Hello, Hello,
Elsa, Fab et Marius et Soline, leurs jumeaux de 6 ans, sont partis un an en tour du monde en juillet 2022 ! Chacun avait ses aspirations. Papa voulait, entre autres, vivre quelques jours avec les moines bouddhistes dans un monastère au Népal, Maman, voulait faire du bénévolat dans les écoles et les orphelinats du monde, Marius se voyait bien aller dans la forêt amazonienne et vivre avec une tribu indigène, et Soline voulait voir des animaux et aller à Tahiti…
En un an ils ont parcouru l’Inde, le Népal, le Cambodge, la Thaïlande, le Vietnam, le Japon, la Thaïlande, les Philippines, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Bolivie, le Chili, l’Argentine, le Pérou, les États-Unis et enfin Hawaï… qui fait partie des US, oui je sais mais bon Hawaï, ça fait trop rêver pour ne pas le citer.
Est-ce qu’ils ont réalisé leurs rêves ???
Écoutez ce premier épisode des 3 de la saga et vous aurez sans doute quelques réponses !
Allez c’est parti pour la première partie du carnet de voyages d’Elsa en tour du monde.
Elsa, une maman baroudeuse
Un tour du monde en famille
Je n’ai pas énormément voyagé, mais dès que j’ai commencé à travailler, le moindre sou que je gagnais, c’était pour acheter un billet d’avion, pour me faire une petite escapade.
Je n’avais pas d’à-priori sur la façon de voyager mais plus je vieillis et moins j’aime les clubs de vacances, On n’a plus trop envie de d’aller petit déjeuner avec 200 personnes qui dansent autour de la piscine, c’est plus trop notre truc.
Un tour du monde en famille
De quand date cette envie de tour du monde ?
Ca m’a trotté dans la tête assez jeune. Après j’ai rencontré Fabrice qui voyageait moins que moi, mais il m’a suivi dans mes envies de voyage et il a adoré ça alors un jour on s’est dit, on le fera.
Les enfants sont arrivés et trois mois après on est partis deux semaines à La Réunion. Tout le monde nous disait qu’on était complètement inconscients. Mais on n’a pas trouvé ça si difficile et là-bas on s’est dit qu’il fallait vraiment qu’on parte quelques mois pour profiter de nos enfants, voyager, leur faire découvrir le monde. On a mis un peu d’argent de côté tous les mois et on a fini par décider d’une année : 2022/2023.
Combien de temps avez-vous mis pour organiser ce tour du monde ?
Un an, pour les démarches administratives, les permis internationaux, les billets d’avion… et décider dans quel sens on allait faire notre tour du monde, quels pays…
Comment l’avez-vous annoncé aux enfants ?
On l’a pas vraiment annoncé aux enfants puisqu’ils ont grandi en entendant régulièrement qu’on ferait un tour du monde. Je crois qu’ils l’ont toujours su en fait.
Comment avez-vous défini votre itinéraire de tour du monde ?
On a commencé par faire des tonnes de listes de pays qu’on voulait voir, de merveilles du monde qu’on voulait découvrir. Et puis ça s’est affiné au fur et à mesure. On savait qu’on avait un an et pas plus, donc on ne voulait pas non plus tout faire au pas de course. Il a fallu éliminer des pays, en rajouter d’autres et on a essayé aussi de suivre les saisons, ce qui n’est pas facile et on voulait aussi s’éviter des heures et des heures d’avion, déjà qu’au niveau écologie on n’était pas du tout au top cette année.
Côtés boulot et école, comment vous êtes-vous organisés ?
Je suis dans l’éducation nationale donc j’ai eu la possibilité de prendre une année de disponibilité. Fabrice aussi, donc ça n’a pas posé de problème.
Pour les enfants, étant enseignante, ça ne m’a pas du tout inquiété. On a radié les enfants de leur école et ils ont été réinscrits en juin pour pour la nouvelle rentrée.
Est-ce que vous avez pris des précautions particulières en termes de santé ?
Oui, on a fait beaucoup de vaccins au centre des voyageurs de l’hôpital en donnant notre itinéraire au médecin. Et évidemment on a pris une assurance qui nous couvrait à l’étranger. Et on n’a jamais été autant à l’hôpital que cette année donc on a bien fait de ne pas faire l’impasse sur ce point !
