fois un rite de purification et un hommage aux âmes des victimes, mais aussi une manière d’apporter un peu de réconfort à la population. Depuis, la tradition s’est perpétuée et ce festival est devenu l’un des plus anciens et emblématiques du Japon.
Notre soirée sous les feux d’artifice
Une fois dans notre appartement, nous avons attendu tranquillement que les 2 autres rentrent, pensant que le festival commençait à 21 h…
Erreur N°1, cela commençait à 19 h.
Népoux nous a appelés vers 18 h 30 pour nous dire que de nombreuses stations de métro étaient fermées et qu’il était impossible de traverser notre pont ! Il ne savait pas comment rentrer. Pareil pour le 18 ans. Ils ont bien galéré et beaucoup marché mais ont fini par arriver (ouf).
On voyait un peu les feux d’artifice de notre balcon mais ça manquait d’ambiance. Nous avons donc suivi la foule jusqu’au pont de Sumida (à 10 min de chez nous). Là, nous avons compris qu’en attendant, nous pourrions passer sur le pont au sein d’un groupe défini par la police. L’idée est que le plus grand nombre puisse profiter d’une des plus belles vues sur le feu d’artifice. Il est néanmoins interdit de s’arrêter pour faire des photos. On a essayé, on a vite été sommés d’avancer.
C’était top mais comment on rentre maintenant qu’on est de l’autre côté ?
Erreur n°2, se poser la question avant !
Deux solutions :
- attendre qu’ils rouvrent le pont… environ 1 h après ;
- marcher jusqu’au prochain pont ouvert… un passant nous a dit 20 minutes… OK on avance… c’était interminable et on n’en voyait pas le bout. Quand on est repassés devant notre pont, il était ouvert…
Les garçons ont mangé des brochettes sur le chemin avec le peu d’argent liquide qu’on avait sur nous. Voyons le bon côté de choses, on a bien dormi 😀
Jour 4 : escapade nature à Nikkō, à ne pas manquer
Pourquoi il faut aller à Nikkō ?
Tokyo est une ville gigantesque et épuisante en début de séjour, nottamment à cause de la chaleur. Après 3 jours intenses, ça fait du bien de quitter l’effervescence et de perdre une dizaine de degrés.
Pour nous y rendre, nous avons pris le train SPACIA X, une expérience en soit ! Tout confort, comme dans tous les trains de cette catégorie, très propre et avec des sièges qui pivotent pour être toujours dans le sens de la marche ! Malin. Attention cependant à la clim, hyper forte à certains endroits. Népoux y a laissé sa voix pour près d’une semaine.
Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, Nikkō permet de découvrir un Japon spirituel, niché au cœur d’une forêt de cèdres, sur les pentes d’une montagne. Le site s’étend à flanc de colline, avec temple et sanctuaire construits sur des terrasses successives, reliées par des sentiers et escaliers de pierre.
Depuis la gare, on rejoint, en bus ou à pied, le pont Shinkyo, reconnaissable avec sa couleur rouge, symbole de l’entrée dans le monde sacré. La montée commence ensuite, mais un petit café sur le côté nous invite à une première pause pour savourer un matcha et quelques douceurs. C’est là que j’ai décidé d’arrêter le matcha… pourtant j’en bois chez moi mais je crois que j’en mets tellement peu que je ne me rendais pas compte réellement du goût 😯
Temples et spiritualité
On reprend notre ascension jusqu’au Rinnō-ji, un temple bouddhique fondé au VIIIe siècle, connu pour ses trois grandes statues de Bouddha, protectrices des montagnes de Nikkō. On ne s’y est pas attardés, mais on a fait notre premier véritable temizu, ou chōzu selon les régions, sous le temizuya, le bassin d’eau prévu à cet effet à l’entrée des lieux sacrés.
C’est un geste de purification symbolique avant d’entrer dans l’espace sacré. La gestuelle traditionnelle est codifiée :
- on prend la louche de la main droite pour verser de l’eau sur la main gauche,
- on change de main pour rincer la main droite,
- on verse un peu d’eau dans la main gauche pour se rincer la bouche (sans boire ni recracher dans le bassin),
- enfin, on laisse couler l’eau sur la louche pour la rincer avant de la reposer.
