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Alice – La Patagonie en famille au cœur d’un tour du monde

7 avril 2023
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Hello, Hello,

Alice et Brice sont de grands voyageurs depuis leur rencontre. En 18 ans, ils ont fait pas moins de 22 voyages, sans compter les petites escapades. Le tour du monde, ils y pensaient depuis longtemps mais il y avait toujours une bonne raison de ne pas partir comme de fonder leur famille.

Et puis le Covid passe par là. Cette fois c’est sûr, ils vont partir et en août 2021, c’est le grand départ avec leurs 3 fois enfants, Ambre et Ethel, leurs jumelles de 5 ans et Robin, 2 ans.

Ils s’envolent pour un an et vont parcourir la Polynésie, les États-Unis, le Mexique, le Guatemala, l’Argentine, les Galapagos et la Colombie.

Alice m’a contactée suite à mon appel à conversation sur la Patagonie. Mais comment parler de la Patagonie sans parler du reste ? Alors j’ai proposé à Alice de ne choisir qu’une seule anecdote par étape et de tous les détails de la Patagonie. Et évidemment cela a duré 2 h. Donc hop, 2 épisodes.

Allez, c’est parti pour la première partie du carnet de voyage d’Alice en Patagonie et autour du monde.

 

Partir en tour du monde en famille
La Patagonie en famille

Quelle voyageuse es-tu ?

Ce voyage, c’est aussi un voyage intérieur incroyable et un voyage en famille incroyable et je pense qu’il ne faut pas se voiler la face, on a vécu des moments extraordinaires, mais on a vécu parfois aussi des moments difficiles de fatigue, de charge mentale énorme quand on voyage comme ça avec des enfants. Chaque âge a ses inconvénients, avec des petits il y a beaucoup d’avantages, mais il y a aussi l’inconvénient que cela ne s’arrête jamais.

Et on ajoute à ça un voyage en période Covid qui rajoute un certain nombre de contraintes.

C’est vrai qu’à un moment donné, je me suis sentie fatiguée. Je pense qu’à un moment, je me suis dit « ça y est là, c’est bon ».

 

Première étape : la Polynésie
La Patagonie en famille

Quel est votre ressenti en arrivant ?

Soulagés ! Ça y est on est partis, quoi qu’il arrive on trouvera des solutions. En plus, on est en Polynésie, c’est mythique pour nous car un bout de notre cœur est resté là-bas. On était heureux, presqu’à en pleurer. Je pourrais en parler pendant des heures mais je vais essayer de respecter la règle d’une seule anecdote !

On est arrivés le 18 août et le confinement des îles de la Société a été prononcé le 19 août.

Organiser un voyage spontané en Polynésie est quasiment impossible mais comme il n’y avait pas de touristes, on a pu le faire car il y avait de la disponibilité partout. Tout le plan que j’avais essayé de monter tombait à l’eau puisque le confinement était pour minimum un mois. On a donc du tout réorganiser pour les 2 mois suivants.

C’est l’anecdote moins sympa mais aujourd’hui, quand je raconte la Polynésie, on peut dire que nos filles ont appris à nager dans le lagon de Bora Bora. Je pose ça là en gardant beaucoup d’humilité, mais c’est quand même incroyable.

 

Quel a été votre itinéraire en Polynésie ?

Comme elles étaient confinées, on est parti pour 2 semaines aux Marquises et après aux Australes pour 2 autres semaines. C’était prévu mais pas de commencer par ça.

Quand tu me demandes un moment incroyable de la Polynésie et de ce voyage, et je pense après coup que c’est même un acte fondateur de ce voyage, c’est une randonnée qu’on a faite aux Australes à Raivavae.

C’est la randonnée qui mène au mont Hiro. Elle n’est pas vraiment balisée, Raivavae est très peu touristique, c’est un peu du bouche à oreille. On avait très très envie et très très peur d’y aller car elle est réputée difficile. Mais un monsieur qui logeait aussi dans notre pension a proposé de nous accompagner !

