Podcast Tour du Monde

Elsa – Un tour du monde en famille, du Taj Mahal à Hawaï 2/3

2 février 2024
Faire le tour du monde en famille  

Hello, Hello,

On retrouve Elsa, Fabrice et leurs jumeaux de 6 ans, Marius et Soline, qui sont partis faire le tour du monde en famille pendant un an !

Si vous n’avez pas écouté l’épisode précédent, mettez sur pause, reprenez le début de l’histoire et on se retrouve juste après.

Nous avons quitté la famille d’Elsa en Thaïlande, 4e pays de leur grande aventure après avoir parcouru l’Inde, le Népal et le Cambodge. Nous les retrouvons au Vietnam, puis au Japon, aux Philippines, en Australie où Soline a vécu sans doute son plus beau moment en assistant à l’opération d’un koala blessé, et en Nouvelle-Zélande, la belle surprise de leur voyage.

Allez c’est parti pour la deuxième partie du carnet de voyages d’Elsa autour du monde.

 

Faire le tour du monde avec des enfants pendant 1 an

Si vous avez manqué le début du voyage, vous pouvez le retrouver sur le podcast et le blog :

 

5e pays : le Vietnam
Faire le tour du monde avec des enfants  

Une arrivée compliquée

On a eu un peu de mal à arriver au Vietnam, parce qu’on n’a pas obtenu nos visas tout de suite. On a une petite galère de visa. Quelques petites arnaques aussi au passage, dont on se serait bien passées.

Mon visa n’a pas été accepté. On n’a pas trop compris pourquoi, une erreur de nom de famille qui ne convenait pas, sauf que j’ai le même nom de famille que mes enfants et que mon mari. Et donc quand on a appelé, ils ne voulaient rien savoir, donc j’ai refait une demande. Au bout d’un moment, on a appelé l’ambassade qui ne pouvait rien faire pour nous, mais qui nous a dit qu’il y avait des agences qui se déplaçaient pour les touristes. On en a contacté une qui évidemment nous a plumés pour aller faire notre visa, bon on a fini par l’avoir en s’allégeant de quelques centaines d’euros quand même.

 

Quel itinéraire avez-vous suivi au Vietnam ?

On a d’abord fait le nord du Vietnam, donc les régions les plus reculées, vraiment très, très au nord où vivent les ethnies Hmong du Vietnam. On s’est retrouvés au coeur d’ethnies qu’on ne connaissait pas du tout avec des tenues très colorées. On visualisait pas trop ce que ça pouvait être au nord et on s’est retrouvés là encore dans des familles. On s’est rendus compte aussi de la misère de ces femmes et de ces hommes qui travaillent jusqu’à l’épuisement. Beaucoup d’enfants vont pas à l’école pour aider au champs et ça aussi c’est un peu dur à voir.

Mais c’est aussi là qu’on a vu nos plus beaux paysages, une nature vraiment incroyable. Avec la baie d’Halong qui reste un incontournable. C’était incroyable de beauté. On a tous vu un reportage, une photo de la baie d’Halong, mais ça reste quand même surprenant et magique de le voir en vrai.

On a fait aussi la baie d’Halong terrestre, qui est un peu moins connue, mais qui vaut aussi le détour. On ne l’observe pas du tout en bateau, mais on prend un peu de hauteur et on a une vue sur un panorama complètement dingue.

On a continué par Hanoï, qui est une grande ville et qu’on a à la fois adoré et détesté. On l’a adoré le week-end quand toutes les rues sont fermées à la circulation et on a cru mourir mille fois la semaine quand toutes les rues sont ouvertes aux scooters, aux tuktuks, aux voitures, et là vraiment on a eu des coups de chaud. Les enfants étaient scotchés à nous, on ne les lâchait pas.

Et puis, quand arrive le week-end, que ce n’est que piéton, les gens vont manger sur les petites terrasses sur le trottoir. C’est hyper charmant, quand il n’y a pas tout ce bruit, c’est hyper agréable. C’est au bord du lac. C’est toute une autre ambiance. En fait, c’est une autre ville qu’on découvre le week end.