C’est là que j’ai acheté mon carnet de goshuins.
On est ensuite montés jusqu’au sanctuaire Tōshōgū, chef-d’œuvre de l’art shinto à la décoration foisonnante et dédié à Ieyasu Tokugawa, le fondateur du shogunat. L’ascension est un peu raide parfois, mais chaque palier réserve une surprise : lanternes de pierre, dragons sculptés, portails ornés d’or…
Il y a beaucoup de monde, on piétine un peu.
Pour re descendre, on a choisi de prendre le bus, en mode fainéants (on assume à fond).
Se désaltérer au Japon
Nous avons bu des litres d’eau tout au long de nos journées.
Je remplissais nos gourdes avec une bouteille de 2 litres achetée au Kombini le matin, ce qui faisait à peu près 2 heures ! Le reste de la journée, nous les remplissions dans les restaurants et on achetait des bouteilles à quelques centimes dans les distributeurs qiu’on trouve vraiment partout. On pouvait aussi acheter de l’eau avec une solution de réhydratation intégrée – dont on a tous eu besoin à un moment donné – et d’autres boissons moins saines, à peine plus chères.
La France devrait prendre exemple.
Entre 2 litres d’eau, ils ont goûté des trucs bien dégueu comme le coca pêche et le fanta grape.
Pause gourmande à base de gyozas
Chaque jour était une découverte culinaire. À Nikkō, j’avais envie de gyozas , donc on a cherché sur Tripadvisor et hop nous voilà chez Gyoza-No Umechan, le meilleur rapport qualité-prix de notre vie. On s’est régalé de gyozas et de ramens pour quelques yens (moins de 10 euros par personne) ! C’était indécent tellement c’était bon.
La salle est petite, comme souvent, il faut venir tôt ou être patient (on a souvent été patients), mais ça vaut vraiment le coup.
Glaces au pudding & cheesecake
Après les gyozas, on a cherché un dessert ailleurs. On a goûté de la glace au pudding dans une boutique trop jolie… bon… rien de fou. Puis j’ai acheté un cheesecake chez Cheese garden. On n’avait vraiment plus faim, donc on l’a gardé pour le dessert du dîner, et on s’est régalés.
Balades à la fraiche
La nuit tombait à notre retour à Asakusa. Après la journée sous le soleil, on appréciait tous la relative fraicheur du soir.
Okonomiyakis & monjya
L’appétit est revenu le soir (si, si), on a décidé de tester les fameuses omelettes japonaises, les okonomiyakis, et pour moi un monjya végé. Les 2 plats sont préparés sur une plaque chauffante devant nous. C’est assez long, on crève de chaud (on avait déjà chaud sans rien, alors je vous laisse imaginer avec une plaque chauffante…) mais c’est hyper bon.
Le seul truc qu’on n’avait pas anticipé ,c’est que c’est hyper copieux !! Heureusement qu’on avait des ados pour finir les plats ! Ils n’ont pratiquement rien laissé (et moi j’aurais pu rouler en sortant).
Sur le chemin du retour, on a croisé un influenceur local (je n’en sais rien mais on n’a pas compris ce qu’il faisait).
Jour 5 : culture pop, torii rouges et Kōdōkan
La propreté des toilettes publics
Ce matin-là, je suis allée aux toilettes dans le métro (le métro !!!).
Tout le monde parle des jets d’eau pour se nettoyer, de la musique, de l’air – tout y est je confirme – mais le plus dingue, c’est la propreté ! Et la plupart du temps il y a une sorte de chaise haute pour déposer les bébés. Dingue je vous dis !
Hie-jinja, une alternative au Fushimi Inari
Tout le monde a envie de voir les milliers de torii rouges de Fushimi Inari. Moi aussi, mais pas trop le monde qui s’y rend chaque jour. Alors j’ai cherché des alternatives.
Il y en a 4 :
- Hie-jinja (Tokyo, Akasaka) : une version citadine et bien plus petite. Parfaite pour ceux qui n’ont pas prévu de passer par Kyoto.
- Nezu-jinja (Tokyo, quartier de Bunkyō) : encore peu connu des touristes. Un petit tunnel de torii rouges dans un jardin.