On a un petit garçon qui qui chute beaucoup donc 2 bras cassés, on a donc fait quelques petits allers-retours à l’hôpital et tout a été bien pris en charge.
Comment avez-vous fait vos valises ou sacs à dos ?
Alors on est partis en sac à dos. Le jour où on a pris le train pour Paris, je me suis rendue compte que ça n’allait pas, j’avais très mal au dos au bout d’une journée entre le train et 2/3 heures de marche dans Paris. Et j’ai dit à Fab, ce n’est pas un caprice, là il faut vraiment qu’on trouve un Décathlon et qu’on change nos sacs à dos.
Donc la veille du départ, on a tout repris à zéro, on a changé nos sacs à dos, on a refait nos sacs, on a retrié parce qu’évidemment ils étaient plus petits que ceux qu’on avait auparavant. Ça a été du grand n’importe quoi ces histoires de sacs à dos !
Quel était votre état d’esprit le jour du départ ?
Beaucoup d’excitation et beaucoup de stress aussi. Je pensais être la plus préparée pour ce voyage et finalement c’est moi qui me suis retrouvée complètement submergée toute la semaine avant le départ. Je pleurais pour rien alors que je m’étais dit que ce serait forcément Fabrice qui serait stressé, parce que c’était mon projet et en fait pas du tout c’est moi qui me suis retrouvée à pleurer pour un rien alors que c’était la semaine des au revoir.
Mais une fois qu’on est arrivés dans notre premier pays, c’était fini.
Quel itinéraire avez-vous suivi pour votre tour du monde en famille ?
On a commencé par l’Inde. Ensuite, on est partis au Népal, au Cambodge, en Thaïlande, au Vietnam. On a poursuivi avec le Japon, les Philippines, l’Australie, la Nouvelle-Zélande. Et ensuite, on est passés de l’autre côté du globe en Bolivie, en Argentine, au Pérou pour finir aux États-Unis et sur l’archipel d’Hawaï.
1er pays du tour du monde : l’Inde
C’est quoi le ressenti Les couleurs, les paysages ?
On sort de l’aéroport et la chaleur nous tombe dessus puis l’humidité. Ça y est le tour du monde commence ! Et on part directement pour le Taj Mahal. Et là, on a tous les 4 fait un grand waouh, c’est un truc de dingue. Oui. Ça a fait l’unanimité.
C’était la première claque de notre voyage !
L’Inde c’est les couleurs, les odeurs, les épices. Donc on a on a complètement perdu nos repères. Et puis la nourriture aussi on a eu du mal. C’est relevé.
Et puis, la claque aussi de la pauvreté, parce qu’on y était préparés, mais je crois qu’on n’est jamais vraiment suffisamment préparés les gamins des rues, la mendicité…
Est-ce qu’on vous avait donné des conseils par rapport à ces enfants ?
On nous avait dit de ne surtout pas donner d’argent, parce que si les plus grands voyaient qu’on donnait de l’argent aux plus petits, ils pouvaient se battre jusqu’à la mort. On peut donner de la nourriture. C’est difficile de voir tous ces gamins qui viennent et on a beau être préparé, on a beau avoir préparé les enfants, eux ils ne comprennent pas.
Je revois Soline se mettre dans un état de rage et me dire : mais pourquoi tu ne lui donnes pas d’argent maman ? Tu en as de l’argent, pourquoi tu ne veux pas lui donner ? On a beau lui expliquer, elle ne comprenait pas. Pour elle, c’était un mensonge. J’allais acheter un plat et parfois ces enfants le mangaient mais ce n’est pas ce qu’ils attendent, parce que derrière il y a des adultes.
C’était surtout dans le nord de l’Inde, c’était moins difficile en descendant dans le sud. On a fait le Tamil Nadu et le Kerala et c’est des régions qui sont quand même moins moins dures en termes De pauvreté, de foule.
Quelles ont été vos étapes en Inde ?
Alors le Rajasthan et l’Uttar Pradesh dans le nord. Ensuite on est descendus du côté est, où on a fait le Tamil Nadu, proche de la mer. Puis on est remontés de l’autre côté, du côté ouest, pour faire le Kerala qui est très vert, très nature, avec les rizières. Et de là on a pris un autre avion pour un autre pays.
