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Camille – Galère ton Voyage, spécial bobos de voyage – les gestes qui sauvent

28 juin 2024
Les gestes qui sauvent

Hello, Hello,

C’est déjà le 4e et dernier épisode, les gestes qui sauvent, de la mini-série « Galère ton Voyage spécial bobos ».

Si vous n’avez pas écouté les autres sur les bobos du quotidien, les traumatismes et les plaies et les bobos plus spécifiques au voyage dans les pays tropicaux comme les piqures, les morsures de serpent ou encore le paludisme, rendez-vous sur les précédents articles et on se retrouve ici juste après.

Cette fois on ne rigole plus. Camille, notre maman globetrotteuse de 3 enfants, neuro pédiatre et pédiatre urgentiste au SMUR de Toulouse nous explique les gestes de premiers secours lors d’un étouffement avec un corps étranger, de brûlures graves ou encore de noyade. Je vous rassure, pas d’anecdotes qui finissent mal mais vous comprendrez pourquoi il faut vraiment se former à ces gestes.

On retrouve également Marjorie d’AVI International, qui nous parle aussi de gros bobos et notamment la prise en charge de la morsure de requin de Diego, 4 ans, puis ce qu’on doit faire quand cela arrive mais aussi quand son ado part à l’étranger.

Allez, c’est parti pour le dernier épisode, les gestes qui sauvent !

 

Camille, maman, pédiatre et globetrotteuse
Les gestes qui sauvent

Camille est maman de 3 enfants et aussi neuro pédiatre et pédiatre urgentiste au SMUR de Toulouse. Pour en savoir plus, rendez-vous ici.

 

L’étouffement avec un corps étranger
Les gestes qui sauvent

Cela peut survenir aussi à la maison mais en voyage, le fait que tu n’aies pas accès aux 15 ou aux pompiers, je pense que tu peux vite perdre pied et faire n’importe quoi.

On est à table, au resto, en pique-nique, en rando et le petit dernier a rigolé un bon coup et pouf s’étouffe complètement avec son bout de pain, son morceau de son fruit.

C’est vraiment très facile à gérer si on sait ce qu’il faut faire.

On appelle ça l’obstruction par corps étranger. Alors corps étranger, la plupart du temps ça va être des aliments au cours du repas, Mais chez les plus jeunes ça va être des jouets qu’ils se mettent dans la bouche. Et puis suite à un éclat de rire lors de la reprise inspiratoire, ils vont inhaler le fameux corps étranger.

 

Le corps étranger est totalement obstructif

Ce qui signifie qu’il bouche complètement l’entrée de la trachée.

Comment le savoir ?

C’est très facile à comprendre : votre enfant est conscient mais les yeux grands ouverts écarquillés, en panique totale, il ne peut plus parler, il ne peut pas tousser, il ne peut plus respirer, ça se voit très vite. Les grands vont porter les mains au cou pour vous montrer que c’est là qu’il y a un problème.

Les bébés, ça va être de la panique, vous allez les voir secouer les bras dans tous les sens, avoir des espèces de tremblements de la tête.

Il n’y a pas de raison qu’ils perdent connaissance tout de suite mais il ne faut pas perdre de temps pour l’aider à évacuer ce corps étranger.

 

Étape 1 : les tapes dorsales

Sur un enfant 

  • on prend son enfant ;
  • on le penche en avant ;
  • on commence par faire 5 tapes dorsales : avec le plat de la main, vous tapez très fort entre les omoplates.

Le but, c’est que cette tape là, elle fasse sortir l’air des poumons et c’est l’air expulsé des poumons qui va pousser le corps étranger.

Sur un bébé 

  • allongez votre bébé sur la cuisse : il a donc le ventre positionné sur votre cuisse, penché avec la tête plus bas que les fesses ;
  • faites les 5 tapes dorsales très fort ;
  • tenez sa tête pour qu’elle ne se balance pas dans tous les sens ;
  • entre chaque tape dorsale, on regarde si l’enfant n’a pas évacué son corps étranger. En général vous allez le savoir dès qu’il évacue : il va pleurer, tousser parfois ça peut le fait vomir mais pas de panique.

Si jamais à l’issue de ces 5 tapes dorsales, l’enfant a toujours les signes d’une obstruction complète et qu’il est toujours conscient – ça c’est très important – on va passer à l’étape suivante.

 

Étape 2 : les compressions abdominales ou manœuvre de Heimlich

Pour les enfants de plus de 1 an

  • mettez-vous derrière l’enfant ;
  • mettez votre poing sur son estomac et avec l’autre main, appuyez sur le poing : il va falloir appuyer très fort sur l’estomac en allant de l’avant vers l’arrière et en remontant vers le haut.

Là encore, le but c’est appuyer sur le diaphragme, pour que le diaphragme pousse l’air des poumons et que l’air des poumons chasse le corps étranger. On a le droit de faire jusqu’à 5 fois aussi jusqu’à ce que ça fonctionne en fait.

Si au bout de 5 fois ça n’a pas marché, on repart sur les tapes dorsales.

Pour les bébés de moins de 1 an

On les avait positionnés, on l’a dit pour les tapes dorsales, sur le ventre, sur notre cuisse.