- Motonosumi Inari-jinja (Yamaguchi) : enfilade spectaculaire de 123 torii descendant jusqu’à la mer. C’est l’un des plus beaux spots du Japon côté paysage.
- Takayama Inari-jinja (Préfecture d’Aomori) : dans le nord du Japon. Ce sont plusieurs chemins bordés de torii, dans un cadre très nature.
Nous sommes allés visiter le Hie-jinja, complètement inattendu entre les gratte-ciels d’Akasaka. C’était très agréable car nous étions quasi seuls au milieu des portes rouges et aussi dans le reste du temple. Cela n’a objectivement rien à voir avec les toriis de Fushimi Inari mais c’était très chouette pour les photos.
Metoa, un restaurant australien à Ginza
Nous avons pris la direction de Ginza. Comme il faisait très chaud, on a vite entrepris de trouver un endroit pour le déjeuner et se rafraichir. On a atterri dans un restaurant australien, hyper beau, hyper blanc… et plus cher qu’un bouiboui japonais.
Akihabara et machines à gashapon
On a passé un bon moment à regarder, puis à tester les machines à pince pour tenter d’attraper des peluches (sans grand succès, contrairement à la petite fille à côté de nous). On a enchaîné avec les gashapon, ces distributeurs de mini figurines surprises qu’on actionne en tournant une manette.
Fun fact : vous savez pourquoi ça s’appelle comme ça ?
Parce que c’est l’onomatopée japonaise qui décrit le son de la machine !
- gasha : c’est le bruit que fait la manivelle quand on la tourne.
- pon : c’est le bruit de la capsule qui tombe.
Ce nom est devenu tellement populaire au Japon qu’il désigne aujourd’hui toutes les petites machines à figurines surprises, souvent alignées par dizaines dans les boutiques, les gares ou même les halls d’hôtel. On ne sait jamais exactement ce qu’on va avoir… et c’est justement ça qui rend accro !
On a aussi passé du temps dans un immense magasin d’électronique (l’enfer) et dans une salle de jeux sur plusieurs étages : jeux de rythme, bornes rétro, écran géant… il y a autant de jeunes que d’adultes, c’est bruyant, lumineux… Faut le voir mais pas y rester trop longtemps.
Le Kōdōkan, incontournable pour les judokas
Pour finir la journée, nous avons encore fait plusieurs groupes. Le 18 ans nous avait déjà lâché pour faire ses boutiques, j’avais envie d’aller faire du shopping à Asakusa et Népoux et le 14 ans sont allés au Kodokan.
Kodo quoi ?
Le Kōdōkan, c’est le berceau du judo, fondé par Jigorō Kanō en 1882.
Népoux, ceinture noire de jujitsu, avait hâte de découvrir ce lieu mythique. Si vous avez un kimono, votre passeport de judoka et une licence en cours de validité, vous pouvez participer à une séance libre. On trouve un partenaire, on s’échauffe, on travaille quelques techniques, puis les randoris (combats souples) s’enchaînent. Des professeurs circulent, observent et n’hésitent pas à corriger. Une expérience unique !
Il en a profité pour s’offrir une nouvelle ceinture à la boutique du Kōdōkan. Mais petit conseil : il existe aussi une autre boutique bien connue des judokas, au 1er étage d’un immeuble juste à côté. Moins chère, bien fournie, et parfaite pour compléter son équipement ou ramener un souvenir – encombrant – à prix plus doux.
C’est la fin de notre première étape à Tokyo !
C’était intense, on a adoré et c’était dur de quitter cette ville mais on avait hâte de voir la suite. Et puis on est revenus pour finir en beauté.
Jour 6 : Shinjuku, nous voilà
Le chat géant de Cross Shinjuku Vision
On l’avait laissé de côté exprès au début. On dépose les valises à l’hôtel APA à 4 minutes de la sortie ! Je crois que c’est l’hébergement que j’ai le moins aimé de tout le séjour, même si on a 2 chambres et que ça fait du bien. Elles sont vraiment petites, avec de la moquette épaisse au sol, pas de place pour ranger les valises et une immense télé dont on n’a que faire. Pas grave… on va juste y dormi.