Avec cette randonnée-là, on a compris que nos filles étaient capables de faire des choses qu’on ne soupçonnait pas, plus généralement on a compris que tout était possible tant qu’on y croit, qu’on est soudés.

J’ai vu des belles choses dans ma vie mais là : Raivavae pour les Polynésiens, c’est le plus beau lagon, il rivalise avec Bora Bora en termes de couleurs (mais pas dans l’eau). Et donc les nuances de bleu associées au vert de cette île (aux Australes, le climat est plus frais et tu as des conifères).

Et donc tu as un paysage avec un chemin de crètes qui fait pratiquement toute l’île et qui est splendide, tu as le lagon à 360 autour de toi, tu n’as rien qui te gâche la vue, tu vois les chèvres, et au loin les baleines qui sautent.

Je pense ne jamais avoir vu quelque chose d’aussi incroyable, c’est surréaliste.

 

C’est comment les paysages des Australes et des Marquises ?

Très gros relief aux Marquises, ce sont des îles sans lagon, avec un dénivelé très important, très sauvage, ce n’est pas du tout la carte postale de la Polynésie. D’ailleurs l’eau n’est pas bleue, elle est marron, mais il y a une ambiance de bout du monde, encore plus qu’ailleurs. C’est à 3h30 de vol de Tahiti, c’est vraiment perdu au milieu de rien, c’est mystique. C’est beaucoup plus de la rando. Les plages sont belles mais très sauvages.

Les Australes, c’est très varié, comme un condensé de tout ce que tu peux voir en Polynésie. Il y a 4 îles principales

  • Tubuai, une île assez plate mais pas comme un atoll ;
  • Raivavae, qui ressemble aux îles de la Société, avec une végétation un peu différente puisqu’il fait plus frais ;
  • Rurutu, mon île coup de cœur de Polynésie, avec beaucoup de relief et un tout petit lagon ;
  • Rimatara, qui ressemble plus à un atoll.

 

Deuxième étape : les États-Unis
La Patagonie en famille

Un petit changement par rapport au camping-car a fait qu’on n’avait plus besoin d’être en octobre au Mexique. Pour y aller on devait passer par les États-Unis. C’était l’occasion donc de faire quelques Parcs Nationaux, avec peu de touristes et des les locations de camping-cars vraiment pas chères.

Nous en avons loué un à Las Vegas, pour 3 semaines. On adore les paysages des US, moins la culture, on a donc fait une boucle et c’était magnifique ,mais ce n’est pas mon coup de cœur.

 

Quelle a été votre plus chouette moment en famille aux États-Unis ?

Ce que je retiens le plus, c’est qu’encore aujourd’hui, quand on demande à nos filles, à Ethel, ce qu’elle a le plus aimé dans le voyage, sa réponse c’est :

« la ville où il y a les spectacles ! ».

Donc après ce voyage-là, c’est Las Vegas qu’elle a préféré ! Mais j’adore.

Après il y a aussi Halloween, qu’on a fêté dans un petit village western d’Arizona, Hitman. C’était quand même un peu spécial, on était au fin fond de l’Arizona, avec des gens qui pensent pas du tout comme nous sur le Covid, la situation politique, avec beaucoup de racisme. Ça a été un peu violent, mais on était dans cette Amérique profonde, j’aime pas le terme, et ça reste un très très bon souvenir.

 

Troisième étape : le Mexique pendant 4 mois
La Patagonie en famille

Pourquoi êtes-vous restés si longtemps ?

On avait vu beaucoup de blogs de voyageurs en véhicule au Mexique et on s’est dit qu’on ne voyait pas 10 % de ce qu’il y a au Mexique. Donc on avait très envie d’aller sur les chemins de ces voyageurs.

