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Camille – Galère ton Voyage, spécial bobos de voyage – Les bobos classiques

7 juin 2024
Conseils santé avant un voyage en famille 

Hello, Hello,

Camille a raconté son magnifique voyage à Madagascar dans les épisodes 88 et 89. Dans la partie périple, elle nous avait parlé de 2 problèmes de santé, la vilaine brûlure du chef cuisinier et les diarrhées d’une partie des deux familles.

Camille a pu intervenir sur ces petits soucis car elle est médecin et plus précisément neuropédiatre et pédiatre urgentiste. Donc les bobos de voyage en famille, elle en connaît une palanquée et surtout, elle sait comment les prévenir et les guérir ou trouver la personne pour le faire.

Comme tout le monde n’a pas la chance de voyager avec un médecin, elle m’a proposé de faire un épisode pour vous donner tous ses bons conseils pour que vous sachiez quoi faire avant de partir et pendant le voyage. Le tout agrémenté de quelques-unes de ses meilleures anecdotes.

Comme il y a beaucoup à le dire, on part sur une mini-série Galère ton Voyage spécial bobo de 4 épisodes :

  • les bobos habituels qu’on rencontre aussi en voyage (celui du jour),
  • la traumatologie,
  • les bobos plus spécifiques au voyage
  • les gestes qui sauvent.

Ces 4 épisodes comprennent 2 parties,

  • une première avec Camille
  • une seconde avec Marjorie, d’AVI international, maman globe-trotteuse de 2 petites filles de 4 et 7 ans qui a répondu à toutes les que j’ai reçues sur Instagram.

Allez, c’est parti pour le premier épisode, les bobos de tous les jours qui s’invitent aussi en voyage.

 

Camille, maman, pédiatre et globe-trotteuse
Conseils santé avant un voyage en famille 

Je suis une maman de 3 enfants qui commencent à être un peu grands (8, 13 et 16 ans). Je voyage avec eux en famille depuis qu’ils sont tout petits et en parallèle de ça, je suis pédiatre à l’hôpital. Je travaille au SMUR pédiatrique de Toulouse et je suis aussi neuropédiatre, et cette double casquette m’aide beaucoup en voyage. Je pense qu’il y a des barrières que j’ai facilement fait tomber en étant pédiatre, et qui fait que pour moi, je crois que c’est plus simple que pour pas mal d’autres familles de me balader et d’aller dans des milieux des fois un petit peu plus hostiles. J’ai quelques copains que j’emmène de temps en temps en voyage et qui sont assez contents de partir avec moi et ma belle troupe de pharmacie.

Ils disent que quand on part avec Camille, on est tranquilles.

Alors ce n’est pas parce que tu es médecin que tu peux tout gérer, il y a plein de choses pour lesquelles tu as besoin d’un peu d’infrastructures, mais on va voir que quand même il y a beaucoup de choses qu’on va être capable de gérer en fait avec un peu de bon sens et un petit peu d’outillage avec soi.

 

Les bobos classiques qui s’invitent aussi en voyage

La fièvre
Conseils santé avant un voyage en famille 

Un symptôme nécessaire et banal

C’est le maître symptôme en pédiatrie, ce à quoi tout parent est confronté un jour dans sa vie de parent, mais qui est source de beaucoup d’inquiétude chez les familles en général.

Qu’on le vive dans son quotidien en France ou en voyage, j’aimerais vous donner quelques clés pour essayer d’évaluer son enfant et savoir si vraiment il y a nécessité d’aller consulter, quand et dans quel type de délai, est-ce que c’est une urgence ou est-ce que ça peut se différer. L’idée c’est de ne surtout pas sur stresser les familles !

Notre objectif c’est vous donner les bons outils, les bonnes connaissances pour au contraire être plus sereins dans l’évaluation des enfants. Et bien sûr, ce ne sont pas non plus des conseils qui sont là pour se substituer à une consultation quand elle est nécessaire ! C’est important de le souligner. Il faut trouver le juste milieu pour savoir comment gérer tout seul en attendant une éventuelle consultation, mais c’est vrai que parfois, là où on est en voyage, on n’a pas toujours accès aux soins.

La première chose à savoir pour la fièvre, c’est que c’est un symptôme qui est nécessaire et banal.

C’est notre organisme qui va se mettre un peu en branle au niveau de l’immunité quand on rencontre un agent infectieux. Donc la fièvre va être un des phénomènes qui permet à l’immunité de se mettre en action. Ce n’est pas nécessairement à voir comme un symptôme mauvais.

 

Évaluer votre enfant avec le CRC

Je vais vous donner un petit item qui va vous aider à savoir tout le temps si vous devez  ou pas vous inquiéter face à votre enfant. C’est du bon sens, mais c’est mettre des mots sur du bon sens.

Nous, on appelle ça le CRC.

  • C pour comportement,
  • R pour respiration
  • un autre C pour coloration.

En fait, c’est les 3 choses que vous allez évaluer chez votre enfant.