  • retournez-le pour que son dos soit contre votre cuisse et son visage vers vous, toujours dans le sens de la tête plus bas que les fesses ;
  • faites des compressions thoraciques, pas au niveau du ventre : appuyez sur le sternum entre les 2 mamelons, très fort, avec le plat de la main,vraiment très fort.

Le but est de comprimer la cage thoracique pour faire sortir l’air des poumons et essayer de faire sortir le corps étranger.

La plupart du temps quand vous faites ça, ça fonctionne dès les tapes dorsales. Et si ça ne fonctionne pas sur les tapes dorsales, la plupart du temps ça fonctionne avec la manoeuvre de compression abdominale. Donc il faut le faire, il faut y aller.

Il ne faut vraiment pas hésiter, il ne faut pas réfléchir à ce moment-là.

 

Étape 3 : si l’enfant perd connaissance

Je suis désolée de le dire mais c’est important, il faut considérer que c’est un arrêt cardio respiratoire. S’il est inconscient, c’est qu’il est en manque d’oxygène complet et que quoi qu’il arrive il va être rapidement en arrêt cardiaque si ne vous faites pas les manœuvres qu’il faut. Il faut se dire que plus on est formé, plus les drames sont évités et plus on sauve des vies !

  • on le met sur le dos par terre ;
  • on se pose à côté à genoux ;
  • on met 1 main sur son front, 2 doigts sous son menton ;
  • on tire son menton vers le haut pour basculer la tête en arrière et ouvrir les voies aériennes.

Vous pouvez regarder rapidement dans la bouche si le corps étranger est accessible au doigt et essayer une fois d’aller crocheter. Mais si vous ne voyez rien d’évident, ne cherchez pas à enfoncer les doigts dans la bouche, vous allez faire pire que mieux et c’est déjà pire. C’est important d’ouvrir les voies aériennes car comme il est inconscient, peut-être que les voies aériennes se sont relâchées et vous, en ouvrant les voies aériennes, vous allez peut-être permettre un passage d’air et peut-être qu’il va y avoir une reprise inspiratoire.

  • on écoute et on regarde pendant une petite dizaine de secondes pour savoir s’il a l’air d’avoir des mouvements respiratoires ou pas.

Si l’enfant ne respire pas 

  • on va faire 5 insufflations au bouche-à-bouche : on pince les narines, on applique sa bouche autour de la bouche de l’enfant, de façon bien occlusive et on va souffler dans la bouche de l’enfant, toujours en ayant la tête bien inclinée vers l’arrière pour que les voies aériennes soient ouvertes.
  • on souffle 5 fois de suite : 1 fois pendant 1s, on se relève, on reprend de l’air, on recommence 2 fois, on prend de l’air, on recommence 3 fois comme ça jusqu’à 5 fois.

Si l’enfant n’a toujours aucun signe de reprise respiratoire, s’il ne bouge pas, s’il ne se passe rien : on considère qu’il y a peut-être un arrêt cardiaque en-dessous. Donc il faut commencer ce qu’on appelle les compressions thoraciques, autrement dit le massage cardiaque :

  • on est à genoux à côté de son enfant
  • on se positionne avec le plat de la main et l’autre main posée par-dessus entre les deux mamelons de l’enfant au milieu du sternum, les coudes bien tendus, bien verrouillés en extension. Pas besoin de déshabiller, vous faites ça par-dessus les vêtements.
  • avec le poids du corps, on va appuyer très fort 15 fois sur un rythme qui est de : et 1 et 2 et 3 et 5 et 5 et 6 comme ça jusqu’à 15
  • on alterne comme ça 15 compressions thoraciques pour 2 insufflations en bouche-à-bouche.
  • et on n’arrête pas jusqu’à ce qu’il y ait du secours qui arrive ou jusqu’à ce que l’enfant ait des signes de reprise de vie.

Parfois le fait de faire ces manœuvres-là va mobiliser le corps étranger, ce qui engendrer une reprise respiratoire et qu’avec le bouche-à-bouche vous allez réussir à ventiler votre enfant et il va reprendre connaissance. Donc c’est vraiment important de faire ces manœuvres-là.

Si vous êtes plusieurs, une personne peut appeler les secours en parallèle mais si vous n’avez pas accès au secours, il faut agir car c’est ça qui va sauver votre enfant, ce sont les manœuvres que vous allez faire vous, pas les secours. Ce n’est pas le temps qu’ils vont mettre pour arriver qui permettra de faire quoi que ce soit, donc c’est vraiment à vous d’agir et c’est pour ça que j’insiste autant.

Je vous donne des bases là sur cet enregistrement mais l’objectif c’est vraiment d’aller vous inscrire à une formation premier secours pour vous entraîner sur un mannequin.

 

Quand cela arrive à une autre maman pédiatre en Australie

Une de mes collègues de travail, qui est pédiatre comme moi au SMUR, était en Australie en famille. Ils étaient dans un petit village un peu paumé sur une petite route comme il y en a sur les nationales qui durent 300 bornes où tu ne croises personne. Ils s’arrêtent dans une station essence avec une petite aire de pique-nique. Is sont à table et quand elle se retourne, elle voit sa petite dernière de 9 ou 10 ans à l’époque, en train de manger une clémentine, qui avait tous les signes de l’obstruction totale.