Ensuite, on a continué de descendre vers le sud et on est arrivés à Hoi An, la ville des lanternes, qui est magnifique. C’est très zen de se promener au bord du canal à la nuit tombée. Les gens mettent des lanternes, c’est vraiment magnifique. Ça reste très très touristique. C’est très beau, donc forcément c’est très prisé. Je pense qu’il y a très peu de Vietnamiens qui se baladent à Hoi An. Ça n’enlève pas le charme et la beauté de cette ville qui est magique. Et il n’y a pas toutes ces voitures, tous ces scooters. Donc c’était très agréable de se balader on a adoré.

Et on a terminé notre voyage au Vietnam par Ho Chi Minh. On n’aurait pas fait cette escale si on n’avait pas eu un avion à prendre, on n’a pas adoré. La ville n’a pas trop de charme, beaucoup de circulation. Je crois qu’on était fatigués aussi.

 

Quel a été votre coup de coeur au Vietnam ?

La baie d’Halong terrestre parce que c’était une surprise. On est arrivés en haut sans savoir ce qu’on allait découvrir et c’était incroyable. Je crois que c’est un des plus beaux paysages qu’on ait vu dans notre dans notre tour du monde

 

On mange bien au Vietnam ?

Pas vraiment. Je pense qu’on a mal fait nos choix de petits bouibouis ou de restos, parce que vraiment on ne s’est pas régalés au Vietnam. Et Fabrice a perdu 12 kilos ! Il n’était pas malade, on n’a juste pas beaucoup mangé.

 

6e pays : le Japon
Faire le tour du monde avec des enfants

Quel itinéraire avez-vous suivi au Japon ?

On a suivi le circuit traditionnel des personnes qui découvrent le Japon pour la première fois. On a fait les grandes villes, Tokyo, Osaka, Kyoto, en passant par les Alpes japonaises et le Mont Fuji.

On en a pris plein les yeux pendant ces trois semaines au Japon et ça a été le coup de coeur pour toute la famille.

Autant pour le côté grande ville, futuriste que traditionnel, culturel, les temples, les geishas… Tout ça se mélange dans un même pays et ça fait de lui un pays vraiment à part. On prend le métro, on tombe sur un petit homme d’affaires avec sa mallette, une geisha, une jeune femme fan de de manga qui a vraiment le le look d’un personnage de manga et tout ce petit monde cohabitent ensemble.

On a autant adoré les villes que les Alpes japonaises, où là, on s’est retrouvés vraiment en montagne avec des populations, qui ne parlaient pas du tout l’anglais. Aucune carte, aucun menu, rien n’est écrit en anglais, là ce sont les difficultés qui commencent parce qu’on ne parle pas japonais. On était incapable de déchiffrer quoi que ce soit, on commandait nos repas au hasard mais on s’est régalés.

Les Japonais sont vraiment très accueillants, donc ils font en sorte que que tout se passe bien et de nous aider au mieux. Alors qu »n nous avait dit les Japonais étaient très réservés et qu’ils ne nous parleraient pas. Et en fait, ça a été absolument tout l’inverse. Les gens sont venus nous voir, dès qu’ils voyaient qu’on sortait une carte, ils venaient nous aider. Quand on avait nos gros sacs sur le dos, ils nous demandaient si on voulait un peu d’aide… vraiment incroyable de gentillesse.

 

Pourquoi êtes-vous allés dans les Alpes japonaises ?

C’est le côté traditionnel qui nous a emmenés là-bas. On avait envie de voir le Japon en dehors des grandes villes, en dehors de l’effervescence des grandes métropoles. On avait envie de vivre ça, le Japon traditionnel, comme dans les mangas, comme dans les films, les petites échoppes avec les grands tissus qui tombent devant. C’est ce qu’on recherchait et les temples aussi, le côté traditionnel, où les gens vont se recueillir au temple en kimono, en tongs. Les gens viennent se recueillir pour des cérémonies, pour des anniversaires.

 

Quels sont les incontournables de Tokyo ?