  • Quel est son comportement ?
  • Comment il respire ?
  • Comment il est coloré ?

Et avec ça, est-ce que je peux dire s’il y a quelque chose qui est vraiment différent de  d’habitude et qui doit m’alerter ou pas ?

 

Pas d’urgence

Si mon enfant a 40 mais que son comportement est grosso modo celui que je lui connais, s’il a des petits moments de jeu, s’il est capable d’échanger avec vous, d’avoir des petits sourires de temps en temps, s’il rigole un peu quand on le force un peu, s’il respire normalement quand on le regarde et s’il est coloré comme d’habitude… ça veut dire qu’il n’y a vraiment pas lieu de s’inquiéter, même s’il y a 40 sur le thermomètre.

Un des grands principes en pédiatrie, c’est qu’on ne traite pas le thermomètre, on prend en charge un enfant.

Donc en fait, le 40 de température sur le thermomètre, c’est quelque chose qui ne doit pas inquiéter si ce fameux CRC est normal. Et ce CRC on le verra, il va être valable dans tous les symptômes qui ont lieu en pédiatrie.

Tant que le CRC est normal, vous pouvez souffler, prendre le temps de réfléchir et et de continuer à surveiller votre enfant sans nécessairement aller consulter en urgence.

 

Plus urgent chez les moins de 3 mois

Même si on n’emmène pas trop les moins de 3 mois en voyage, il y a quand même des familles baroudeuses qui font des tours du monde, qui accouchent en voyage…

Le moins de 3 mois, c’est un bébé qui est d’abord plus vulnérable à la fièvre, il peut moins supporter le phénomène fièvre et ça peut le mettre dans des situations de vraies difficultés respiratoires ou circulatoires, c’est-à-dire de fonctionnement du cœur et des vaisseaux.

C’est surtout parce que la fièvre avant 3 mois, ça peut être une bactérie qui est encore une conséquence de l’accouchement. Les petits bébés quand ils sortent par voie vaginale, ils peuvent s’infecter à une bactérie de la maman. On fait tout ce qu’il faut en maternité,  on a plein de protocoles pour éviter ça et pour prévenir cette possibilité-là, mais malgré tout ça, les petits bébés peuvent encore héberger en eux ce genre de bactéries et l’exprimer grosso modo la plupart du temps les 6 premières semaines de vie, et parfois un peu tardivement jusqu’à 2 mois.

Il y a un grand principe en pédiatrie qui est qu’une fièvre avant 3 mois c’est une urgence. Donc si vous êtes en voyage avec un petit bébé de 3 mois, c’est une urgence, il faut consulter. Je dirais même il faut aller vers une structure plus élaborée qu’une simple consultation. Il faut aller dans un système hospitalier, une clinique ou un hôpital, parce qu’on va lui faire des bilans, une prise de sang, une analyse d’urine, voire un peu plus.

Donc on ne peut pas se dire je gère la fièvre d’un bébé de moins de 3 mois comme celle d’un enfant de 6 mois, ce n’est pas la même chose.

 

Les convulsions

Ça peut survenir partout, mais en France l’avantage c’est que vous avez accès au 15. Dès que les gens ont quelque chose qui les inquiète beaucoup, ils font le 15 et ont cette grande chance d’avoir très rapidement un médecin au téléphone. Ce qui n’est pas du tout du tout le cas dans beaucoup de pays dans le monde. Même s’il y a des services d’urgence, il n’y a pas nécessairement un médecin au téléphone, ce sont des secouristes, ce qui n’est pas tout à fait pareil.

 

Les convulsions fébriles c’est quoi ?

Ce sont des crises épileptiques qui sont en lien avec la fièvre chez des enfants qui ont entre 6 mois et 6 ans. C’est lié en fait à une immaturité de connexions neuronales, si on veut simplifier les choses. Ça ne veut pas dire qu’on est épileptique, mais c’est quand même un phénomène qui s’appelle crise épileptique, c’est ce qui se passe au plan cérébral. Il n’y a pas besoin de beaucoup de fièvre pour convulser, on peut avoir des convulsions à 38. Contrairement à ce qu’on pense, ce n’est pas lié à la vitesse d’installation ou de chute de la fièvre qui est responsable. Donc ça veut dire qu’il n’y a rien pour l’empêcher ou pour prévenir ce phénomène.

C’est très banal, 5 % des enfants vont faire une convulsion fébrile dans leur vie.

Pour nous en pédiatrie, ça fait vraiment partie du quotidien. Mais c’est super impressionnant pour les parents parce que l’aspect d’une convulsion, comme c’est un aspect un peu de crise épileptique. Les enfants sont inconscients, les yeux ouverts et ils vont avoir des mouvements anormaux, en général des secousses, ou alors ils vont être tout raides ou tout mous. C’est cette perte de contact qui est très très impressionnante, la plupart des parents ont vraiment ce sentiment de mort imminente. Mais en fait non, les enfants respirent, ça va bien se passer. Mais si personne ne vous a jamais éduqué à ce que c’est, ça peut être le pire traumatisme de votre vie.