On avait un côté budget, puisque la vanlife dans un seul pays, qui en plus est un pays pas très cher, ça fait beaucoup de bien au budget. Et on avait envie d’expérimenter ce mode de voyage-là. On ne savait pas au départ combien de temps cela allait durer.

 

Quel a été votre itinéraire ?

On a récupéré le camping-car en Basse-Californie, qui est réputée pour ses fonds marins, donc on a fait un tour, puis on a pris le ferry pour le continent pour faire le sud du Mexique d’ouest en est, où nous l’avons revendu à Cancun, dans la péninsule du Yucatan.

 

Quelle est ton anecdote ?

Je pense qu’il y a énormément de choses, et pour moi ça reste une parenthèse incroyable.

Moi qui suis backpakeuse dans l’âme, j’ai vraiment trouvé que voyager en véhicule apporte une vision des choses, du temps et de la relation humaine, très différente. Et je pense qu’on a eu plus de contacts avec les Mexicains qu’avec tous les autres peuples qu’on a rencontrés. Quand tu arrives avec ton véhicule, tu es indépendant pour dormir, pour te nourrir et ça crée une relation très différente, qui n’est pas marchande. Pour nous ce voyage est un voyage de paysages mais c’est aussi un voyage humain et pour cela le Mexique fut incroyable.

Si je ne dois garder qu’une chose du Mexique, et c’est peut-être ce qu’on perçoit moins, c’est la faune et surtout la faune marine. On a nagé avec les requins baleines, on a vu des baleines, et même des ballets de baleines, on a vu une tortue luth pondre sur la plage et des éclosions de tortues, et le bruit des singes hurleurs dans le Chiapas qui reste. Et quand on est en camping-car, on le vit, on l’entend sur la branche à côté…

Je pourrais parler de beaucoup d’autres choses, mais je commencerais toujours par celle-ci car c’est quelque chose que peu de gens s’imaginent et nous-mêmes on ne s’attendait pas vraiment à ça. Ça nous a bouleversés. Parce que la rencontre qu’on a eue avec les baleines, elle était incroyable.

On les avait déjà vues en Polynésie à Rurutu, mais on n’était que tous les 2, alors que là on était avec les enfants. Je me souviendrai toujours de leur « waouh ». Les filles ont nagé avec des requins baleines. Ce sont déjà des monstres pour nous, alors pour elles, c’est inimaginable.

J’ai pas vraiment d’anecdotes à te donner mais ce souvenir-là, de ce qu’on a vécu avec les animaux et qui me donne à chaque fois envie de pleurer parce que c’était magnifique.

 

Et au bout de 4 mois, il se passe quoi ?

En fait on a eu l’opportunité de revendre le véhicule à une famille qui le souhaitait en mars à Cancun. Et donc on est partis après au Guatemala avec nos sacs à dos.

 

Quatrième étape : le Guatemala
La Patagonie en famille

Ce pays est magnifique, mais là encore, plus dans les rencontres et les expériences de vie.

Brice avait énormément envie d’aller à Tikal, et c’est ce par quoi on a commencé. C’est magnifique, mais par rapport à des sites moins connus qu’on avait fait dans le Chiapas, ben on n’a pas été déçus mais ce n’était pas à la hauteur de ce qu’on espérait, même si ça reste grandiose.

Après on est descendus vers le sud du Guatemala. On avait nos sacs à dos et on suivait nos copains en véhicule qui descendaient l’Amérique centrale. On les retrouvait souvent, notamment au camping à Antigua. C’était comme un tampon entre nos 2 vies. On a même fait l’ascension de l’Acatenango avec une autre famille. Ce sont devenus nos amis, on les voit toujours. L’Acatenango, c’est ce volcan très connu en face du Fuego, qui a des éruptions toutes les 10-15 minutes. C’est magnifique aussi tous ces volcans au Guatemala. On a aussi fait l’ascension du Pacaya et c’est aussi une expérience folle, quand tu marches sur la lave avec les fumerolles, c’est vraiment beau.