Le célèbre passage piéton qui est très connu, qu’on retrouve dans les films où tous les Japonais se croisent. C’est un hexagone et ils respectent tous le feu rouge et le feu vert. Quand le feu est vert, ça grouille de monde, on peut le voir du dessus et c’est assez impressionnant. Dès que ça passe au rouge il n’y a plus personne, c’est une des images qui nous restera de Tokyo, c’est vraiment synonyme du respect des règles des Japonais.

Il y a aussi le temple d’Asakuza qui est un temple très traditionnel. On rencontre beaucoup de femmes en tenue, des gens qui viennent se recueillir et il est magnifique ce temple. C’est une ambiance tellement particulière, un mélange de touristes et de gens qui viennent se recueillir, des gamins qui viennent après l’école pour jouer à un petit jeu de prédiction. Ils tirent plusieurs petits tiroirs, puis quand on lit, on a une petite prédiction sur l’avenir. Ce sont des scènes de vie japonaise qui nous ont marqué dans ce temple et c’est très beau.

 

Vous êtes restés combien de temps à Tokyo ?

On est resté 4 jours, pendant lesquels on a marché des kilomètres et des kilomètres, parce qu’en fait on on passe de quartier en quartier et on s’est régalés évidemment. Dans les grandes métropoles, tout est traduit en anglais et il parle anglais donc c’est vrai que c’était plus facile. Et puis c’est souvent des restaurants très modernes, où on commande sur l’ordinateur, il y a la photo et puis ça arrive par tapis roulant.

 

Est-ce qu’il y a des choses que vous n’avez pas aimées à Tokyo ?

Non, il n’y a rien qu’on n’ait pas aimé. Non vraiment, on a tout adoré, on s’est émerveillés du début à la fin vraiment.

 

Qu’avez-vous fait à Kyoto ?

Là aussi, il y a des temples incroyables, le temple avec toutes les portes oranges qu’on voit souvent dans les films ou en photo : les toris qui sont alignés les uns après les autres, c’était vraiment très beau. Ça aussi c’est une des choses que l’on conseille, parce que ça a beau être touristique, ça reste fabuleux.

Il y a le quartier très traditionnel, où quand on vient le soir, on croise les geishas. Les enfants nous disaient « mais maman, les dames, elles sont déguisées ». Elles peuvent être assimilées à des déguisements car elles ont beaucoup de maquillage, elles sont très bien coiffées, elles ont leur belle tenue… et ça c’est des moments, des petites scènes de quelques secondes, où on se dit waouh on est dans un autre monde. C’était vraiment super.

 

Qu’avez-vous fait à Osaka ?

C’est une grande ville qui nous a moins marquée que les autres. Il y a le château d’Osaka qui reste un monument incontournable avec une très belle architecture. C’est très bien fait pour les enfants, parce que tout est adapté, tout est imagé, donc on peut le visiter et comprendre l’histoire du château sans parler anglais, ni même parler japonais. Et, on a beaucoup flâné dans la ville mais ce n’est pas la ville qu’on a préféré au Japon.

 

Est-ce que vous êtes allés dans un onsen ?

Alors oui, mon mari est allé dans un onsen. Comme c’est les filles d’un côté, les garçons de l’autre et qu’aucun de nos enfants ne voulaient le faire parce qu’il faut se mettre tout nu, je suis restée avec eux. Et c’était vraiment rigolo parce qu’on lui avait dit que les Japonais étaient très pudiques, très réservés… Ils ont certes été un peu interpellés de voir un Européen mais quand il leur a dit qu’il venait de France et qu’il avait habité à Paris, les petits papis se sont mis à chanter « Aux Champs-Élysées ». Et donc il a passé une heure avec ces papis qui chantaient à côté de lui, qui parlaient de la tour Eiffel et de Nicolas Sarkozy.

 

Votre coup de coeur au Japon ?

Kyoto avec le temple des toris oranges, vraiment magnifique.

 

Est-ce qu’il y a eu un hébergement que vous avez particulièrement aimé ?

Les hébergements traditionnels, où on dort sur des futons à même le sol. Ça, c’était vraiment très chouette. Il y en a beaucoup au Japon donc ce n’est pas un hébergement exceptionnel.