 

On fait quoi en cas de convulsion ?

  • mettre l’enfant sur le côté, c’est la position de sécurité
  • le maintenir fermement, c’est juste pour le protéger.
  • regarder à peu près l’heure qu’il est
  • essayer d’appeler les secours si vous êtes dans un pays où vous avez accès à un appel au secours.

Si vous êtes dans un endroit où vous n’avez pas du tout de réseau, ou que vous ne pouvez pas appeler au secours, sachez que la plupart du temps une convulsion, ça s’arrête tout seul en moins de 3 minutes !

Il faut prendre sur soi et avoir un peu de sang-froid, mais en général dans les 3 minutes ça va s’arrêter. Et après l’enfant va être dans une phase un peu de coma, qui est classique, où il va être très profondément endormi pendant 30 minutes à 1 heure grand max et il va se réveiller progressivement. Et après il va falloir le faire consulter, parce qu’une convulsion fébrile avant de pouvoir dire c’était juste une banale convulsion sur la fièvre, il faut quand même qu’il soit examiné pour qu’on soit sûr qu’il n’y a pas une autre infection un peu plus méchante derrière tout ça.

C’est un truc qui fait un peu peur à tout le monde, mais si on a au moins la notion que ça existe, de ce que je dois faire en urgence et de savoir qu’au final même si c’était très impressionnant, il n’y a pas de séquelles derrière, ça peut aider des gens à garder le sang-froid le temps de l’épisode.

Voilà pour les choses importantes dans la fièvre. La fièvre, c’est consultation généralement au bout de 48 h si ça persiste. Si on est en voyage et qu’on ne peut pas faire autrement, tant que le CRC est normal, on peut je pense attendre un peu et différer la consultation à quand c’est possible.

 

Comment soulager les enfants fiévreux ?

Tout simplement avec le paracétamol.

Encore une fois, on traite l’enfant et pas le thermomètre.

Le but du paracétamol, ce n’est pas de faire baisser la température, ce n’est pas de toucher aux chiffres du thermomètre, c’est d’améliorer le confort de l’enfant en général.

S’il a 38 et qu’il court partout, découvrez-le et donnez-lui à boire, ce n’est pas indispensable de lui donner le paracétamol à ce moment-là ! Gardez-vous la cartouche pour le moment où il va être tout chafouin dans vos bras, à être très ronchon parce que la fièvre s’intensifie un peu et que l’inconfort s’installe.

C’est toutes les 6 heures maximum, et ça ne se fait pas en prise systématique, on se fait guider par l’enfant. On lui donne quand on ressent le moment où il peut en avoir besoin. On n’oublie pas, on déshabille, on découvre les enfants et on les fait bien boire.

J’ai d’ailleurs une petite anecdote à propos de ça !

 

Évaluer un bébé fiévreux au Laos

Lors de notre voyage au Laos en octobre 2023, on était en balade avec un guide dans les rizières dans la campagne laotienne et on a visité un village. Un grand-père est venu nous voir avec sa petite fille de 9 mois dans les bras, qui avait de la fièvre, en nous demandant si on avait des médicaments.

Il se trouve que j’ai une super trousse de pharmacie, mais elle était restée à l’hôtel, donc je ne l’avais pas avec moi pendant la balade mais je lui ai proposé de venir l’examiner. Alors je n’avais pas tous mes instruments, mais je sais grosso modo évaluer une petite de 9 mois qui a de la fièvre.

Il nous a invités chez lui, on est rentrés dans la maison et une des choses que j’ai remarqué aussitôt, et ça m’a fait beaucoup sourire, c’est que quel que soit l’endroit du monde où on vit, les inquiétudes des parents, des grands-parents finalement sont universelles… En fait ce papy, il avait surcouvert sa petite fille. C’est-à-dire que cette idée que quand tu as de la fièvre, ça veut dire que tu es malade et qu’il faudrait te couvrir plus, ce qui est totalement faux dans la fièvre, il faut absolument découvrir les enfants parce que plus vous les couvrez et les habillez, plus vous allez faire monter la température centrale, et bien je ne croyais pas que ça pouvait être universel à ce point-là ! Moi je pensais que c’était notre condition d’Occidentaux qui avait fait qu’on avait oublié nos bons réflexes de grand-mère. En fait non, tu vois au Laos ce monsieur qui avait je pense une petite soixantaine d’années, il avait eu le même réflexe que ce que je vois partout en France, c’est-à-dire mon bébé à la fièvre, donc je lui mets des couches supplémentaires de vêtements et comme ça il monte encore plus en température !

 

Les symptômes respiratoires
Conseils santé avant un voyage en famille 

C’est une grande grande catégorie de motifs de consultation dans les services d’urgence et dans les cabinets de médecine générale.

Ça aussi c’est impressionnant mais on va faire pareil, on regarde le CRC !