Elle n’a pas réfléchi, elle était formée bien sûr, et elle a fait tout de suite les 5 tapes dorsales et au bout de la deuxième, troisième étape, la clémentine est sortie. Quand tu es en Australie dans un petit village de bord de route avec personne aux alentours, il ne faut surtout pas perdre son temps à vouloir chercher du secours.

À ce moment-là, c’est à vous d’agir tout de suite, de faire la bonne gestuelle et la plupart du temps ça va fonctionner.

 

Le corps étranger n’est que partiellement obstructif

Si l’enfant peut encore respirer, qu’il vous montre qu’il a du mal, que c’est difficile, mais il peut respirer, vous parler ou tousser et la toux a l’air efficace.

On ne touche pas à l’enfant et on le laisse gérer.

On le laisse tousser, on l’encourage mais là on ne va pas faire de gestuelle sur son corps, parce que le risque si vous le tapez dans le dos, si vous vous mettez à faire des choses, c’est de faire bouger le corps étranger et de le faire devenir complètement obstructif alors que ça ne l’était pas.

Il faut bien distinguer les deux cas de figure, car tant qu’il est bien coloré, rose, qu’il arrive à tousser, à reprendre sa respiration et a de grosses quintes de toux, on ne se précipite pas. On l’encourage et, en général, il va gérer la situation et il va finir par y arriver. S’il reste avec des difficultés respiratoires, bien sûr il va falloir le transporter ou faire appeler un service d’urgence en fonction de là où vous êtes et on va s’en occuper.

 

Est-ce que ça peut aider de faire boire l’enfant ?

Si c’est vraiment un enfant qui n’est plus en capacité de parler, qui ne respire plus, pas du tout. Si c’est quelque chose qui a l’air d’être coincé dans la gorge avec l’enfant qui essaye de vous montrer. Il n’arrive plus à parler parce que le corps étranger est entre ses cordes vocales. Là c’est vraiment les voix aériennes, c’est dangereux.

Mais, si le corps étranger est bloqué au-dessus dans la gorge, l’enfant peut encore parler, même s’il ne parle pas très bien, là oui c’est intéressant. On essaye de faire boire et s’il arrive à boire, à déglutir, c’est que ça passe. Donc soit ça les aide à faire avaler le corps étranger, soit le corps étranger est toujours là et on finit par arriver dans une structure de soins et on va l’examiner. Mais il n’y a pas de péril imminent.

 

Les brûlures graves
Les gestes qui sauvent

Qu’est-ce qu’une brûlure grave ?

Cela  peut arriver partout, mais quand on est en voyage et qu’on n’a pas accès aux soins immédiats, il faut savoir comment agir tout de suite sur une brûlure grave.

C’est une brûlure au moins du second degré, quand la peau se décolle. Et ça, ça se voit tout de suite. Ce n’est pas deux heures après, c’est vraiment au moment de la brûlure, tu vois une énorme cloque et puis, parfois, c’est un lambeau entier qui se décolle. Plus c’est important en surface, plus c’est grave. Ce qu’on appelle 1 %, c’est une paume de main d’une personne. Donc ce n’est pas grand-chose.

Cela peut sembler impressionnant pour les gens, mais en fait une paume de main – avec les doigts chez les enfants -. Plus tu montes en pourcentage, plus les risques sont importants. Et si c’est du second degré, il va falloir vraiment avoir accès à des soins.

 

Que faire en cas de brûlure grave ?

  • déshabiller immédiatement la personne, en tout cas l’endroit où qui a été brûlé ;
  • refroidir la brûlure pour éviter qu’elle continue de progresser en profondeur dans le derme. Pour ça, il faut utiliser de l’eau à température ambiante, il n’y a pas besoin que ce soit de l’eau glacée, l’eau du robinet classique ;
  • arroser pendant une quinzaine de minutes toute la zone brûlée !

C’est à faire impérativement, qu’on ait accès aux secours ou pas !

  • donner un antalgique à l’enfant, comme le paracétamol ;
  • couvrir la brûlure en attendant d’avoir accès à un centre de soin où on fera les pansements. Cela va soulager la douleur car ce qui fait très mal dans la brûlure, c’est d’être à l’air libre. En général, dès qu’elle est couverte, idéalement avec les pansements, ou en attendant un t-shirt en coton propre mouillé à l’eau et ça va être un peu moins pénible.

N’appliquez rien dessus !

Pas de pommes de terre crues, pas de dentifrice, pas de beurre… j’ai tellement entendu des trucs de dingue dans mes régulations. On n’applique rien, parce qu’une brûlure peut très vite s’infecter. Tout ce que vous allez mettre dessus de votre environnement, donc sale, vous allez aggraver le risque. Les soignants mettront ce qu’il faut. Il y a des pansements spécial brûlures, des compresses qu’on peut mettre au frigo… mais en général en voyage tu n’as rien de tout ça. Les soins vont arriver dans un deuxième temps avec des soins de cicatrisation particuliers.