 

7e pays : les Philippines
Faire le tour du monde avec des enfants

L’île de Palawan

Décembre était normalement la bonne période pour aller aux Philippines, mais on a un peu écourté parce qu’on a subi un typhon !

On en a profité quand même un mois. On voulait rester un peu plus, parce qu’on était à mi-chemin, pour se poser. Donc ça a été vraiment un programme light : plongée, snorkeling, farniente, fête de fin d’année… Et ensuite on a eu le typhon, avec 3 jours non-stop sous la pluie, des inondations, des avions qui ne partaient plus. On s’est dit qu’il faudrait peut-être qu’on parte parce qu’on risquait d’être bloqué.

On a fait simplement l’île de Palawan, mais on avait commencé sur celle qui est réputée être la plus belle, donc pas de regrets, on a vu des plages et des paysages incroyables. Et on est aussi allés sur l’île d’Oslob.

 

Nager avec des requins baleines sur l’île d’Oslob

Je crois que c’est l’expérience la plus incroyable que les enfants ont vécu !

Ils avaient aucune idée de la taille que ça faisait et c’est vraiment très impressionnant. Même moi qui savais que c’est gros et inoffensif,  une fois dans l’eau avec eux, on se dit « waouh c’est pas gros c’est énorme« .

C’était organisé, on ne tombe pas sur des requins baleines comme ça. C’est dommage que ce soit aussi blindé de touristes mais bon c’est aussi le jeu, ces Philippins vivent aussi de ça et du tourisme. C’est plus les requins qui nagent au milieu des touristes que les touristes qui nagent au milieu des requins mais bon.

C’était beau et on n’en verra probablement jamais plus dans notre vie donc c’est un souvenir qui restera gravé.

 

Et les enfants ont appécié ?

Ils étaient terrifiés ! Ils ont plongé et ma fille s’est mise à pleurer, elle a eu très peur mais elle a vu que les gens allaient regarder et qu’ils n’attaquaient pas. En fait, ils ont plus peur de nous que nous d’eux.

Mon fils a eu peur aussi mais il a moins manifesté. Il s’est accroché au bateau, il a laissé sa tête dans l’eau avec son petit masque et son tuba et il a regardé ça comme un documentaire. Il en a pris plein les yeux et il ne parlait pas. Il s’est plongé dans le moment, il s’est mis dans sa bulle et il a regardé ce qui se passait sous lui.

 

Quel type de paysage voit-on aux Philippines ?

Je crois que ce sont les plus belles plages qu’on ait vues en voyage. Ce n’est pas forcément les plages où on accède en voiture, c’est vraiment celles que qu’on découvre en bateau, qui sont inaccessibles par voie terrestre.

Ce sont des falaises immenses avec de l’eau bleu turquoise. On saute du bateau dans un aquarium. On voit des petits requins à pointe noire qui sont inoffensifs. On va aller. Ma fille disait « j’ai vu Nemo », mais elle voyait Nemo toutes les 4secondes. Ce sont vraiment des animaux et des poissons qu’on n’a pas chez nous, donc tout est merveilleux, tout est coloré. Et cette eau turquoise, on la retrouve nulle part ailleurs.

 

Qu’est-ce qu’on mange aux Philippines ?

On mange très mal aux Philippines !

Ils ne sont pas réputés pour leur gastronomie et d’ailleurs on en parlait avec les locaux qui nous disaient que c’était très américanisé avec beaucoup de junk food. On s’était dit qu’on allait manger des fruits aux Philippines, et on a vraiment eu du mal à en trouver. Ce n’est pas comme en Thaïlande ou en Asie, où les petits vendeurs bordent la route.

Ils mangent beaucoup de choses dans l’huile, tout est frit. On ne s’attendait pas à avoir une population où les gens, enfin les enfants surtout, sont assez bien portants et on sait qu’il y a quand même un problème de santé publique là qui qui se joue. Quand on va au restaurant dans un petit bouiboui de bord de route, on ne peut pas avoir une bouteille d’eau mais ils ont du coca. On ne s’est pas régalés du tout aux Philippines, mais ce n’était pas très grave.