Votre enfant fait du bruit en respirant, il y a un bruit anormal, il y a quelque chose qui est bizarre mais tant que son comportement est correct, que sa respiration visuelle est normale, c’est-à-dire qu’il vous semble que le ventre et le thorax bougent comme d’habitude quand vous soulevez le t-shirt, et tant que sa couleur est normale, il n’y a pas lieu de s’inquiéter particulièrement. Même s’il siffle quand on l’entend respirer, même s’il fait des bruits bizarres en respirant.

Alors ça ne veut pas dire qu’il ne faudra pas consulter à un moment donné, mais ça veut dire qu’il n’y a pas lieu de se précipiter aux urgences.

 

Moucher le nez des petits

Un des trucs super importants chez les moins de 2 ans, c’est de savoir gérer le mouchage du nez qui est le b.a.-ba de la prise en charge d’un enfant au plan respiratoire.

C’est très bête, mais pour s’oxygéner correctement, il faut que l’oxygène sache rentrer par les voies aériennes, qui sont essentiellement le nez chez les petits. Les moins de trois mois ne respirent que par le nez, ils n’ont pas le réflexe d’ouvrir la bouche pour respirer. Donc dès qu’ils ont le nez pris, un rhume, un encombrement ou des glaires dans le nez, ça va les mettre tout de suite en difficulté respiratoire. C’est notre quotidien de voir des enfants qui arrivent dans des états respiratoires vraiment sérieux, voire graves, sur banalement un nez complètement bouché que des parents n’ont pas su déboucher. Car les parents sont toujours un peu frileux vis-à-vis de ça.

Donc on part en voyage, si on sait parfaitement moucher le nez de son bébé !

On n’oublie pas ses dosettes de sérum phy dans sa pharmacie et maintenant il y a des systèmes de grosses seringues avec plein de tutos YouTube pour faire des énormes lavages de nez ! On n’hésite pas à y mettre de la pression et beaucoup beaucoup de quantité car il faut vider le nez complètement. Il n’y a aucune limite.

N’écoutez pas les quelques soignants qui vous diront, non non on ne peut pas faire plus de tant par jour sinon on abîme le nez… Non ! Ce qui est en train d’abîmer le nez et surtout l’état de votre enfant, c’est qu’il a le nez plein. Donc videz le nez autant de fois que nécessaire tout le temps, il n’y a pas de limite pour ça.

Ils n’aiment pas trop ça mais il y en a qui finissent par aimer ! Mon Félix était un gros spécialiste du nez dégueu tout le temps et très vite il s’est mis à apprécier. Il avait un petit soupir d’extase quand je lui vidais.

Après oui, il y en a avec qui c’est une grosse bagarre, mais on se met à deux et puis c’est tout. Il faut le faire, c’est vraiment indispensable !!

 

Quels sont les signes qui doivent alerter ?

Sans rentrer dans des milliers de détails, si quand vous regardez l’enfant respirer, vous trouvez que

  • ça creuse entre ses côtes,
  • le rythme respiratoire est beaucoup plus rapide que d’habitude,
  • le ventre se balance…

là ce sont des signes qu’il faut consulter. Ça s’appelle des signes de lutte respiratoire et donc  les muscles respiratoires se mettent au travail parce qu’ils ont plus de difficultés. Là c’est le signe qu’il faut vraiment aller consulter.

 

Les diarrhées et les vomissements
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Un grand plaisir aussi en pédiatrie ! C’est un peu toute l’année les épidémies de gastro entérite ! On en a une en général assez méchante en plein hiver, mais on les a aussi au printemps et en été.

Pour la diarrhée, la première chose à savoir c’est évaluer l’hydratation de l’enfant, parce que le seul vrai grand risque de la diarrhée chez les plus petits, c’est la déshydratation. Encore une fois, le CRC va vous aider. Tant que le comportement de votre enfant est correct, que sa respiration est normale, qu’il est bien coloré, c’est qu’à priori, il n’y a pas de signe franc de déshydratation.

Les petits signes qu’on va chercher en plus,

  • mon bébé ou mon enfant continue de faire pipi : alors ce n’est pas sur 5/6 heures, c’est sur 12 heures. Si vous n’avez plus d’urine pendant 12 heures, il faut commencer à se poser des questions.
  • mettez le doigt dans la bouche de votre enfant et regardez si la joue, et j’insiste c’est la joue, pas les lèvres et la langue, est râpeuse, sèche, c’est qu’il y a une déshydratation qui commence. Naturellement quand vous mettez le doigt dans la bouche de vos enfants, il y a de la salive dans la joue.
  • 3e petit signe d’alerte, les yeux. Pas le regard fatigué, pas les yeux rouges, ça n’a rien à voir, mais les yeux qui se creusent. Un enfant qui se déshydrate va avoir les yeux qui vont s’enfoncer dans les orbites. Ce n’est pas pas toujours facile à voir, les parents ne le s’en rendent pas toujours compte. Mais pour quelqu’un qui l’a vu la veille et qui le revoit le lendemain, c’est évident.

En général, quand un enfant se déshydrate, le comportement va devenir assez rapidement anormal, ils vont devenir très fatigués, parfois très irritables. Ils feraient n’importe quoi pour avoir à boire en quand ils sont vraiment déshydratés.