On est très bien placés pour visiter Shinjuku. C’est très différent d’Asakusa. On est entourés d’immeubles hauts, de boutiques en tout genre… après la surf attitude d’Izu et la poésie des Alpes japonaises, c’est un peu déroutant mais c’est bien de changer. Sur notre chemin vers la boutique de thé Ippodo, on croise le chat géant, qui miaule, baille ou dort toute la journée sur un immense écran 3D en haut d’un immeuble à Cross Shinjuku Vision, en face de la gare de Shinjuku. Tout le monde s’arrête pour filmer. C’est une star !! C’est juste à côté d’un grand magasin type Galeries Lafayette où se trouve un corner avec le thé que je cherche.
La rue Omoide Yochono
On enchaîne avec le dîner dans une des ruelles truffées de tout petits restaurants, les izakayas, servant essentiellement des brochettes et avec parfois seulement quelques places au comptoir juste devant le chef : Omoide Yochono.
Certains restaurants ont des salles à l’étage, il ne faut pas hésiter à demander même si toutes les places au niveau de la rue.
C’est ce que nous avons fait et nous n’avons pas eu à attendre pour être installés. Le menu, en anglais, t’explique les règles pour manger ici :
- les places étant peu nombreuses, tu dois payer un « droit d’entrée » de 300 yens par personne (moins de 2 euros) ;
- Il faut commander pour un minimum de 300 yens par personne.
Le menu tient sur un recto-verso : des yakitoris de porc et de poulet (avec chacun différentes options : avec ou sans oignon, langue, cartilage… 🤢 et des légumes mais pas super sexys (les champignons et poivrons verts étaient les plus appétissants).
Je me doute que les légumes sont cuits au même endroit que les brochettes, donc je m’abstiens et commande une assiette de tomates, une de concombre et des pois de soja verts (edamame). Les garçons se sont régalés et tout le monde a piqué dans mes légumes !
Il est recommandé de venir tôt (vers 18 h) ou à partir de 21 h sous peine de devoir attendre, ce qui n’est pas très confort entre l’étroitesse de la rue et les odeurs de barbecue ! Nous sommes arrivés à 18 h 30 et avions fini à 19 h 30, ce qui était parfait pour profiter de la soirée.
Mission souvenirs
Premier arrêt chez « Loft » aperçu dans un post IG. Il faut prendre un train et nous dépêcher car ils ferment à 21 h (très tard pour le Japon). On y trouve beaucoup de choses (papiers japonais, vaisselle, gadgets…). J’ai passé beaucoup de temps au rayon thé… pour finalement acheter du saké !
On a enchaîné avec Don Quijote à quelques mètres de là. Il y a beaucoup, beaucoup plus de choses, comme je l’avais découvert dans notre premier séjour à Tokyo. Je pensais trouver des pépites kawaii mais il y a beau avoir du choix, une seule Hello Kitty en kimono m’a fait de l’œil. Je n’ai en revanche pas pu m’empêcher de dévaliser le rayon kit kat, un incontournable du Japon ! Matcha évidemment, et aussi fraise, cheesecake, biscuit et saké ! Spoiler alert, je n’ai pas du tout aimé, beaucoup trop sucré !
Jour 7 : dernier jour à Tokyo en famille
Acheter de la céramique !
J’avais repéré plusieurs boutiques mais certaines sont trop loin ou fermées le mardi (n’attendez pas le dernier jour si vous avez des envies précises). Il n’en reste que 2 sur ma liste : Dengama dans le quartier d’Asakusa et Kokemi à Ginza. Pas du tout au même endroit, mais je compte bien trouver mon bonheur dans la première boutique.
Comme on voulait retourner à Asakusa pour quelques autres souvenirs, on commence par là.
40 minutes de métro plus tard, nous zigzaguons à travers la foule bien trop dense dans l’allée qui mène au Senso-ji. Il fait trop chaud, je ne trouve rien et nous repartons bredouilles, mais plein d’espoir (enfin moi) pour Dengama à quelques pas de là. Malheureusement la boutique est fermée pour 4 jours de vacances ! La journée ne commence pas hyper bien et le temps passe donc on file à Ginza, à 30 minutes de métro. J’y trouve quelques tasses à rapporter. C’est frustrant car le Japon est réputé pour la céramique, j’aurais dû m’en préoccuper avant.