 

Quel a été votre coup de coeur aux Philippines ?

Les plages d’El Nido. C’est un coin très touristique, parce que ce sont des paysages incroyables de plages, des lagon au milieu de falaises, c’est vraiment très beau. Après malheureusement on n’a pas pu faire toutes les îles qu’on aurait voulu. Mais après 3 jours mouillés non stop parce que notre cabane au fond du jardin chez l’habitant fuyait, et qu’on avait rapatrié toutes nos affaires au milieu pour éviter que tout soit imbibé d’eau mais bon ça n’a pas marché. Au bout de 3 jours mouillés jours et nuits, on s’est dit bon ça suffit.

 

Vous avez encore dormi chez l’habitant ?

C’était plutôt des chambres d’hôtes avec quelques petites cabanes dans un jardin.

 

8e pays : l’Australie
Faire le tour du monde avec des enfants  

Quel a été votre itinéraire ?

On a commencé notre périple à Melbourne et on a remonté toute la côte est jusqu’à Cairns. Ça fait plusieurs milliers de kilomètres et on a fait ça sur un mois en van. C’était une découverte aussi parce qu’on n’avait jamais voyagé en van et ce n’est pas toujours facile d’être les uns sur les autres !

On est restés un peu plus longtemps que prévu à Melbourne, parce qu’un de nos sacs était resté en escale à Singapour. On l’a récupéré au bout de 5 jours. On était dans un dans une grande ville donc ça n’a pas été trop difficile de se raviver, mais on aurait préféré visiter plutôt que de faire du shopping.

 

De Melbourne à Port Macquarie

Après Melbourne, on est remontés vers une petite péninsule qui s’appelle Wilson Promontory pour voir les petits pingouins qui sortent à la nuit tombée. Cet endroit faisait penser à la Bretagne, on aurait dit les côtes bretonnes avec un peu plus de chaleur et des kangourous.

On a continué ensuite jusqu’à Narooma pour ses plages, l’eau turquoise, le snorkeling puis Jervis bay, où le sable est le plus blanc du monde ! C’était vraiment la van life, on roule, on s’arrête, on se baigne, on trouve un endroit pour dormir. On fait nos chamallows grillés sur le feu de camp et puis on repart le lendemain.  C’était vraiment à la cool, mais on a quand même fiat beaucoup de kilomètres entre chaque ville dans lesquelles on voulait s’arrêter. Si c’était à refaire, on aurait peut-être rajouté une semaine ou deux car c’était fatigant.

Et puis on est arrivés à Sydney ! C’était un rêve pour Fabrice et moi, Sydney, l’opéra, la ville. C’était une des étapes qu’on rêvait de faire et aucun regret. On a passé 2 jours à arpenter les rues de Sydney et c’était super. On a été émerveillés par cette ville, les gens sont cool,  on se balade en tongs..

Puis on est allés aux Blue Mountain, pour voir des paysages de montagne. Elles sont très connues et très photographiées quand elles sont visibles, parce que souvent elles sont dans le brouillard. On a fait quelques treks dans cette région-là d’Australie.

On est remontés jusqu’à Port Macquarie, juste pour les enfants parce qu’il y a l’hôpital des koalas.

 

L’hôpital des koalas

C’est un refuge où se relaient des retraités qui récupèrent les koalas blessés. Ils les ramènent dans ce refuge où travaillent des vétérinaires qui les soignent et les remettent en liberté quand c’est possible. Quand ce n’est pas possible, ils les gardent au sein de leur centre.

Quand on est arrivés ce jour-là, il y avait la télévision locale et ils étaient très intéressés pour interviewer des étrangers. Ils ont proposé aux enfants d’aller à l’intérieur de la salle d’opération pour voir le koala blessé. Il n’y avait rien de choquant, ils commençaient juste à lui raser les poils avant l’opération. Donc ils sont allés voir ça en live avec la vétérinaire, c’était top.

 

De Byron Bay à Cairns

On a continué encore plus au nord, à Byron Bay, la ville réputée la plus cool d’Australie. On se balade pieds nus, un surf à la main et un café dans l’autre. Le soir, les gens sortent du boulot, ils vont surfer, ils se font un barbecue sur la plage. La vie australienne dans dans tout ce qu’on peut imaginer.