Ça veut dire que le médicament à emmener en voyage de façon totalement indispensable, c’est le soluté de réhydratation orale. C’est un sachet qu’on met dans 200 millilitres d’eau, on essaye de le conserver au frais parce que c’est souvent mieux accepté quand c’est pris froid. Un enfant qui est réellement déshydraté se jettera sur le SRO (soluté de réhydratation orale) et il ne va pas vous le refuser.

Il faudra d’ailleurs parfois le freiner un petit peu, parce qu’il risque de vomir car il en aura bu trop d’un coup. Mais c’est hyper important ce soluté. Et si jamais il vomit à ce moment-là, vous lui donnez en petite quantité répétée, c’est-à-dire une petite cuillère à café toutes les dix minutes pendant 1 heure ou 2. Le fait de resucrer l’organisme progressivement va aider les vomissements à se calmer. S’il y a vraiment beaucoup de vomissements, ça va les apaiser et une fois que les vomissements sont apaisés, on va pouvoir ouvrir les vannes et et donner plus encore de soluté de réhydratation.

C’est absolument indispensable et ça rend service aux grands aussi.

 

Traverser la campagne balinaise pour acheter du soluté de réhydratation orale

Nous sommes allés faire un voyage de plusieurs semaines entre l’Australie, Bali, la Nouvelle-Calédonie quand mon deuxième, Félix, avait seize mois. Il avait fait une méchante diarrhée en France, 3 semaines avant de partir, avec hospitalisation malgré le soluté. Il s’était remis et il a recommencé à avoir une diarrhée à Bali.

J’étais bien embêtée parce que, on en parlera dans la deuxième partie, j’ai eu un peu de mal à savoir si c’était une infection ou un virus banal comme il aurait pu l’avoir en France. Toujours est-il que ce qui a sauvé mon Félix, c’est à nouveau ce soluté de réhydratation orale. Mais il les a bus tellement vite que j’ai été vite à court !

Nous étions sur une petite île un peu perdue au large de Bali et heureusement un des gars qui bossait dans l’hôtel où nous étions, m’a emmenée sur sa moto tous les matins pour  traverser la campagne et aller chez le pharmacien. Car je n’avais le droit d’acheter mes sachets que un par un ! Le pharmacien ne vendait pas la boîte, il vendait les sachets un par un, à 1 USD le sachet, sans doute pour en profiter un petit peu et aussi pour en garder pour sa population. Mais donc pendant 2/3 jours j’ai fait mes petits allers-retours pour chercher mes sachets et ça a vraiment aidé Félix à ne pas se déshydrater à nouveau comme la première fois. Donc c’est essentiel le soluté de réhydratation orale.

 

Et pour les plus grands, le coca c’est bien

Il faut le touiller le coca pour enlever le gaz et c’est vrai que ça passe souvent mieux en termes de goût et d’acceptabilité. C’est le même principe si beaucoup de vomissements, on donne une petite cuillère à café de coca toutes les 10/15 minutes, ça casse l’état de la cétose sanguine qui est un état particulier lié au fait qu’on vomit de façon répétée et qui entretient les vomissements dans un cercle vicieux. Donc il faut casser cet état-là avec du resucrage progressif. Le jus de pomme aussi est un des solutés qui peut aider les plus grands à gérer une déshydratation sur diarrhée. Du jus de pomme qu’on dilue avec de l’eau quand même, pas du jus de pomme pur trop sucré, parce que tout ce qui est trop sucré va aggraver la diarrhée.

 

Avoir la diarrhée à Madagascar

On avait également eu une méchante histoire de diarrhée sur le boutre à Madagascar. Elle commençait à se vider pas mal et je l’ai vu changer physiquement : j’ai vu les cernes apparaître, ses yeux qui commençaient à se creuser… Je me suis dit ouh là ça, ça me plaît moins et donc je vais préparer le soluté de réhydratation que j’avais dans une gourde. Je n’étais pas sûre qu’elle accepte et en fait elle l’a pris hyper volontiers. Pendant une heure elle l’a bu, je l’ai vu se requinquer tout de suite et après elle me l’a refusé. Et en général quand l’enfant se met à refuser le soluté de réhydratation, vous pouvez être sûr que c’est qu’il n »est plus déshydraté !

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Rétrouvez cette anecdote et le reste du voyage dans les épisode 88 et 89 du podcast

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Les saignements du nez
Conseils santé avant un voyage en famille 

Pourquoi on saigne du nez ?

En médecine, ça s’appelle l’épistaxis. C’est une hémorragie nasale qui peut être très impressionnante et qui touche souvent les enfants, qu’ils soient petits, même des tout petits.

J’en parle parce que c’est à la fois quotidien, très impressionnant et souvent les gens ne savent pas ce qu’ils doivent faire pour arrêter l’hémorragie ou ont des mauvaises habitudes et ne font pas ce qu’il faut.