Quels sont les incontournables en Inde ?
On a adoré le Rajasthan, parce que les palais sont fantastiques, le Taj Mahal c’est incroyable. Je crois que c’est l’endroit le plus dur en termes de pauvreté mais c’est aussi le plus beau. Les palais vraiment, on en garde un souvenir exceptionnel. Ce sont des paysages incroyables, des palais immenses. Puis l’histoire de ces palais aussi : c’est un Maharaja il me semble qui a fait construire ce palais pour sa femme qui était décédée.
On voulait aussi voir le côté plus campagne de l’Inde. On a logé chez l’habitant, on voulait juste vivre en immersion à ce moment-là et on s’est retrouvés dans des familles tellement accueillantes. C’était incroyable de vivre ça avec eux, de découvrir aussi leur quotidien.
C’est rigolo car quand on est arrivés la famille, elle a mis le plat au milieu. On était assis et il fallait piocher avec ses mains. Les enfants n’étaient pas habitués donc ils nous regardaient, on leur disait de le faire, mais ils disaient que ça ne se faisait pas. Et la dame s’excusait de ne pas nous avoir donné de couverts ! Mais non, on a fait comme eux.
C’était un peu le choc des cultures mais on s’est très vite adaptés à ce mode de vie. On n’a pas vu les enfants de la semaine. Ils ont joué avec des bouchons de bouteilles, des cailloux, des bouts de bois… On les entendait rire avec les autres enfants autant que s’ils avaient eu des milliards de jouets, voire même plus. C’était hyper touchant de les voir se sentir comme chez eux.
Comment avez-vous trouvé cette famille ?
Avec le bouche-à-oreille. On demandait et il y a toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un qui a une chambre, qui fait ça de temps en temps. Ils ne sont pas forcément répertoriés sur internet ou dans les guides . Mais à chaque fois on est tombés sur des familles vraiment accueillantes. Le soir on était dans le canapé avec la mamie. C’était rigolo.
C’était vraiment soit le bouche à oreille, soit entre voyageurs, soit sur place en demandant au chauffeur de taxi. Et il avait toujours un copain, un cousin, quelqu’un qui connaît, il passe un coup de fil et puis c’est bon. Et puis, au bout d’une semaine, on pleure parce que c’est déjà fini, et qu’on ne les reverra peut-être plus. Tout le monde a la boule au ventre, la gorge nouée. C’est le jeu aussi.
Quelle a été votre plus chouette activité en Inde ?
Un jour, en se promenant au bord d’une rizière, on regardait les femmes qui travaillaient quand un monsieur est arrivé et nous a proposé de venir voir de plus près pour voir comment sa famille travaillait. Et ça ce n’est pas vraiment une activité qu’on aurait pu programmer. Ça s’est fait spontanément et après on est allés prendre le thé chez lui.
Il nous a montré sa maison et là pareil c’est le choc ! C’est une maison en terre, avec de la paille, ce sont des gens qui n’ont rien. Il n’y avait pas de table, il y avait juste des tapis à même le sol, pas un lit, pas une gazinière. On est gênés car on n’a rien apporté et eux ils se formalisaient pas. Le monsieur est ravi de nous faire découvrir sa maison qu’il a fait construire pour sa famille. Et, sur le tapis, il y avait un un mini vase en poterie avec deux plumes de paon, en déco. Les enfants regardaient les plumes et le monsieur leur a offert.
L’activité phare, c’est le Taj Mahal mais les moments les plus importants de ce voyage en Inde, c’était les moments de partage.
On s’est dit waouh, ce voyage va être incroyable.
Qu’est-ce que vous avez mangé en Inde ?
Ils mangent beaucoup de plats à base de riz et de de poulet très très épicé. Ils mangent aussi les pains, les naans, les cheese naans, ils en mangent à toutes les sauces, à tous les goûts. C’est tellement bon. D’ailleurs je crois que les enfants, comme ils avaient vraiment du mal à manger relevé, ils ont mangé des cheese naans pendant un mois, et du riz blanc.
On s’est régalés quand ce n’était pas trop épicé. Bon on a quand même été malades. Nos estomac ont été mis à rude épreuve. Tout le monde a été un peu dérangé, mais moi j’ai eu de la fièvre, des hallucinations, je ne pouvais rien garder. Heureusement ça a fini par passer.