 

Les brûlures qui nécessitent des soins spécialisés

Les brûlures qu’on dit circulaires, qui font le tour d’un membre. Parce qu’au moment de l’inflammation secondaire, ça va gonfler beaucoup et ça peut créer une forme de garrot. Donc même si sur l’instant c’est juste circulaire et qu’on pense qu’il n’y a rien de plus, ça peut créer un garrot secondairement… donc il faut que ce soit vu par des spécialistes rapidement.

Les zones comme le siège, les organes génitaux, les fesses, toutes ces zones peuvent s’infecter vite et il faut que la cicatrisation soit bien faite. Les doigts, les mains, aussi pour ne pas garder des séquelles lourdes sur la rétraction… Il faut que les pansements soient bien faits par les professionnels.

 

Quand un bébé tombe au mauvais endroit dans les Pyrénées

Une rando tranquille

Léonie, 3 ans, et sa famille étaient en bivouac, ils étaient partis pour 2 jours de rando dans Pyrénées, du côté du lac de Gaube. Ils se sont posés et le papa explique qu’ils n’avaient pas pris suffisamment d’eau potable. Comme ils étaient sur un campement à 2 000 mètres d’altitude où il y avait encore des bovins, il y avait quand même des risques sur la consommation de l’eau des torrents, même si c’était de l’eau montagne. Il ne voulait pas courrir de risque de diarrhée infectieuse, donc il a décidé de faire bouillir de l’eau sur un « Butagaz » comme tout le monde fait en bivouac. Il l »avait bien calé dans un petit foyer avec des pierres mais probablement un petit peu trop près de la zone de campement.

 

L’accident

La petite Léonie jouait avec les cordes de la tente pendant que les parents étaient en train de la monter. Elle a reculé et est tombée sur le Butagaz.

Elle s’est donc brûlée toute la partie des fesses et des organes génitaux, de l’abdomen jusque sous le thorax avec l’eau bouillante.

Le papa est médecin donc il a tout de suite compris que c’était une brûlure grave et il a eu les bons réflexes. C’est un monsieur qui fait de la médecine humanitaire, ils revenaient du Cambodge où ils avaient été expatriés pendant deux ans et ils allaient repartir au Malawi. Ce sont donc des gens qui sont habitués à l’aventure et aux conditions de vie un peu particulières. Et il se trouve qu’ils ont vécu ça dans les Pyrénées, mais dans une zone où ils n’avaient pas accès au réseau. En plus ils n’avaient qu’un téléphone pour deux, donc il est ensuite parti avec le téléphone et a laissé sa femme avec les deux autres enfants, donc il y avait quand même pas mal de stress.

 

Les bons gestes qui sauvent

Il a tout de suite plongé Léonie dans le torrent d’à côté. Il était bien embêté car c’était vraiment de l’eau glacée. Il fallait qu’il plonge toutes les fesses et la petite jusqu’au thorax pour immerger toute la brûlure donc il avait peur de la mettre en hypothermie. Et c’est vrai que c’est une des choses à laquelle il faire attention quand on fait le refroidissement de la brûlure. Parce que en faisant ça, on va créer de l’hypothermie de toute façon, à cause de l’absence de barrière cutanée. L’enfant va se refroidir vite, mais si en plus vous plongez tout l’enfant dans de l’eau trop froide, le risque secondaire, c’est que l’enfant chute en température et que ce soit pas très bon pour lui. Et lui il avait conscience de tout ça mais il était partagé.

Donc il n’a fait que cinq minutes parce que c’était insupportable, même pour lui d’être dans l’eau avec elle, c’était très très difficile.

Il avait des antalgiques, donc il a en donné, a couvert la brûlure et l’a prise dans ses bras pour rejoindre le refuge le plus proche à  45 minutes de marche dans la nuit. Heureusement c’était le refuge qui était le départ de la rando, donc il savait où c’était. Il a pu redescendre vers le refuge et il savait qu’à priori il aurait accès là-bas à du réseau et donc d’appeler des secours. Et effectivement l’hélico est venu les chercher et les a emmenés au service des brûlés de l’hôpital des enfants de Toulouse.

Tout s’est bien terminé, Léonie a bien cicatrisé mais c’était des zones embêtantes en termes de cicatrisation. Il faut surveiller attentivement.

 

Retour dans les Pyrénnées

Ils ont même refait la randonnée deux ans plus tard, parce qu’ils voulaient remettre une couche de positif sur cette aventure-là. La petite fille a voulu la faire aussi et tout s’est bien passé.

Cette fois-ci, ils ont pris de l’eau potable en quantité suffisante. Mais il faut être honnête, le réchaud pour sa petite soupe minute ou ses pattes lyophilisées, c’est quand même intéressant. Mais il l’a installé vraiment loin du campement, sur une zone de rocher en hauteur, pour que les enfants n’y aient pas du tout accès.

C’est une histoire qui m’a aussi donné des leçons. En bivouac, on met le réchaud par terre et autour des tentes, enfin pas loin des tentes. Mais en fait à la maison nos casseroles sont en hauteur et le manche est tourné vers le mur !  Il faut faire pareil avec le réchaud donc loin du campement et dans une zone si possible inaccessible aux petits enfants.