La plupart du temps, c’est simplement la muqueuse du nez chez les petits qui va être un petit peu plus fragile et les vaisseaux vont claquer le plus souvent dans des contextes de chaleur, et c’est pour ça qu’en voyage, ça peut survenir.

Ca arrive souvent la nuit dans des contextes de chaleur, c’est pour ça qu’en voyage ça peut survenir. Et quand ça survient la nuit au cours du sommeil, c’est encore plus impressionnant parce que les enfants se réveillent en hurlant qu’il y a du sang partout sur l’oreiller. Tout le monde est flippé et notre bon réflexe français, c’est de faire le 15 alors qu’on pourrait gérer ça tout seul.

Un saignement de nez aussi impressionnant soit-il est souvent sans gravité. Parfois il y a eu un traumatisme, parfois on est tombé sur le nez juste avant, mais souvent ça survient spontanément. Parfois c’est favorisé par un petit rhume où il y a déjà eu de l’inflammation sur la muqueuse du nez et ça la fragilise.

 

Que faire lors d’un saignement de nez ?

Ça peut sembler paradoxal, mais la première chose à faire c’est de le faire moucher très fort pour évacuer les caillots. Quand on saigne beaucoup,  on a des caillots, qui entretiennent le saignement. Donc si vous n’évacuez pas les caillots, vous allez continuer de saigner.

Pour évacuer les caillots,

  • si l’enfant est grand et qu’il sait se moucher, vous le faites se moucher très fort, des deux côtés,
  • s’il est petit, prenez le mouche bébé pour vider et enlever les caillots qu’il y a dans le nez.

Une fois que les caillots sont vidés, je pince les deux narines ensemble, comme pour aller sous l’eau, mais très fort et pendant 5 minutes. C’est ce qu’on appelle la compression digitale. Ça ne sert à rien d’aller appuyer au-dessus sur l’os, c’est vraiment à la base.

S’il est petit, il va falloir le garder sur vos genoux et le maintenir, parce qu’il ne va pas aimer du tout car ça fait mal de faire une bonne compression. Mais il n’y a que ça qui va aider vraiment le saignement à s’arrêter définitivement.

Au bout de 5 minutes, vous relâchez la pression et, vous voyez ce qui se passe. La plupart du temps, ça s’est arrêté et là, ne cherchez pas à aller nettoyer. On le fera plus tard car vous risquez de relancer le saignement à vouloir mettre des cotons tiges ou ce que vous voulez, donc non, ce n’est pas la peine.

Il y a des petits pansements hémostatiques qui existent pour les saignements de nez, à acheter en pharmacie : ce sont des cotons spéciaux avec des produits qui vont favoriser la coagulation, donc on peut mettre ça pour être sûr que le saignement ne recommence pas.

 

La trousse à pharmacie idéale en voyage
Conseils santé avant un voyage en famille 

Ca dépend de pas mal de choses : si on veut une trousse à pharmacie très basique ou  beaucoup plus conséquente mais aussi où on voyage.

C’est sûr que plus vous allez dans des pays avec peu d’accès aux soins, plus il va peut falloir blinder un peu votre pharmacie.

Moi, je crois que c’est indispensable d’avoir

  • du paracétamol en quantité suffisante et en galénique, c’est-à-dire en mode d’administration adapté à l’enfant (sirop, pipette…) ;
  • des suppositoires, ça rend service quand l’enfant vomit ;
  • du sérum physiologique à fond et les outils indispensables pour moucher les enfants ;
  • un thermomètre rectal, et ça c’est un des grands messages des pédiatres, bannissez les thermomètres frontaux qui ne sont pas fiables !! Ils vont vous aider à ne pas réveiller l’enfant, mais finalement s’il dort, il est confortable donc on s’en fiche de savoir combien est la température ;
  • éventuellement des pansements coagulants, si vous savez que votre enfant est sujet au saignement de nez. On reviendra sur la pharmacie qui est dédiée à la traumatologie, pansement tout genre, stripes bandes etc dans le prochain épisode ;
  • du soluté de réhydratation orale ;
  • des petites pastilles pour désinfecter l’eau, parce que si vous n’avez pas accès à de l’eau potable facilement et qu’il faut réhydrater l’enfant, il faudra le faire avec de l’eau sans risque.

Et puis pour les mamans,

  • un ovule gynécologique d’avance pour celles qui sont sujettes aux mycoses vaginales pour éviter d’avoir des moments un peu difficiles à vivre en voyage si vous n’avez pas accès à une pharmacie facilement
  • un traitement en monothérapie pour la cystite. En voyage on a tendance à se déshydrater un petit peu, on souffre de la chaleur, on s’hydrate moins… C’est un traitement antibio avec un sachet en une seule prise. Ça fait partie de ces traitements minutes super intéressants. Je ne dis pas qu’il faut se traiter en automédication tout le temps, pas du tout. Mais si on sait qu’on fait des cystites, si on sait quel est l’antibiotique qui marche bien, on va voir son médecin, on demande si on peut avoir une ordonnance avant de partir en voyage si on ne peut pas avoir accès à une consultation.