On a pris quelques cours de surf. Bon on ne deviendra pas des champions, c’est certain mais on aura testé. Et on aura regardé les beaux surfeurs surfer aussi.

Et on a continué de remonter la Gold Cost, on l’a un peu assimilé au Miami australien, c’est vraiment des grands buildings en bord de plage, un peu jet set, bon on ne s’est pas trop retrouvés la-bas. Et nous sommes arrivés à Brisbane. On a passé quelques jours dans la ville, et on s’est dit qu’on se verrait bien vivre dans une ville comme ça en Australie, où il fait beau et chaud. Il y a le petit lagon au coeur de la ville, accessible à tout le monde. Tout le monde est sympa, on se retrouve au lagon le weekend.

Puis on est allés à Magnetic Island, une île réputée pour ses koalas en liberté et ses walibis. On a passé 2 jours sur cette île qu’on a rejoint en bateau. Voilà, c’était aussi très sympa, pas exceptionnel, mais on a bien apprécié. On s’imaginait vraiment une île plus sauvage, il y avait beaucoup de restos. Les plages sont très belles, mais ça restait quand même un peu touristique à notre goût.

Et on est arrivés à Cairns où on a survolé la grande barrière de corail en hélicoptère. C’était bref mais magnifique.

On a donc fait des milliers de kilomètres en un mois pour aller de Melbourne à Cairns, et comme on a un peu mal estimé les temps de trajet, on a pas mal roulé de nuit pour pouvoir profiter la journée mais aussi avancer sur le parcours.

 

Quel a été votre coup de coeur en Australie ?

La barrière de corail puis l’ambiance de Byron Bay, c’est vraiment très cool.

 

Est-ce qu’il y a un truc que vous avez moins aimé ?

Le côté touristique de l’Australie. On savait que c’était pas le pays dans son jus où on allait aller chez l’habitant, et le fait d’être en van fait qu’on a moins rencontré de gens.

 

Quelles étaient les spécialités locales ?

C’est très américanisé, on mange comme en Europe ou aux États-Unis, pas de spécialités particulières.

 

9e pays : la Nouvelle-Zélande
Faire le tour du monde avec des enfants  

La surprise

On n’avait pas d’attentes, parce qu’on n’avait aucune idée de ce qu’on allait pouvoir y voir. On s’est même demandés quelques jours avant, qui avait eu l’idée d’aller en Nouvelle-Zélande ! On n’avait aucune idée de ce pays, à part les All Blacks.

Et finalement ça a été la surprise de ce voyage.
C’est là qu’on a vu les paysages les plus fous !

C’est là où nos corps aussi ont été mis à rude épreuve avec des randonnées de 8, 9, 10 heures avec des dénivelés. Là je crois qu’on a dépassé nos limites. On a arrêté de réfléchir, on a marché pour aller là où on voulait aller et aller à des points de vue qui sont tellement inaccessibles que d’y être, ça a donné un côté magique à la randonnée.

On a fait alors deux randonnées vraiment qui nous ont marqués et qu’on referait.

 

La randonnée du Roys-Peak et du Tongariro

En haut de la montagne on a une vue sur le lac qui est spectaculaire entre les montagnes, c’est magnifique.

On savait qu’elle était longue et difficile. On ne s’est pas dit qu’on irait au bout, on commence et on verra en fonction des enfants, en fonction de nous, comment on se sent. Quand on a vu des des gens pleurer de fatigue, on s’est dit qu’on avait peut-être un peu abusé et qu’on n’y arriverait certainement pas.

Et finalement, je crois que nos cerveaux se sont mis en off et on a marché. Une fois arrivé en haut, c’était la récompense : un paysage spectaculaire !  Les randonneurs qu’on avait croisés disaient que les enfants étaient incroyables. Ils leur disaient, « on a confiance en vous les gars, vous allez y arriver, on vous attend en haut » et quand on est arrivés en haut, ils avaient fait une haie d’honneur pour les accueillir et les applaudir, c’était génial.