J’ai été épatée de son sang-froid, il a porté la petite comme ça pendant 45 minutes dans la nuit, avec le stress de se dire, est-ce que je vais trouver le refuge. Il était assez sûr de son coup, mais  c’était stressant la situation. C’était une sacrée aventure et en fait c’est j’ai trouvé sa réflexion très intéressante parce qu’il se disait qu’il aurait pu vivre exactement la même chose au Cambodge ou au Malawi. La seule différence et elle est énorme, c’est qu’il savait que dans une heure il aurait du réseau, des hélicos et de la médecine. Au Cambodge ou au Malawi, les conséquences n’auraient pas été les mêmes en termes de cicatrisation parce qu’ils n’auraient pas eu accès à ces soins performants comme on les a en France immédiatement.

Il s’est dit qu’on avait quand même une chance dingue d’être né en France et nous, peuple français, on oublie parfois un petit peu ça, On oublie cette chance qu’on a parfois, d’être dans un pays qui nous apporte tout sur un plateau en termes de soins, même si notre système de soins est aujourd’hui en difficulté. Il vous arrive n’importe quoi en France, vous avez assez vite des secours et en tout cas tout un système de maillage de secours qui va faire que vous allez finir à l’hôpital.

 

Les allergies
Les gestes qui sauvent

On va parler des allergies et plus particulièrement de l’anaphylaxie qui est le versant grave de l’allergie.

En général, la plupart du temps les gens se savent allergiques. Souvent la première allergie survient en France dans le quotidien et heureusement parce que vous allez voir que ça change pas mal de choses. L’idée c’est de savoir reconnaître ce qu’on appelle une anaphylaxie et la différencier de l’allergie simple.

 

Qu’est-ce que l’anaphylaxie ?

C’est quand tout le corps réagit à l’allergène, ce qui peut mettre en péril des fonctions vitales. On parle d’anaphylaxie quand il y a au moins deux organes qui réagissent avec l’allergène.

Quand tu es allergique aux cacahuètes par exemple, si tu manges une substance dans laquelle il y a de la cacahuète et que tu le savais pas, tu vas réagir. En général la première réaction ça va être plutôt cutanée ou muqueux, c’est-à-dire je gonfle, j’ai de l’urticaire, j’ai les yeux qui gonflent et j’ai le nez qui coule.Tant que c’est lié à ça, il n’y a pas d’urgence immédiate, il n’y a pas de raison d’avoir peur tout de suite si ce n’est que la peau, même un gonflement des paupières. Si c’est un gros gonflement dans la bouche, on va être un peu plus inquiet évidemment. Mais tant que c’est localisé sur la peau, les paupières, même un peu les lèvres, qu’il n’y a pas de péril sur les voies aériennes, on ne va pas s’inquiéter.

C’est différent s’il y a des signes digestifs ou des signes respiratoires.

  • digestifs : des vomissements qui vont se répéter ou de la diarrhée qui va arriver instantanément et qui va se répéter
  • signes respiratoires : un enfant qui va se mettre à tousser beaucoup, à siffler un peu comme une crise d’asthme
  • signes vasculaires : le système des vaisseaux sanguins devient défaillant et ça crée des sensation malaise, de perte de connaissance ;

C’est ça s’appelle l’anaphylaxie et le seul traitement c’est l’injection d’adrénaline.

C’est pour ça que je dis que c’est quand même mieux d’être au courant qu’on est allergique, parce que ça permet d’être parti avec son stylo d’adrénaline. Donc dans la trousse de pharmacie, si on sait qu’on est allergique, on demande à son médecin traitant le stylo d’ardenaline. Même si on n’a jamais fait d’anaphylaxie ! Parce qu’en voyage, l’accès au secours n’est pas le même.

Si vous avez des enfants allergiques, fruits à coque, à l’œuf, n’importe quoi, même s’il n’a pas encore fait de réactions graves allergiques, je crois que ça vaut la peine de se faire prescrire un stylo d’adrénaline au cas où ça vous arrive dans un endroit où vous n’y aurez pas accès.

 

Injecter de l’adrénaline sur une charette à boeufs

La cacahuête cachée

J’étais au Sénégal avec des copains. Une des filles de nos copains est allergique aux fruits à coque. Le matin, au petit déjeuner, elle a mangé une forme de pâte à tartiner servie par la table d’hôtes.

On a été nuls sur ce moment-là, mais comme je l’ai déjà dis, en voyage tu n’as pas la même attention qu’au quotidien. Tu es dans l’euphorie, tout le monde rigole et on n’a pas vu.

Elle était grande, elle avait 12 ans, et elle s’est pris un bout de pain avec un petit bout de pâte à tartiner dont elle pensait que c’était que chocolaté. Au Sénégal, la cacahuète est partout et très rapidement elle s’est mis avoir les signes cutanés à table. J’étais là donc je l’ai évalué rapidement. À ce moment-là, il n’y avait pas d’autres signes donc on lui a donné les antihistaminiques habituels et on est partis pour la balade. Heureusement sa maman avait pris le stylo d’adrénaline qu’elle avait toujours avec elle, parce qu’au bout de peut-être un petit quart d’heure sur la charrette à boeufs, elle s’est mise à vomir.