Et pensez, évidemment, à emmener avec vous tous les médicaments dont vous avez besoin si vous savez que vous ou vos enfants sont sujets à certaines pathologies.

Vous devez consulter votre médecin en lui demandant de vous

  • réexpliquer ce que vous devez faire par rapport à ces pathologies,
  • represcrire tout ce dont vous allez avoir besoin
  • réexpliquer le protocole à suivre en cas de symptômes de la rhinite, de crise d’asthme, de diarrhée…

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Retrouvez les autres indispensables de la trousse à pharmacie de voyage en famille

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AVI International, un partenaire de choix pour cet épisode
Conseils santé avant un voyage en famille 

Lors d’un voyage en famille, qu’il soit d’une semaine ou de plusieurs mois, tout peut arriver. Un enfant qui fait une mauvaise chute en pratiquant un nouveau sport, qui déclenche nos carabinés à moins de 24 h du retour en avion ou encore qui se fait mordre par une grosse bébête pas hyper carrée sur l’hygiène..

Oui, vous êtes bien dans un épisode de Galère ton Voyage et tout ça, vous vous en passeriez bien.

Mais quand ça arrive, surtout si c’est un de vos enfants qui est concerné, la suite sera plus ou moins facile à gérer.

Pour éviter un deuxième effet kiss cool entre gestion de médecins dans une autre langue et frais astronomiques qui se profile, une seule solution avoir souscrit une assurance voyage.

C’est pour ça que je voulais vous parler d’AVI International, le courtier d’assurance spécialisé dans l’assurance voyage et l’assistance rapatriement depuis 40 ans. Oui oui 40 ans que AVI met tout en oeuvre pour assister des centaines de milliers de voyageurs et 30 qu’ils ont un partenariat avec le Guide du Routard. Dire s’ils en ont vu passer des bobos de voyageurs aux quatre coins du monde.

Pour souscrire, c’est hyper simple :

  • l’inscription se fait en ligne
  • on peut prolonger ou modifier ses dates de voyage soi-même dans l’espace assuré
  • c’est une des seules assurances à ne pas imposer une limite d’âge.

Une fois que vous êtes s’inscrit, votre carte d’assuré reste toujours accessible dans l’application Wallet Apple ou Android avec le numéro pour joindre le plateau d’assistance. Parce que bon, dans ces moments-là, on a autre chose à faire que de rechercher un numéro dans ses mails 🙄

Ah oui, si vraiment vous avez la poisse et que vous cumulez les soucis voyage après voyage, non seulement vous pourrez souscrire une nouvelle assurance auprès d’AVI, mais en plus, ce sera sans pénalité. Allez bim, un souci de moins.

Côté budget, pour vous et moi qui voyageons surtout en famille, AVI propose une formule à prix préférentiel à partir de deux adultes et deux enfants. Ce serait dommage de s’en priver.

Et si comme moi vous avez de grands ados qui prendraient bien le large, AVI propose aussi d’autres types d’assurances.

  • L’assurance Planète Etudes : elle permet de les assurer aussi bien sur leur campus que lors de leur stage en Europe ou à l’international s’ils veulent partir en Erasmus ou dans le cadre d’un double diplôme.
  • La formule « Au Pair » : s’ils veulent faire cette expérience à l’étranger ou si vous-même accueillez un ou une Au Pair.
  • Pour les jeunes de moins de 35 ans qui partent à l’étranger dans le cadre d’un visa working holiday, AVI propose aussi une assurance spécifique pour une couverture complète !

Alors si vous ne l’avez pas encore fait pour cet été, je ne saurais que vous recommander de souscrire une assurance AVI international pour un voyage serein et de chouettes souvenirs en famille.

 

Tout savoir sur l’assurance voyage

On retrouve à présent Marjorie d’AVI international, maman globe-trotteuse de deux petites filles de 4 et 7 ans qui va répondre à toutes les questions que j’ai reçues sur Instagram. L’idée : tout comprendre sur l’assurance voyage et découvrir comment leurs équipes ont aidé quelques-uns de leurs assurés.

 

Pourquoi il faut prendre une assurance voyage ?

Prendre une assurance voyage, c’est vraiment une précaution qui est essentielle pour se protéger contre les différents imprévus qui peuvent survenir avant ou pendant un voyage.

Avant, parce que finalement, dès lors qu’on réserve son voyage, il peut y avoir plein d’aléas qui peuvent intervenir avant que l’on s’envole pour sa destination. Donc déjà, ça nous permet d’être assuré sur cette durée-là, sur cette période-là.

Et puis après, au cours de son voyage, pour tout ce qui peut arriver, petit ou gros bobo, pour avoir une vraie prise en charge pour ses frais médicaux, son hospitalisation mais aussi le rapatriement ou une interruption de séjour.

Donc c’est vraiment indispensable aujourd’hui quand on part en voyage.

 

À quel moment doit-on prendre une assurance voyage ?

Il y a plusieurs choses concernant l’annulation du vol.