Quels types d’hébergement avez-vous réservés ?
En général c’était des petites auberges à bas prix, parce qu’on avait quand même un budget à respecter. Ce n’était pas chez l’habitant, mais presque. Il n’y a pas de douche, il n’y a pas de robinet, il y a un seau d’eau qui est changé. On ne se pose pas la question en fait.
Quel moyen de transport avez-vous utilisé en Inde ?
On a beaucoup pris des tuc-tucs, le train, le bus local aussi. Alors c’est une aventure de se balader, de passer d’une ville à l’autre avec le bus local. Il n’y avait pas de touristes, et les gens nous regardaient les yeux grands écarquillés. Ils sont tellement volontaires pour nous aider, accrocher les sacs sur le haut du bus, tenir les enfants parce que c’est pas la conduite à l’européenne, en Inde il faut s’accrocher. Et puis le bus n’a pas de fenêtre, pas de portes, enfin vraiment c’est toute une expérience de prendre le bus mais on s’est jamais retrouvés dans une situation dangereuse, tout s’est bien passé.
Il n’y a pas de règle, le le bus il passe quand il passe. On ne peut pas demander un horaire de bus, le train un peu plus, mais le bus il faut attendre. Il ne faut vraiment pas être timide ou avoir peur de se faire aider car on ne peut absolument pas se débrouiller seul si on ne demande pas notre notre chemin à quelqu’un.
Est-ce qu’il y a eu des choses que tu aurais préféré éviter en Inde ?
Oui, Marius a fait son tout premier séjour à l’hôpital en Inde. On le trouvait ronchon, il avait chaud tout le temps, il nous disait qu’il avait mal à l’oreille. On s’est dit qu’il avait peut-être une otite, donc on a commencé à le traiter mais au bout d’une semaine, il avait toujours mal. On est allés à l’hôpital de la ville de Cochin. Le médecin a dit qu’il voulait d’abord vérifier s’il n’y avait pas une petite bête logée dans son oreille.
Ce n’était pas ça, donc il a fait faire des examens bactériens et c’était ça. C’était probablement l’eau en se lavant. On a dû venir 3 jours de suite pour qu’il vérifie et qu’on ait les résultats des examens et aussi après le traitement. Donc on est restés un petit peu plus longtemps que prévu dans cette ville, le temps qu’il soit complètement guéri, et on a pu partir pour le pays d’après.
2e pays du tour du monde : le Népal
Qu’avez-vous fait, combien de temps êtes-vous restés ?
On est restés 3 semaines dont 1 dans un orphelinat. On a passé la semaine à, ce n’est pas le terme d’apporter notre aide puisqu’ils n’ont pas besoin de nous pour s’organiser et aimer, donner quelques petites leçons d’anglais, de français, aider au repas, à l’habillage avant l’école. On connaissait cet orphelinat puisqu’on fait partie d’une association qui s’appelle « Népal Bretagne » et qui marraine des enfants népalais. Nous étions déjà les parrain et marraine de petites jumelles donc ça nous tenait vraiment à coeur d’aller les rencontrer. Avant cela on a passé quelques jours à Katmandou.
Parle-nous de Katmandou
Ça a un petit côté Inde, avec les vendeurs ambulants, tous les gens qui s’installent un peu n’importe où dans la rue pour vendre leurs fruits, leurs légumes. Il y a beaucoup de bruit, des fils électriques au-dessus de nos têtes. On se demande d’ailleurs comment ça fonctionne, je ne voudrais pas être électricien sur le réseau !
Katmandou, c’est la beauté des temples, l’ambiance dans la rue, le bruit, les klaxons. Ça a été très mouvementé et on a vraiment adoré. Là, on était dans un petit hôtel.
Comment s’est passée votre semaine à l’orphelinat ?
C’est la deuxième claque de notre voyage.
J’avais une appréhension, je me disais c’est terrible, on va voir des enfants très malheureux, très tristes. Et en fait, c’est la joie de vivre, les rires, des enfants qui jouent. Ces enfants ont une histoire terrible et pourtant ils vivent dans la joie, dans la bonne humeur. Ils ont une résilience incroyable mais disent qu’ils sont très heureux à l’orphelinat, que les mamans s’occupent bien d’eux. Les mamans, ce sont les deux femmes qui s’occupent de gérer ces 15 enfants. Elles vivent avec leurs propres enfants dans l’orphelinat et s’occupent des enfants de l’orphelinat comme de leurs propres enfants. Ce sont vraiment des mamans.