 

Toujours avoir un stylo d’adrénaline quand on est allergique

Et là je l’ai regardé et je lui ai dit, ma pauvrette je crois que tu ne vas pas échapper à l’adré.  Elle ne voulait pas mais elle avait vomi, elle avait toujours de l’urticaire donc c’était une anaphylaxie.

Pour la première fois de ma vie, j’ai fait une injection d’adrénaline au milieu de la brousse au Sénégal sur une charrette à boeufs.

Je n’étais pas très à l’aise parce que parfois il y a quelques petits effets secondaires et normalement le protocole en France, quand tu fais une injection d’adrénaline, tu transportes la personne à l’hôpital et tu surveille 8 h en service d’urgence. Là on n’était pas du tout du tout dans ces conditions ! Tu raisonnes donc différemment.

Tu l’allonges sur la charrette à boeufs qui te fait office d’ambulance, tu continues ta balade dans la brousse et tu la surveille avec tes petits paramètres de l’examen clinique basique de médecins.

Elle a hyper bien réagi parce que c’était ce qu’il lui fallait. En un quart d’heure elle était transformée, elle n’avait plus aucun symptôme. Je voulais qu’elle reste au repos le temps qu’on visite les villages mais elle se sentait tellement bien, qu’elle ne voulait pas. Je suis restée avec elle tout le temps de la balade, et ça s’est très bien passé, on n’a pas eu besoin d’aller à l’hôpital.

Donc n’oubliez pas votre stylo d’adrénaline si vous êtes allergique !

En France on prescrit des stylos aux enfants qui ont déjà fait une réaction grave. Mais dans le contexte d’un voyage, si vous avez des enfants allergiques, notamment des allergies alimentaires, celles où on a beau faire gaffe, de temps en temps, il y a un problème, dans une sauce ou autre.

Il ne faut pas hésiter pas à vous faire prescrire le stylo. Il n’y a aucun danger d’avoir un stylo dans une trousse à pharmacie. Par contre de ne pas l’avoir alors qu’on en a besoin, ça peut être très embêtant.

 

La noyade
Les gestes qui sauvent

On va terminer avec du moins sympa mais je crois que c’est important de faire de la prévention sur le risque de noyade. Il existe chez nous tous les jours et particulièrement dans les périodes de vacances estivales. Quand on voyage on a souvent accès à des piscines ou à des zones de baignade, la mer, les rivières, les lacs. Et encore une fois, parce qu’on voyage, parfois on est moins vigilant dans notre surveillance.

Ne lâchez pas la surveillance de vos jeunes enfants vis-à-vis des points d’eau,

Malgré tout, on n’est pas des surhommes et ça peut arriver à tout le monde de perdre sa vigilance pendant trois minutes et ça suffit.  Donc si vous trouvez votre enfant en train de se noyer, il y a deux solutions.

 

L’enfant est conscient

Il respire ou il a des petits signes de difficultés respiratoires.

Bien sûr il va falloir vite appeler des secours pour qu’on l’évalue au plan respiratoire, voir s’il a besoin d’oxygène ou pas, mais tant qu’il est conscient, sincèrement ça va aller, il ne va pas forcément y avoir de choses graves derrière.

 

Il est inconscient dans l’eau

Il faut le sortir immédiatement et appliquer instantanément les manœuvres de premiers secours expliquées dans le cadre de l’étouffement par corps étranger.

  • j’allonge l’enfant sur un plan dur,
  • je le sèche rapidement. Ce n’est pas la priorité, il faut quelqu’un le fasse pendant que quelqu’un commence les manœuvres, mais il y a le risque d’hypothermie secondaire qui ne va pas permettre à la réanimation d’être efficace.
  • on ouvre les voies aériennes : on met une main sur le front, les deux doigts sous le menton, on tire la tête en arrière.

Ça ne sert à rien d’aller vider l’eau qu’il y a dans la bouche ou de vouloir faire vomir l’enfant. Surtout pas. On essaye juste de voir s’il respire.

  • s’il ne respire pas, on lui fait du bouche-à-bouche comme précédemment 5 fois. Souvent si la noyade vient de se produire, le bouche-à-bouche va suffire à faire reprendre la respiration à l’enfant.
  • Si ça ne suffit pas, compressions thoraciques : 15 compressions thoraciques pour deux insufflations jusqu’à ce qu’il y ait une reprise de signe de vie de respiration ou jusqu’à ce que vous ayez du renfort de secourisme. En fonction de là où vous êtes, vous n’allez pas forcément l’avoir rapidement, donc il faut savoir faire.

 

La position latérale de sécurité

Elle va juste servir à maintenir les voies aériennes ouvertes d’une personne qui recommence à respirer, mais elle n’a aucune utilité pour évacuer l’eau. La personne va éventuellement vomir un peu, mais ça n’évacue pas l’eau qu’il y a déjà dans les poumons.

S’il n’y a pas d’eau dans les poumons et que les gens ont fait un arrêt respiratoire parce qu’ils ont bloqué par réflexe leurs voies aériennes, ils vont recommencer à respirer et le problème va être plutôt neurologique sur la perte de connaissance et la durée de la perte de connaissance.

