Dans mon programme idéal, j’avais prévu d’aller pique-niquer au Park Güell puis d’aller à la plage. J’avais lu que l’accès à la partie monumentale était à présent payant – ce qui n’était pas le cas il y a 13 ans – et qu’il fallait prendre les billets en ligne sous peine de rester dehors.
J’ai donc essayé de les prendre le soir précédent la visite mais les seuls créneaux disponibles étaient en fin d’après-midi. Ce qui n’allait pas donc avec mon programme. J’ai failli abandonné l’idée et passer la journée entière à la plage.
Aller à la plage… en métro
Barcelone compte 4 km de plage auxquelles on accède – pour une grande partie – en métro.
Aller à la plage en métro !!! Je ne m’en suis toujours pas remise 🙂
Reste à faire le bon choix de plage. J’avais lu (oui j’ai beaucoup lu) que Barceloneta était certes la plus proche mais pas la plus intéressante car très fréquentée.
J’ai donc demandé conseil à 2 blogueuses habitant à Barcelone et que je suis @babymeetstheworld et @famillebarcelone.. Merci encore les filles !
J’ai choisi Bogatell, qui m’a paru le bon compromis en terme de quiétude et de distance par rapport à notre appartement. Quelques stations de métro et de bus plus tard (on va à la plage en métro et en bus !!! quand je vous dis que je ne m’en remets pas), nous voilà arrivés sur ce que j’appelle une plage de rêve : sable blanc, mer transparente, longue, large et surtout peu de monde.
A peine nos affaires installées, nous sommes allés tremper un orteil… Waouh, c’est froid.
Nous avons quand même fini par y aller, pas longtemps. Le simple fait d’être en maillot sur la plage, les pieds dans l’eau suffisait à notre bonheur.
Les Nains ont rapidement trouvé un copain pour jouer au foot – il y avait des cages – et nous avons profité du moment avant de déguster notre pique-nique avec vue.
Ils ont ensuite repris leurs retournés acrobatiques 🙂
Un très très bon moment.
La Casa Vicens
J’ai découvert l’existence de cette maison lors de notre visite de la Sagrada Familia (que je vous racontais ici), enfin dans le musée qui jouxte la basilique. Ça m’a donné envie de la voir. Nous avons donc fait un crochet avant d’aller au Park Güell.
C’est la première commande importante de Gaudí. Elle ne ressemble pas du tout aux Casa Mila et Batlló, il y a des lignes droites (sacrilège :)) mais la nature est quand même présente, notamment sur le portail/grille en fer forgé : le motif ressemble à des feuilles de palmiers nains.
Nous n’avions pas le temps de la visiter mais j’espère bien le faire une prochaine fois.
Le Park Güell
Népoux se souvenait que nous avions beaucoup marché pour aller jusqu’au Park (moi non). Effectivement les stations de métro Lesseps ou Vallcarca sont loin. Vous pouvez prendre un bus – comme le 24, arrêt Carretera del Carmel-Park Güell devant une des entrées – si vous ne voulez pas marcher environ 15 minutes. Il y en a 2 autres : Carrer de Larrard (la principale) et passatge de Sant Josep de la Muntanya (via des escaliers mécaniques).
Le Park Güell a été commandé à Gaudí par Eusebi Güell, comte de Güell. Cet industriel catalan avait acheté un terrain sur la Muntanya Pelada (montagne pelée, pas celle de Martinique hein) et voulait édifier une sorte de ville dans la ville, un environnement unique où de riches familles pourraient faire construire leur maison, face à la mer et avec une vue imprenable sur Barcelone. Les travaux débutèrent en 1900 et s’achevèrent 14 ans plus tard, sans que cela soit terminé. En effet à part quelques maisons, dont celle de Gaudí, les acheteurs ne se bousculaient pas. A la mort de Güell, les héritiers l’offrirent à la Mairie qui le transforma en parc municipal.
Finalement ce sont tous les Barcelonais et les touristes qui profitent de ce parc qui fut déclaré Patrimoine culturel de l’humanité par l’UNESCO en 1984.
Nous avons commencé notre visite du Parc Güell par la partie payante – grrr – et autour de La Place de la Nature.
Partout, et comme d’habitude, on retrouve les formes organiques de la nature, chères à Gaudí. En particulier l’absence de lignes droites. Nous l’avions déjà vu à la Sagrada Familia puis dans la Casa Batlló. Le Park Güell ne fait évidemment pas exception à la règle. On le voit bien sous le joli Portique de la Lavandière (à gauche) et au milieu des grandes colonnes de la Salle Hypostyle (milieu et droite).