Mais ce qui va le plus nous rester, c’est la semaine qu’on a passée sur le lac Atitlan, dans un des villages qui s’appelle San Juan. Nous étions hébergés dans une famille qui tient une école d’espagnol, et on prenait des cours d’espagnol dans leur école.

Humainement je crois que c’est un de mes souvenirs les plus dingues.

 

Cinquième étape : le Chili
La Patagonie en famille

Comment y êtes-vous allés ?

Nous étions fin mars et comme les saisons sont inversées, c’était bientôt l’automne, il était largement temps d’y aller. On y allait par le Chili pour une question de prix de billets d’avion, car c’était 4 fois plus cher d’aller en Argentine.

Le Chili était un des pays qui imposait le plus de règles pour le Covid. On s’est fait vacciner d’une 3e dose au Guatemala, les enfants n’en avaient pas besoin, et on a demandé une demande de pass spécifique au gouvernement chilien.

Nous voilà à Guatamala City, on se réveille à 1h du matin pour notre vol vers Santiago, via Panama City. J’avais bien reçu mon pass chilien mais pas Brice. On s’est dit qu’il arriverait pendant qu’on serait dans l’avion. Mais sans pass chilien au départ, même avec l’escale longue au Panama, Brice n’a pas eu le droit d’embarquer. On pensait qu’on allait perdre les billets d’avion. Heureusement la personne de la compagnie nous propose de nous repositionner sur n’importe quelle destination ! Ce qui était sympa car on était responsable. Surprise, Buenos Aires faisait partie des destinations. Je l’ai demandée et… nous nous sommes envolés 2 jours plus tard pour la destination qu’on souhaitait au départ au prix des billets pour le Chili !

 

Vous allez où ?

La Patagonie est une zone qui est au sud du Chili et de l’Argentine.

Pour le Chili, c’est au niveau de l’île de Chiloé, et du côté argentin, ça commence assez vite en-dessous de Buenos Aires, vers la péninsule de Valdès. Mais comme on était plutôt en fin de saison, ce n’est pas là que nous voulions aller, car il y avait peu de chance de voir les animaux comme des pingouins et les baleines du coin. Nous voulions aller directement du côté d’El Calafate, du Perito Moreno, qui est un des symboles de la Patagonie.

 

Pourquoi Ushuaia ?

Mais, quand on était à Buenos Aires, je communiquais beaucoup avec Delphine de @4enbackpack. Ils étaient à Ushuaia et trouvaient que c’était assez dingue. On ne voulait pas y aller mais les billets étaient beaucoup moins chers alors nous y sommes allés.

Ushuaia, c’est la terre de feu. Les puristes de la géographie te diront que ce n’est pas la Patagonie mais notre itinéraire était entre Ushuaia et la Patagonie, donc je crois qu’on peut se permettre cette petite entorse.

Ce qui a rendu notre itinéraire aussi fou, c’est aussi le fait que rien n’était prévu.

Je savais juste que j’avais très envie d’aller en Patagonie en famille, mais au départ on devait faire la partie chilienne. On ne savait pas vraiment, à part le Perito Moreno, sur lequel on avait fait une croix puisque les frontières étaient fermées, mais là c’était à nouveau possible… mais à part ça on n’avait rien en tête. Et donc Ushuaia, c’est peut-être parce qu’on n’en attendait rien qu’on a trouvé ça dingue.

 

Qu’avez-vous fait à Ushuaia ?

Déjà on a eu de la chance avec la météo, il a fait globalement très beau. Et puis c’est mythique quand même.

Tu es dans cette ville, pas très belle, mais qui a quand même son charme, face au canal de Beagle. De l’autre côté c’est le Chili, plus loin, le Cap Horn, l’Antarctique, c’est le bout du monde.

Ushuaia a été une surprise magnifique et ça a été le début des exploits physiques pour nous !