Je crois que c’est le plus beau moment de notre tour du monde, mais aussi le plus difficile parce qu’il faut bien continuer.
Et vos petites jumelles du bout du monde ?
Elles s’appellent Éva et Émilie, elles ont 8 ans. Elles ne sont pas restées à plein temps à l’orphelinat. Leur papa les avait confiées lors d’un moment difficile de sa vie. Nous avons financé leur scolarité jusqu’à ce qu’il puisse les récupérer. Mais c’était les deux exceptions, tous les autres enfants n’ont plus de famille.
Ils avaient entre 3 ans et 17 ans. Il faut comprendre qu’il n’y a pas d’assistance publique ou de foyers pour ces enfants. Soit ils restent dans la rue, soit ce sont les associations d’autres pays qui les prennent en charge, et notamment des associations françaises. Ces femmes s’occupent d’eux en échange d’un logement et des repas pour leur propre famille.
Cela a été difficile de partir pour les enfants aussi, car ils se sont beaucoup attachés. On ne les a pas vus de la semaine, à part quand les enfants allaient à l’école, donc ils attendaient le soir avec impatience de les retrouver, même s’il fallait faire les devoirs.
C’était vraiment super de voir ces enfants qui grandissent sainement sereinement. Je revois cette jeune fille qui nous disait, qu’elle était arrivée toute petite, elle ne connaissait rien d’autre. Et maintenant elle commence des études pour être hôtesse de l’air, pour découvrir le monde.
3e étape à Pokhara
Oui, on va un peu plus dans les terres. C’est la ville d’où partent les grands trekkeurs. C’est au bord d’un lac devant des chaînes de montagnes, c’est vraiment magnifique. On y a passé quelques jours pour profiter du calme des lieux et nous remettre de nos émotions.
On s’est laissés un peu porter par la nature, les treks, les balades. On aurait voulu faire des grands treks mais on commençait à rentrer dans la période froide, on n’était pas équipés et aucun guide n’a voulu nous prendre avec nos enfants de de 6 ans.
Dernière étape dans un monastère !
C’était le rêve de Fabrice.
Je ne savais pas vraiment pourquoi il rêvait d’aller vivre dans un monastère bouddhiste pendant quelques jours. Pour moi, on allait s’ennuyer. Et bien pas du tout : on est restés les yeux grands écarquillés pendant 3 jours à regarder les moines s’affairer autour de nous, à être dans leur vie quotidienne. On n’imaginait pas que ce serait possible car quand on est arrivés au monastère Shéchèn, on nous a dit qu’on ne pourrait pas assister aux cérémonies.
On a donc passé une première journée à juste errer un peu dans le monastère et le parc, à regarder les moines passer avec leurs petites gamelles, avec un gros instrument de musique, et aussi les petits garçons, parce qu’il y a une école de moines. Un monsieur est venu nous voir pour nous demander si on cherchait quelque chose. On a engagé la conversation et Fabrice lui a demandé s’il était possible d’assister à une cérémonie, en tout petit dans un coin. Il nous a dit non, c’est interdit au public, mais je suis le chef des moines et je vous invite à la cérémonie.
Nous y sommes allés à 4 h du matin ! La cérémonie a duré plusieurs heures, on s’est fait tout petit dans un coin. C’était surréaliste de voir ces centaines de moines réciter des prières ensemble, manger leur bol de riz, repartir et revenir. On était les seuls touristes pendant ces 2 jours et c’était complètement fou d’être là. On était quand même hors du temps.
Où avez-vous logé en dehors de l’orphelinat et du monastère ?
En auberge qu’on a trouvé sur internet.
Côté nourriture, c’était proche de l’Inde ?
C’est quasiment pareil, des plats à base de riz très épicé, beaucoup de curry, de sauce aux épices qu’on mélange avec des doigts.
Est-ce que vous avez eu une petite galère dont vous seriez bien passé ?
Au Népal, non.
3e pays du tour du monde : le Cambodge
C’est un pays qu’on attendait aussi pour les temples d’Angkor qu’on avait hâte de visiter.