Cette salle hypostyle est également appelée la salle au 100 colonnes mais en fait il n’y en a que 86.
Il devait y en avoir 90 (toujours pas 100) mais Gaudí en remplaça 4 par des rosettes représentant les 4 saisons.
Nous avons ensuite descendu le fameux escalier du dragon, qui est en fait une salamandre… Nous avons même réussi à faire des photos sans personne autour 🙂
L’architecte catalan avait également pensé au système hydrologique du parc. Par exemple, l’eau de pluie est filtrée et canalisée dans un réservoir souterrain qui permet l’irrigation du parc. Quand il est plein, l’eau ressort par la bouche de la salamandre. Trop fort ce Gaudí !
Au pied du dragon/salamandre se trouvent les Pavillons de Conciergerie. Celui de gauche (sur la photo du milieu), que nous avons visité, était le bâtiment de l’administration, celui de droite la maison du gardien. C’est maintenant une boutique et une partie du Musée d’histoire de Barcelone.
Très franchement c’est plus joli à l’extérieur, inspiré de Hänsel et Gretel, qu’à l’intérieur car il n’y a pas grand chose à voir.
Le parc propose également une très belle végétation, pas toute du coin 😉 On peut voir notamment des palmiers, des oliviers et de nombreuses fleurs.
Nous avons gardé le meilleur, à mon sens, pour la fin : le Théâtre grec, récemment renommé La Place de la Nature. Son banc en forme de serpent de 110 m de long est le plus bel exemple de Trencadis, le système décoratif que Gaudí a inventé : utiliser de petits morceaux de céramiques usagés ou cassés pour revêtir les surfaces. Nous avions également vu un très bel exemple de ce procédé dans la cour extérieure de la Casa Batlló.
Tout le monde veut une photo assis sur ce banc avec la vue sur Barcelone. Il a d’ailleurs été conçu pour s’adapter au corps humain. C’est vrai qu’on y est bien assis. J’aurais pu y rester plus longtemps, juste pour regarder la vue et les gens qui se prennent en photo (après avoir pris les miennes :)).
La Place de la Nature était en travaux lors de notre visite, nous n’avions accès qu’à la partie de gauche. Ce n’est pas très grave mais c’est mieux de le savoir avant.
Puis nous avons passé un petit moment dans les viaducs, en hauteur. Ils sont évidemment totalement intégrés à la montagne et relient les différentes parties du parc. De là on voit bien le travail de Gaudí pour respecter la topographie de la montagne.
Ainsi que sa maison, que nous n’avons pas visitée car il était trop tard.
Coût de l’accès à la partie monumentale :
Adulte : 7,50 € / enfants 7 à 12 ans : 5,25 € / moins de 6 ans : gratuit.
Il est également possible de réserver une visite guidée ou une visite privée (avec supplément).
Notre dernière journée s’achève par un passage devenu quotidien au parc Joan Miró.
Un dernier brunch et puis… on rentre
Pour notre dernière matinée, pas de nouvelle visite mais un brunch et du temps au parc pour les Nains (et les valises pour maman).
Ugot était super bien noté mais ne me laissera pas un grand souvenir. C’était bon mais pas fou, nous étions dehors mais à l’ombre.
Un coup de Cabify et hop nous voilà dans l’avion puis à Paris.
Barcelone en famille, c’était TOP
Je pense que vous l’avez déjà compris, nous avons tous adoré ces quelques jours dans la capitale catalane. Il avait – presque toujours – beau, nous avons fait du vélo, visité des monuments, appris beaucoup sur Gaudí et Miró et nous sommes même allés à la plage. Une chose est sûre, nous reviendrons 🙂
J’espère que cela vous aura donné envie d’y faire un tour également.
Si vous avez d’autres endroits à nous conseiller, n’hésitez pas !
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3 Commentaires
Super tes photos 👍 ! Sans surprise vous avez eu du soleil ☀️ !
Par contre le Park Guell payant c’est un peu agaçant, 7,50€ pour un adulte c’est trop 😱 !! Surtout quand on l’a connu gratuit comme toi !
Oui c’est rageant mais ça permet de réguler le monde et de rendre la visite plus agréable. Et puis l’argent permet de restaurer le reste (comme la grande place centrale en ce moment). C’est un des endroits que j’ai préféré au final et pourtant, j’ai effectivement hésité à payer au départ !
oui c’est sûr. Je n’ai pas hésité par rapport au prix mais à l’horaire. J’aurais aimé rester plus longtemps.