Soit il y a une une inondation des poumons et en général ce n’est pas le fait de mettre sur les côtés qui va vider quoi que ce soit. Ce n’est pas non plus le fait d’appuyer sur la poitrine ou de grimper sur le thorax qui va aider.

Tant qu’elle est inconsciente, on la positionne sur le côté et quand elle a repris connaissance, vous allez évaluer un peu cette notion de reprise de connaissance : est-ce que les gens sont cohérents, bien orientés ?  Là on peut les laisser gérer, ils vont s’asseoir et on va voir mais en général ils sont pas très bien tout de suite. Donc on les laisse sur le côté par précaution, au cas où ils se mettent à vomir ou autre.

 

Que mettre dans la trousse à pharmacie ?
Les gestes qui sauvent

  • Le stylo d’adrénaline pour les enfants allergiques.
  • Pour les brûlures rien de spécial, sauf si avez des notions de soins.  Dans ce cas, vous pouvez avoir un set de pansements stériles, de la flammazine, la crème qu’on met sur des brûlures. On peut gérer un second degré de la taille d’une pièce de monnaie sans avoir besoin nécessairement d’aller dans un dispensaire ou dans un centre médical. Mais il faut avoir quelques petites notions de base pour faire un pansement, ce n’est pas évident.

 

Être informés pour agir efficacement
Les gestes qui sauvent

Je suis convaincue que plus on donne d’informations aux gens, avec des choses fiables, plus vous allez permettre aux gens de diminuer leur niveau de stress et d’être plus efficaces dans leur action.

Je repense aux convulsions fébriles dont on avait parlé dans le premier épisode. Les gens qui ont très mal vécu une convulsion fébrile, ce sont ceux qui n’en ont jamais entendu parler, et qui ne comprennent pas ce qu’il se passait. Ils sont convaincus que l’enfant est en train de mourir et sont en panique totale de ne pas savoir quoi faire. Alors qu’avec un minimum d’informations, ça change tout.

Je ne dis pas que tu ne vas pas stresser, mais en général la panique va être plus contenue et va permettre d’agir de façon efficace pour ton enfant.

 

En conclusion, que doivent faire les parents avant de partir en vacances ?
Les gestes qui sauvent

  • écouter les 4 épisodes de Galère ton Voyage, spécial bobos ;
  • se renseigner sur le site GPTROP pour avoir plein de conseils ;
  • consulter son médecin pour finaliser sa trousse à pharmacie ;
  • se former aux premiers secours !!!

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Retrouvez les autres épisodes de Galère ton Voyage, spécial bobos

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Les gros bobos chez AVI International
Les gestes qui sauvent

Quel type de gros bobos voyez-vous le plus souvent ?

Les accidents de bus, les accidents de voiture et de quad, de jet-ski… sont malheureusement assez fréquents. On a aussi beaucoup de tumeurs, des cancers… Et puis les chutes, où on se casse le col du fémur, le bassin

 

Le gros bobo de Diego, 4 ans

Elle n’est vraiment pas drôle et a glacé le sang de beaucoup de personnes chez nous. Mais qui s’est très bien finie.

Diego, quatre ans, est parti avec toute sa petite famille en Australie. Tout le monde va bien, la famille se baigne dans l’océan… mais un petit requin arrive et il croque Diego au visage. L’horreur.

Les parents ont appelé le plateau d’assistance pour la prise en charge de Diego. Donc là, on se dit aïe aïe aïe, c’est terrible, mais la prise en charge se fait très bien, que ce soient l’hospitalisation et la reconstruction de son visage qui s’est faite rapidement. Heureusement qu’ils avaient une assurance, parce que tout a été pris en charge : l’accompagnement des parents, l’hospitalisation, les indemnités liées à ce préjudice esthétique. Et surtout, derrière l’aventure peut quand même continuer.

Aujourd’hui, c’est une anecdote pour la famille et comme souvent, les parents nous ont dit merci, parce que sans mon assurance voyage, on ne sait pas comment on aurait géré, ne serait-ce que pour l’anglais ! Dès qu’on parle de chirurgie, d’hospitalisation, ce n’est pas pareil. Et puis émotionnellement, c’est très dur. Donc la prise en charge psychologique est également comprise.

 

Comment fonctionne le plateau d’assistance ?

Tout d’abord, on a mis en place au mois de mars le Wallet : à partir du moment où on souscrit son assurance, on a la « carte assuré » sur son Wallet donc accessible à tout moment et même hors connexion avec les infos liées à son assurance.

Et notamment le numéro du plateau d’assistance !

Il est à portée de la main, pas besoin de le chercher dans ses mails, surtout quand on n’a pas de wifi.

Donc j’ouvre ma petite carte, j’ai l’info, je clique dessus, j’appelle et là, j’ai l’assistance. Elle est joignable 24 h/24, 7 jours/7 t c’est vraiment un numéro unique à appeler quoi qu’il arrive.

 

Comment s’organise un rapatriement ?

Il faut faire la différence entre un rapatriement médical et un retour anticipé. Ce sont deux choses différentes.