On a plutôt suivi le circuit classique des touristes : la capitale pour visiter le palais et les temples, Siem Reap pendant 3 jours au coeur des temples qui s’étendent sur des milliers de kilomètres, sous une chaleur écrasante.
Et c’était fou ! On était venus pour ça et on n’a pas été déçus. Puis on est peu descendus pour aller dans la campagne de Kampot, une région très connue pour pour sa culture du poivre. On a découvert toute cette région avec un guide qui nous avait été recommandé par les Bobotarangun : Monsieur Sa.
Il a été d’une générosité incroyable. Il nous a parlé de l’histoire de son pays et de sa propre histoire familiale sous le régime Khmers Rouges. Là encore on a pris une claque, parce que ça s’est passé il n’y a pas si longtemps.
Et on a terminé par petite escapade sur les îles Korong, des îles paradisiaques au sud du Cambodge. On n’en a pas gardé un souvenir incroyable, c’était beaucoup trop touristique pour nous.
Est-ce que vous avez goûté des des nouvelles spécialités ?
On a beaucoup goûté de plats à base de poivre de Kampot, y compris des mojitos. Et des plats typiques, dont je ne sais plus les noms, mais on s’est régalés dans les marchés. À goûter : les poissons frais, les fruits qui ne sont pas du tout les mêmes que chez nous comme le durian, un fruit très bon qui sent très mauvais.
Le Cambodge est un pays où tout le monde est souriant, tout le monde est zen. C’est moins l’effervescence qu’en Inde ou au Népal.
Quel a été votre coup de coeur ?
La rencontre avec Monsieur Sa, encore un moment incroyable que les enfants ont adoré.
C’est une rock star maintenant !
Oui, je crois que sa carrière est faite pour pour toute sa vie mais il le mérite tellement ! Je crois que ce n’est pas son métier d’être guide, mais il partage sa vie et l’histoire de son pays encore mieux qu’un guide.
4e pays du tour du monde : la Thaïlande
C’était prévu ?
Non, parce qu’on l’avait déjà fait mais mon frère, ma belle-soeur et ma mère voulaient nous rejoindre en cours de de route. On ne voulait pas rester au Cambodge et mon frère avait déjà fait le Vietnam, qui était notre pays d’après.
Alors là c’était vraiment les vacances, on était moins dans la découverte. On a profité de la plage, de la nature, des temples… les incontournables.
Quelles sont le temple et et la plage qu’il ne faut absolument pas louper en Thaïlande ?
La plage que l’on a adorée c’est Secret Beach, mais je crois que ça veut tout dire et rien dire parce que quand on dit Secret Beach, ils nous disent toujours oui oui et en fait ils ne montrent jamais la même. Celle-ci est reconnaissable parce qu’on y accède en passant sous une arche de rochers. Donc il faut sauter du bateau avant et y aller à la nage. On arrive sur une plage entourée de falaises, où il n’y a personne. Il faut faire très attention parce que quand la marée monte, on ne peut plus y accéder. Cette plage elle est incroyable. Je pense qu’on peut la décrire en demandant à aller à la plage par laquelle on accède par une grotte.
Et le temple ?
Le temple blanc dans le nord de la Thaïlande ! Parce qu’il est tout blanc et il brille comme s’il y avait des paillettes. Il est assez étrange aussi parce qu’il n’a rien de religieux. Et il y a aussi le temple du grand Bouddha couché à Bangkok qui est incroyable.
Vous êtes restés combien de temps ?
On est restés 3 semaines, dont 2 avec notre famille et 1 tous les 4 dans le nord de la Thaïlande, où on a baroudé entre la jungle, la forêt, les rizières. On s’est perdus dans cette campagne et dans cette zone un peu plus nature de la Thaïlande et on s’est régalés avec les plats thaïlandais, les pad thaïs.
Qu’est-ce que les enfants ont préféré en Thaïlande ?
Je crois que c’est le snorkeling. Ils avaient l’impression d’être dans un aquarium. Et puis le fait aussi que mamie arrive.
Pour retrouver Elsa après ce tour du monde
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Pour finir
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À bientôt, pour un nouvel épisode.
D’ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !
Stéphanie
Crédit music : Luk & Jo
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