Et un maillot de foot
On file vers la boutique Adidas la plus proche. Elle est dans un centre commercial, Ginza Six, très axé marques de luxe. Pas grand intérêt à priori, si ce ne sont les chats géants en combinaison de l’artiste Kusama Yayoi, suspendus dans le hall principal. À moins d’être amoureux du style, pas de quoi faire un détour mais si vous êtes dans le coin, ça se laisse regarder.
En revanche pour Adidas, c’est chou blanc car on est plutôt dans la concept store. On le trouvera un peu plus loin.
Les meilleurs gyozas de Tokyo
Pour la dernière journée, on a cherché des bonnes adresses sur ce qu’on a le plus aimé ! On commence par des gyozas dans un petit restaurant de Shinjuku, Kakekomi gyoza. C’était vraiment un coup de bol, à 15 min de l’hôtel. La salle est petite, on commande sur une tablette entre plusieurs types de gyozas carnés (frit, karangere) et donc végé : épinard/viande de soja et surtout l’incroyable miel/moutarde avec des cacahuètes ! Un délice qui existe dans les 2 versions. On a tellement aimé qu’on en a repris !
Mon souvenir perso : un tatouage japonais
L’après-midi on a fait 3 groupes : le Grand a retrouvé une copine japonaise, Népoux et le 14 ans sont allés perdre quelques yens à Akihabara et moi je me suis rendue chez studio Artemis pour faire mon tatouage japonais.
Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que j’ai un tatouage polynésien sur le bras gauche. Je l’avais fait faire à Tahiti en 2019. Et je m’étais dit alors que j’en ferais un autre le jour où j’irais au Japon.
Ce jour est arrivé !
Je n’étais pas complètement arrêtée sur un design. Je voulais des Sakuras (fleurs de cerisiers) et peut-être un kanji. Comme en Polynésie, les studios sont complets des semaines, voire des mois à l’avance donc mon rdv tient du miracle. J’en avais repéré plusieurs sans les contacter et la plupart ne prenaient plus de rendez-vous avant octobre…
À force de chercher, j’ai envoyé un DM à un tatoueur français vivant au Japon, qui m’a renvoyé vers une « collègue » qui elle-même m’a donné le contact d’un collègue qui avait de la place. Mon tatoueur est indien, installé ici depuis 2 ans. Décidément je ne serai jamais tatoué par un local (mon tatoueur polynésien était parisien). Il me dessine une branche de sakuras sur le bras. On n’est pas sur du tatouage discret, pour moi, tant qu’à en faire un, autant qu’il se voit. Je valide et on y va.
Je savais que ça allait faire plus mal que le précédent car il commence sur ma main et fait un tour au-dessus du poignet. Je confirme que j’ai douillé, au point de me pincer très fort le ventre pour déplacer la douleur. Après une bonne heure de torture, je reprends mon train pour rejoindre mes garçons éparpillés entre Shizuoka et le Kodokan où Népoux a retrouvé une connaissance de son club de jiu-jitsu.
Les meilleurs sushis du séjour
Pour notre dernier repas, ce sera sushis. Pas un roulant, ni un haut de gamme, mais un milieu de gamme pour finir en beauté.
Ko sushi est encore une fois un tout petit restaurant avec moins de 20 couverts. Il est plein quand j’arrive à 18 h 50, heureusement que nous avions prévu 19 h 30. Je réserve à ce moment-là et j’ai bien fait car ils ont fermé la cuisine pendant notre dîner.
Pour le soir, on peut prendre à la carte ou un des menus proposés entre 1 000 et 3 000 yens environ (6 et 18 euros). Chaque plateau comporte un assortiment de sushis et parfois de makis. Le maître sushi prépare les plateaux sous les yeux des convives au comptoir. La plupart des poissons sont pré-découpés pour gagner du temps. Il sort ce dont il a besoin au fur et à mesure, façonne le riz à la main et appose une pointe de wasabi avant le poisson. Le 14 ans n’était pas confiant sur le wasabi, mais il n’a rien senti, enfin rien de désagréable, ce qui montre que c’est bien dosé !