Il faut savoir que si on annule son vol, il y a une prise en charge qui est faite dès lors qu’on a souscrit à l’assurance annulation. Cette assurance annulation, on doit l’acheter dès lors que l’on fait l’achat ou la réservation de son séjour. Ça, c’est très important.

On a un délai de 48 h qu’il faut respecter pour faire son achat d’assurance annulation.

Mais après, un point qui est important aussi à avoir, c’est que quand on parle d’annulation de vol, dès lors qu’il s’agit de la compagnie aérienne qui annule le vol, à ce moment-là, c’est vraiment l’indemnisation qui est effectuée par la compagnie aérienne directement car c’est elle qui est responsable de l’annulation.

Ça ne l’était pas avant mais maintenant c’est très bien cadré et opéré par les compagnies et les transporteurs.

Ce qui est important à comprendre, c’est que l’assurance annulation, elle démarre dès le moment où on achète son voyage et peut donc être activée s’il y a un souci de santé, un aléa, des congés qui sont annulés à la dernière minute… s’ils surviennent après l’achat.

 

Quels sont les avantages de passer par un courtier en assurance comme AVI International ?

Le métier de courtier est avant tout de faciliter les choses aux voyageurs. On est là pour analyser un besoin, pour pouvoir conseiller vraiment par rapport au voyage qui est effectué quand on est seul, en famille, sur une longue durée ou pas. On a plein d’éléments qui nous permettent de très rapidement cibler l’assurance qui convient. On est à même de pouvoir vous conseiller réellement sur le bon produit.

C’est notre métier de travailler avec plusieurs assureurs et de vous proposer celle qui vous va bien.

Notre avantage aussi, c’est d’avoir un meilleur rapport qualité prix. Comme on a beaucoup de personnes qui s’assurent avec nous, on est plus compétitif. C’est aussi un vrai gain de temps pour vous, parce que vous n’avez pas à aller solliciter tous les assureurs. On l’a déjà fait pour vous.

Et enfin, l’un des derniers points, et qui n’est pas des moindres, c’est tout ce qui concerne la qualité de service. Dès lors que vous passez par un courtier, on est là pour être votre contact direct

  • avant la souscription, pour vous aider,
  • pendant si vous avez des besoins au cours de votre voyage
  • après quand il y a besoin d’une indemnisation, si jamais vous avez fait une avance de frais au cours du voyage.

Donc c’est aussi vraiment un avantage qui est clé, et c’est ce qui est aujourd’hui très apprécié par nos clients. Vous avez un vrai interlocuteur, quelqu’un à qui vous pouvez vraiment parler et écrire quand vous en avez besoin.

 

Petite anecdote d’assuré

Cette anecdote parlera à tout le monde dans le sens où c’est un grand classique. Quand on part en vacances, on peut avoir des petits maux de ventre, de tête, une gastro-entérite…, mais celle dont on peut parler aujourd’hui et qui peut arriver, c’est quand on prend l’avion, on a froid puisque les clim sont très fortes. Donc arrivé sur place, on a une jolie angine qui se déclare, le petit classique très sympa.

Sauf que là, on a une de nos assurés qui est partie au Canada, se retrouve avec une angine qui n’a pas bien tourné et elle a dû consulter. Elle est allée aux urgences pour faire un petit examen, un prélèvement parce que ça se passe comme ça quand on a une angine. Et puis elle a eu besoin de médicaments pour se soigner.

Et elle a reçu la facture. Elle ne s’attendait pas à ce qu’elle soit aussi douloureuse : 1 800 dollars ! Ce qui est colossal.Parce qu’en France, quand on a une angine, on va chez notre médecin traitant, on prend les médicaments qui vont bien et ça ne coûte rien.

On ne se rend pas compte, nous, en France, de la chance que l’on a des prises en charge qui sont associées. Et on ne s’attend absolument pas à avoir une facture comme ça à l’étranger. La grande différence, c’est que tous les services par lesquels on va passer sont facturés. La personne que je vais voir aux urgences, le laboratoire qui va me faire mes examens, derrière le médecin avec qui on va finaliser la prescription, et puis après la partie pharmacie, obtention des médicaments et le suivi du traitement. Tout ça s’effectue de manière individuelle et ça revient très très cher.

L’avantage que l’on a dans notre cas, c’est que la prise en charge se fait immédiatement, qu’on n’a pas d’avance à faire si on a appelé le plateau d’assistance. Et quand bien même on ne l’a pas fait parce que c’est une angine et qu’on se dit qu’on appelera plus tard, on a les factures, on les envoie et nous sous 72 heures, on rembourse? ce qui est très rapide !

Et puis? il y a un autre petit sujet, mais on y reviendra dans le prochain épisode, c’est la petite différence entre une assurance voyage et la prise en charge que peut avoir la sécurité sociale.

 

Pour en savoir plus sur AVI International

 

Et retrouver Camille

 

Pour finir

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À bientôt, pour un nouvel épisode.

D’ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !

 

Stéphanie

Crédit music : Luk & Jo 

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