 

Randonnée n°1 : la laguna Esmeralda

Cette randonnée est réputée très très belle, et elle l’est, mais le chemin est boueux. Surtout après 2 jours de pluie ! En plus on y est allé en basket et un peu tard… Donc on n’avançait pas. On savait qu’on devait faire 10 km, mais on pataugeait dans la gadoue. J’avais Robin en porte-bébé et les filles marchaient. Au début pas de problème, mais on en a eu tous ras le bol. Physiquement, j’étais au bout. Il ne faisait pas chaud et je voyais que je n’y arriverais pas avant la nuit. Et ça, c’est un peu angoissant. On demandait à tous les gens qui passaient si c’était encore loin. Cette rando, comme la suivante, ont été les plus difficiles mentalement.

Je considère que c’est un exploit.

On est arrivés au bout, alors que Brice voulait continuer et moi non. Le retour a été beaucoup plus rapide parce que quand tu as de la boue jusqu’au genou, tu ne te poses plus de questions, t’avances. Ça reste une expérience incroyable de jusqu’au boutisme !

 

Randonnée n°2 : le glacier Martial

Elle devait être facile ! C’est un peu la piste de ski du coin pendant l’hiver. L’été tu remontes la piste et tu continues 45 min-1 h pour atteindre le sommet du glacier avec une vue sur Ushuaia.

Il faisait très beau quand on est partis, mais une tempête de neige a éclaté. Le sol froid est devenu glacé, on marchait toujours avec nos baskets, et il faisait horriblement froid. J’aurais fait demi-tour 15 fois mais mon mari est un compétiteur donc on est arrivé en haut. Les filles n’en pouvaient plus, Robin avait froid et en guise de vue, on avait une purée de pois.

On redescend et le soleil revient. Brice veut faire des images avec le drone, donc il le sort mais les filles, qui n’en pouvaient plus,  exprimaient leur mécontentement. Or sortir un drone dans des conditions pas sereines ne peut pas bien se passer, donc ça ne s’est pas bien passé.

Le drone s’est crashé dans la neige.

Brice m’a dit de le chercher pendant qu’il redescendait les 3 enfants. J’ai passé 30 minutes à marcher avec mes baskets dans 30 cm de poudreuse… je ne l’ai jamais retrouvé.

Et donc on a commencé la Patagonie en famille comme ça !

 

Quel est votre ressenti après ces 2 rondonnées éprouvantes ?

On s’est dit que peut-être on s’était sur-estimés.

On se remet un peu en question sur notre capacité à faire ces randos, on a un peu oublié l’importance du facteur météo alors qu’on aurait pu glisser 15 fois sur la glace donc ça aurait pu être dangereux. Donc on va se calmer.

 

Croisière dans le canal de Beagle

Le canal de Beagle sépare l’Argentine du Chili. En 3 h, on a vu un banc de dauphins, beaucoup de baleines et quand tu remets ça dans le contexte : tu n’es pas en pleine mer mais dans un canal avec le Chili et l’Argentine de chaque côté, plus les lions de mer, l’île avec les pingouins. 

Ça restera notre meilleur souvenir de Patagonie.

 

Comment étaient les filles face à ce spectacle ?

Elles étaient survoltées et ne voulaient pas rentrer dans le bateau malgré le froid. Et Robin aussi, il les montrait du doigt, sauf peut-être les pingouins qui étaient plus loin.

À aucun moment je n’avais compris qu’on pouvait voir des baleines ici à cette époque de l’année, donc les voir a été une surprise.

On avait déjà eu la chance d’en voir en Polynésie et au Mexique, donc c’est devenu un peu le fil rouge de notre voyage.

Les revoir là a créé quelque chose d’encore plus fort.

 

Pour retrouver Alice

 

Pour finir

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On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

D’ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !

 

Stéphanie

Crédit music : Luk & Jo

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