Le chef nous a offert 4 sushis de thon en plus de nos plateaux, à manger sans les tremper dans la sauce soja. Ça fondait dans la bouche, un pur délice.
D’ailleurs saviez-vous qu’il faut tremper le poisson et non le riz dans la sauce soja ?
C’était tellement bon que Nepoux et le 14 ont partagé un dernier plateau ! Au final on en a eu pour 12 000 yens (72 euros), ce qui est le double des sushis tournants de Suchiro, mais c’est incomparable. On aurait bien aimé testé les gastronomiques mais ils étaient annoncés à 70 € par personne… une prochaine fois !
Repus nous sommes rentrés faire nos valises en pensant que cela allait être bien compliqué mais non. Bien rangée, on aurait pu en rapporter encore plus !
Jour 8 : vider la Suica avant de prendre l’avion
Le transfert jusqu’à l’aéroport n’a rien de glamour mais j’ai des infos qui peuvent vous intéresser.
Nos pass 2 jours ne prennent en compte que le métro, donc nous avons cherché le mix métro/train le moins cher. Car tous les trajets ne sont pas au même prix (problème des lignes privées/publiques…).
Et, pour ne pas laisser d’argent sur nos Suica, on savait qu’on pouvait payer ce qu’il manque à la fin du trajet sur des bornes « fare adjustment ». En arrivant, on a trouvé encore plus simple. Aller au guichet et expliquer qu’on veut payer avec toutes nos Suica (cartes et téléphones). Ça prend 2 minutes ! On devait payer 4 000 yens à 4, on en n’avait plus que 2 000 après avoir vidé nos cartes. Easy !
Bilan de notre semaine à Tokyo avec des ados
5 choses qu’il ne faut pas manquer à Tokyo
- Le Senso-Ji et le sanctuaire de Meiji-jingū ;
- Manger toutes les spécialités possibles et surtout les gyozas ;
- la parenthèse à Nikko ;
- Teamlab planet ;
- Déambuler dès que le soleil se couche.
4 choses que j’ai moins aimées à Tokyo
- La chaleur, c’est vraiment rude surtout au début. Quelques astuces pour y survivre :
- une gourde pour chaque personne (j’en avais même 2 pour moi) ;
- des solutés de réhydratation (si vous oubliez, il y a des bouteille d’eau avec solution intégrée dans les distributeurs) ;
- des ventilateurs portables (à acheter sur place) ;
- une ombrelle (qui peut s’acheter dans un Don Quijote) ;
- une serviette mouillée à mettre derrière le cou ;
- si vraiment c’est trop dur, vous pouvez aussi acheter une espèce de boudin glacé à mettre derrière le cou aussi (il faut le recharger au bout de 2 h, on n’a pas testé).
- Les gens qui poussent sans s’excuser et ceux qui reniflent :
- L’obligation de marcher 1 h pour retraverser la rivière lors du festival de feux d’artifice ;
- L’absence de thé sencha dans les bars et coffe shops !! Apparemment c’est parce que c’est le thé de tous les jours… Pas sûre d’avoir bine compris.
Tous mes conseils métro, food, hébergements… sont dans le guide pratique.
Alors Tokyo, bien ou…
DINGUE, TOP, SUPER… je n’ai plus de mots. On aurait sans doute pu rester 2 semaines rien qu’à Tokyo, tellement la ville est étendue et regorge de coins à explorer.
C’était dense, animé, parfois bruyant, souvent délicieux, toujours dépaysant. On a enchaîné les découvertes, les plats qu’on ne connaissait pas, les erreurs de trajet et les bonnes surprises. Et surtout, on l’a fait en famille, chacun à son rythme, chacun avec ses envies… et ses coups de fatigue.
La pause à Nikkō a été salutaire : un bol d’air et de vert avant de replonger dans l’énergie de la ville.
Mais le Japon ne se résume pas à Tokyo. Après ces premiers jours intenses, on a pris la route vers Kawaguchiko, la randonnée des samouraïs, Kyoto, les plages d’Izu etles Alpes japonaises !
Prêts pour la suite ? On quitte Tokyo, mais pas le Japon.
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