On était complètement refait et reboosté pour la descente !

On s’était dit, la descente ça va être plus facile, mais non pas du tout ! Ça fait vraiment très mal aux genoux de redescendre un dénivelé aussi important mais on était très fièrs de l’avoir fait et des enfants.

On s’était dit « waouh, ils ont 7 ans, ils viennent de faire 9 heures de randonnée, 1 600 mètres de dénivelé, c’était fou ».

 

La randonnée du Tongariro

La deuxième randonnée est vraiment difficile aussi. Elle a aussi pris plusieurs heures, mais il faut la faire, parce qu’on arrive en haut de volcans, où il y a des lacs. Déjà, on voit les fumées, les fumerolles du volcan, puis les lacs émeraudes, bleu turquoise. C’est très beau, mais ça se mérite aussi, parce que niveau difficulté, ce n’est vraiment pas facile. Mais quand on ne part trop tard, qu’on se met pas en danger, que la météo est ok, qu’on a l’équipement et qu’on a de l’eau, ça se fait. On peut mettre 15 heures s’il le faut, chacun a son rythme.

Après l’avantage, c’est qu’il faisait frais à cette période-là, donc on ne souffrait pas du tout de la chaleur. Voilà pour les randonnées qui nous ont marqués parmi d’autres. La Nouvelle-Zélande s’y prête tellement, les paysages sont très naturels.

Ça a été vraiment la claque, la surprise de notre voyage.

Parce que on assimilait un peu ce pays à l’Australie, mais on a trouvé des paysages vraiment beaucoup plus naturels et beaucoup plus beaux qu’en Australie. Après on a fait qu’une toute petite partie de l’Australie, mais comparativement à ce qu’on a fait, on a préféré la Nouvelle-Zélande.

On était en van et donc on s’arrêtait là où on trouvait et puis de temps en temps dans des campings, parce qu’on avait besoin de faire une machine, de prendre une douche chaude, parce qu’il ne faisait pas hyper chaud, donc la douche à la casserole froide ça va cinq minutes.

 

Qu’est-ce que les enfants ont préféré ?

Je crois que c’est la ville de Queenstown car on a fait de la luge d’été. On est montés en haut de la montagne et pour redescendre, il y avait comme des petites luges. Évidemment c’est ce qu’ils ont retenu, c’est ce qu’ils ont adoré.

 

Est-ce que vous avez découvert une gastronomie particulière ?

Non, comme l’Australie, c’est plutôt classique, américain. Et puis surtout, on était en van donc on a fait peu de restaurants, c’est un pays qui est très cher donc c’est vrai qu’on n’a pas fait beaucoup de repas à l’extérieur.

 

Est-ce qu’il y a eu une galère ?

Oui, on a eu une petite galère de van en panne, le jour où il ne fallait vraiment pas. On s’était arrêtés pour la nuit et le lendemain matin, il fallait qu’on soit avec le van à 8h sur le ferry. Le van est tombé en panne à 22h, mais c’est de notre faute, on a dû laisser les phares pour avoir de la lumière et on a oublié de les éteindre donc plus de batterie.

Donc à 22h30, Fabrice est allé dans un bar et il a expliqué la situation. Le patron a quitté son bar pour nous aider. Il a dit à ses clients, je reviens, je vais aider un touriste et 2,3 clients sont venus aider pour recharger. Tout s’est bien fini !

On a eu une deuxième galère, quand on a pris des billets d’avion pour le pays d’après. J’ai fait une erreur sur le nom de famille de de ma fille, le nom ne correspondait plus au passeport. Ça a été des heures et des heures au téléphone pour essayer de changer le nom sans succès. Au final, c’est passé complètement inaperçu à l’aéroport.

 

Voilà c’est tout pour aujourd’hui, on se retrouve la semaine prochaine pour la dernière partie de la saga d’Elsa autour du monde.

 

Pour retrouver Elsa après ce tour du monde

 

Pour finir

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À bientôt, pour un nouvel épisode.

D’ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille !

 

Stéphanie

Crédit music : Luk & Jo

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