Le retour anticipé

Je suis parti.e à l’étranger, quelque chose se passe à mon domicile ou dans le pays où je vis et je dois rentrer – si quelqu’un qui est hospitalisé dans ma famille ou suite à un décès malheureusement ça arrive – c’est ce qu’on appelle un retour anticipé.

Il faut toujours appeler le plateau d’assistance car c’est le plateau qui va prendre en charge votre rapatriement. Cela se fait très rapidement. Et ils peuvent vous renvoyer chez vous le jour-même pour être au chevet de cette personne et faire ce qu’il y a à faire.

Et quand on est sur des longs séjours, en plus, on vous paye l’aller-retour. Donc vous pouvez retourner sur votre lieu de séjour. Ça, c’est super important. C’est ce qu’on appelle un retour anticipé.

 

Le rapatriement médical

C’est quand on a eu un souci vraiment lié à sa santé. Les médecins se mettent en relation entre la France et le pays dans lequel on se situe et il est décidé conjointement s’il est nécessaire de vous faire rapatrier.

Ce sont vraiment les médecins qui décident et valident de vous rapatrier selon votre état de santé. C’est pour ça qu’on dit essentiel d’appeler le plateau d’assistance, parce qu’ils vont faire toutes les démarches pour vous et tout sera pris en charge. Et c’est beaucoup plus simple.

Là où on a la petite douche froide, c’est ceux qui disent je rentre et puis après j’activerai l’assurance. Ça ne marche pas.

 

Comment je fais pour être remboursé ?

C’est très simple !

  • on se connecte sur son espace assuré ;
  • on clique sur « demander votre remboursement » ;
  • on envoie les documents directement sur la plateforme (facture, ordonnance, compte-rendu du médecin…)

On met ces éléments-là dans son espace personnel et ils sont envoyés directement à l’équipe de gestion qui traite sous 72 h à une semaine maximum et qui vous rembourse directement par virement bancaire.

Si on est en voyage, on peut aussi prendre directement les photos des éléments avec son smartphone et les envoyer sans attendre d’être rentré. C’est pratique, surtout quand on est dans des longs voyages, on peut se faire rembourser au fil de l’eau.

 

Comment assure-t-on nos enfants qui partent étudier à l’étranger ?

Quand on est parent, on va dire c’est bon, il est couvert aussi avec ma carte bancaire. Pas du tout !

Vivre et étudier à l’étranger

En fonction de son âge, il peut ne plus du tout être assuré avec votre carte bancaire. En plus de ça, il ne le sera pas au-delà des 90 jours et il y a toute une partie de couverture active uniquement si vous payez avec la carte. Sauf que vous n’êtes pas avec lui.

Il faut donc une assurance spéciale car quand on part étudier à l’étranger, il y a tout un package autour. En plus d’étudier, ils vont sans doute voyager autour, vont avoir des petits bobos, auront besoin de soins « courants ». Là ils seront pris en charge s’il y a quoi que ce soit, une angine, une grippe…, mais aussi un soin d’urgence. Bien souvent ils ont envie des choses différentes, de s’amuser et bim, je tombe, je me fais mal…Et ça, c’est pris en charge.

La responsabilité civile

Ils peuvent aussi être amenés à vivre dans une famille d’accueil ou à louer quelque chose. Il arrive qu’il y ait des petites choses imprévues comme une inondation, une dégradation de meubles. L’assurance est là pour ça aussi.

Les activités sportives

Quand on fait ces écoles, il y a des activités qu’on a envie de pratiquer aussi. Je pense au football américain, au soccer ou autre. Il faut donc être couvert pour pouvoir les faire et s’amuser en toute tranquillité.

Généralement, les écoles ne vous laissent pas partir sans assurance. C’est un incontournable aujourd’hui pour que les enfants puissent partir et puis que nous, en tant que parents, soyons rassurés.

 

Partir « au pair »

Avoir une personne « au pair » chez soi

Si demain toi, Stéphanie, tu voulais accueillir une « au pair », il faudrait que tu t’assures qu’elle soit bien couverte. Donc tu pourrais le faire pour ses frais médicaux, ses bagages aussi. Mais aussi pour soi, par exemple dans le cas où elle annule son séjour, tu auras une indemnité compensatoire.

Si c’est son enfant qui part « au pair »

Il veut apprendre l’anglais dans une famille dans un pays anglophone. Et bien là, c’est pareil. Tu peux t’assurer que lui, il est couvert là-bas,  qu’il a toute sa prise en charge au niveau médical, au niveau bagage et même s’il veut voyager.

Il est aussi couvert quand il va revenir à la maison, dans son pays de résidence, donc chez toi. S’il veut rentrer à Noël, il peut. Il sera couvert aussi en France à ce moment-là.

Et s’il atterrit dans une famille avec qui ça ne se passe pas bien et qu’il veut changer, on prend en charge les frais d’hôtel en cas de transfert et le remboursement des frais de scolarité en cas de retour anticipé.

 

Pour en savoir plus sur AVI International

 

Et retrouver Camille

 

Pour finir

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À bientôt, pour un nouvel épisode.

D’ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !

 

Stéphanie

Crédit music : Luk & Jo 

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